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Ouvrages présentés sur cette page
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Venise engloutie

Histoire du ghetto de Venise

Marco Polo Les voyages interdits

La comtesse Tarnowska

Lettres de Venise

Un carnet vénitien

Rendez-vous à Venise

Une saison à Venise

Le séjour des Dieux

Venise racontée par les Vénitiens

Venise sauvée par ses chats

Méphisto vit toujours à Venise

Ippolito Nievo Confessions d'un Italien

Moi Veronica Franco courtisane à Venise

La cité des anges déchus

Venises

Lettres de l'Arétin

La vie vénitienne

Contre Venise

Un Vénitien dit le Canaletto

Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise

La Maîtresse Vénitienne

Le Condottiere du Rialto

Conspiration à Venise

 

Éditions :  Nouvelles plumes

Conspiration à Venise

(La lettre de Venise)

François Lanzi

La lettre de Venise est un roman dont l’action se passe à Venise au XVIIIème siècle. Le héros, Lorenzo, désireux de prouver son amour et sa bravoure à sa bien aimée Chiara, se lance dans une action, au demeurant romantique, qui va le propulser dans un tourbillon d’aventures romanesques aussi imprévisibles que déstabilisantes. Plongé dans un complot contre le Doge, pourchassé sans répit par les soldats de l’inquisition et par les membres d’une confrérie secrète auquel appartient le père de la jeune fille, il verra sa famille persécutée, ses amis arrêtés, sa fiancée séquestrée au couvent ...

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

1

 

1

 

 

 

C’est avec grand plaisir que je vous propose la lecture de l’oeuvre d’un campielliste.
Notre ami François … un peu absent du forum ces dernier temps, mais on lui pardonne puisque c’était pour la bonne cause : le rêve secret de certains d’entre nous, écrire un livre sur Venise.
Je viens d’en finir la lecture, une intrigue qui tient la route et la distance, en fait deux intrigues, une conspiration politique, télescopée par une intrigue amoureuse qui met en danger les conspirateurs.
Un héros amoureux, jeune chien fou un peu irresponsable qui se prend les pieds dans une conspiration qui le dépasse.
Des seconds rôles attachants, pittoresques, intrigants … inquiétants.
Bref, j’ai bien aimé, un récit qui nous tient en haleine jusqu’au bout, facile à lire sans prise de tête et bien documenté.
J’ajouterais qu’ici Venise n’est pas un prétexte pour faire vendre, mais bien un réel « personnage » indispensable de ce roman.
Bravo François !!!
Ma note Razz

Jas
sur le forum le 05/08/13

 

Éditions : l'Harmattan 

Le Condottiere du Rialto

Jacques Rouvière

 

Amené, très jeune, à quitter son village natal pour rejoindre un de ses cousins en vacances à Venise, le héros n'en repartira plus. Le hasard va placer sur son chemin l'amiral Berlinghi d'Istria, gouverneur général de l'Arsenal, à qui il va sauver la vie. Celui-ci le prendra sous sa coupe et favorisera son ascension sociale... jusqu'à en faire en quelques années l'un des hommes d'affaires les plus en vue de la société vénitienne du XVIIIe siècle.

Cela lui vaudra le surnom de "Condottiere du Rialto", mais suscutera des inimitiés et jalousies. D'embûches en conspirations, il sera menacé de mort et prendra la fuite ...

Ce roman plongera le lecteur dans la Venise flamboyante du XVIIe siècle, ses intrigues et ses débauches, ses moeurs en voie de décomposition, avec, en toile de fond, l'éternelle fascination de la Sérénissime.

Jacques Rouvière a été directeur régional de la Banque de France. Résidant dans les Pyrénées Atlantiques, il se consacre désormais à l'écriture et a succédé à André Labarrière, ancien ministre, à l'Académie des lettres Pyrénéennes.

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

1

 

1

 

 

 

Profitant d’un peu de calme à la maison Cool , je viens de lire d’une traite « le Condottiere du Rialto » de Jacques Rouvière.
Que voilà une affaire menée au pas de charge, pas le temps de s’ennuyer une seconde, au point de regretter par moments, et c’est mon seul reproche, que l’auteur ne prenne pas le temps de flâner.
Plongé dans les « combinazione » d’une sérénissime vieillissante, on y apprend en passant quelques succulentes anecdotes.
Arrivé vers les dernières pages je me disais « ce n’est pas possible, ce n’est pas déjà fini !! »
Lorsqu’à mon soulagement je découvre la dernière ligne :
Fin du tome 1 ....
Ma note : Razz

ps. lire la critique sur le site : "la Venise littéraire"
http://laveniselitteraire.midiblogs.com/archive/2012/06/13/le-condottiere-du-rialto-de-jacques-rouviere.html


Jas
sur le forum le 30/08/12

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Éditions :  La tour verte

Méphisto vit toujours à Venise

Robert de Laroche

Fausto, Margherita : ces deux noms vous disent sans doute quelque chose ... Ils vivent à Venise, et l'apparition d'un certain Méphistophélès va bouleverser leur existence. Mais ici, Méphisto prend volontiers les traits d'un chat noir à médaille blanche que les admirateurs du fameux Toto la Terreur (Les mots de Toto) retrouveront ici dans une incarnation plutôt décoiffante.
C'est le mythe de Faust que l'auteur s'amuse à transposer à Venise, dans un climat baigné de fantastique, mais surtout d'humour. Faust gagnera-t-il le coeur de Marguerite ? Quand un diable de chat noir entre dans votre existence, dans une ville aussi mystérieuse que Venise, difficile de savoir qui aura le mot de la fin :

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

1

 

1

 

 

 

Lu et approuvé ... merci les amies Razz
Une suite normale du précédent ouvrage de l’auteur : « Venise sauvé par ses chats »
Le même humour, un récit fluide, un « bon » petit diable incarné en chat noir … et Venise pour notre plaisir what else !
Une lecture bien agréable discrètement sulfureuse.

Jas
sur le forum le 03/09/12

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Éditions :  La tour verte

Venise sauvée par ses chats

Robert de Laroche

La cté des Doges leur appartient ; s’ils goûtent avec volupté le soleil dans la journée au détour des ruelles et placettes, les chats de Venise vivent la nuit de bien étranges métamorphoses. Sur les Zattere, dans le Ghetto, à deux pas de San Rocco, à l’Accademia, au Rialto comme à la Fenice, dans les palais du Grand Canal ou sur l’île de Torcello, les chats sont ici partout chez eux, et se mêlent aux humains pour les entrainer dans une ronde insolite abolissant le temps.
Avec les chats, le fantastique n’est jamais loin, surtout lorsqu’ils évoluent dans la plus mystérieuse ville du monde.
Et si les chats étaient véritablement l’âme secrète de Venise ? C’est la réponse que nous donnent ces nouvelles et récits qui enchanteront aussi bien les amants de la Sérénissime que les inconditionnels de la gent féline.

L’auteur : Grand amoureux des chats, Robert de Laroche vit une partie de l’année à Venise, à laquelle il a consacré plusieurs livres, en particulier l’album Chats de Venise, avec des photographies de Jean-Michel Labat.

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

1

 

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J’aime Venise, j’aime les chats … je ne pouvais être que fasciné par l’écriture limpide, fluide … de l’auteur, qui d’une démarche féline nous entraîne dans son imaginaire.
« Venise sauvée par ses chats » séduira non seulement les adorateurs de la déesse Bastet, mais aussi les amoureux de la Venise nocturne, intime, mystérieuse.
Jas
sur le forum le 20/04/11

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Éditions :  Fayard

Ippolito Nievo Confessions d'un Italien

Présentation de l'éditeur : 
En 1858, parvenu au soir de sa vie, le noble vénitien Carlo Altoviti entreprend la rédaction de ses mémoires. Il retrace ainsi parallèlement sa propre existence et l'histoire de l'Italie, de la fin du XVIIIe siècle jusqu'en 1855, au seuil de l'unité du royaume. Enfant illégitime recueilli par sa tante dans le grand château de Fratta, le petit Carlino observe, de l'immense et mystérieuse cuisine où on l'a relégué, le monde qui l'entoure. Peu à peu, l'enfant va se constituer une personnalité puis se gagner une place dans la société. La dernière fille du hobereau, Pisana, mélange de tendresse et de tyrannie enfantines, devient bientôt sa plus proche amie et l'élue de son coeur. Le récit de ce grand amour, paradoxal et déconcertant, est le fil conducteur de cette oeuvre foisonnante, truffée de personnages et de coups de théâtre, qui relate l'agonie de Venise, l'invasion napoléonienne, les éphémères républiques sœurs et leur effondrement, puis, alors que l'Autriche domine tout le nord de la péninsule, les premiers combats pour le Risorgimento.

Vif et alerte, ce roman de formation aux tonalités picaresques a obtenu en Italie un succès jamais démenti.

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

1

 

1

 

 

 

Il y a déjà quelques temps que j'en ai terminé la -longue- lecture.
"Je naquis vénitien le 18 octobre 1775...et avec la Grâce de Dieu, je mourrai italien..."

Ainsi commence la longue narration d'un noble vénitien octogénaire qui couche sur papier les joies et déceptions de son unique amour qui traverse une des périodes les plus tourmentées de l'Italie du XIX: de la République de Venise moribonde ( "Une grande souveraine de quatre siècles mourait sans larmes, sans dignité, sans funérailles..")
au berceau du Royaume d'Italie.
Le tout sans complaisance aucune pour ses compatriotes et la classe dirigeante:
"Je préfère bénir tous les Saints du Paradis et laisser de côté le quatrième évangéliste et son Lion!"
Passion, détresse, humour (quelques savoureux moments sur les mariages arrangés),
émotion et poésie (enterrement d'un de ses proches à San Michele: "J'envie les vénitiens de pouvoir faire ce voyage nocturne.
Si un lointain souvenir de la vie demeure en eux, le mol balancement de la gondole doit paraître bien doux à leurs sens assoupis."
) enrichissent cette épopée de plus de 800 pages (ce qui ne se lit pas en un jour!).
Bref, toutes ces petits choses qui magnifient les aspirations humaines.

Selon la formule consacrée, j'ai bien aimé.

Un défaut technique cependant: la piètre qualité de la reliure.
Au fil de la lecture, les pages ont tendance à jouer les filles de l'air!    Agaçant...
Stef* sur le forum le 12/02/08

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Éditions : Mille et Une Nuits

Venise engloutie

Nicoletta Salomon

 

Présentation de l'éditeur :  Cet essai subjectif rend compte de la singularité de Venise, par une approche poétique, mythique et littéraire qui dit toutes les théories urbanistiques.
Venise s'abîme dans la lagune ; son naufrage ne produira pas les tourbillons ni les vagues que la mer, en l'engloutissant, dressa autour de l'île mythique de l'Atlantide. C'est là, depuis toujours, son destin.
Celle qui prononce cette prophétie, portée par une passion érudite pour la Sérénissime, nous projette déjà dans sa vision qui anticipe l'événement : «La ville vient de sombrer. L'eau se referme sur elle, on entend un gargouillis ; la cité n'a pas disparu. Les dômes flottent comme des bouées bien visibles pour skieurs nautiques, les anges et les lions volettent immobiles, orteils et griffes au ras de l'eau, assis sur les flèches des campaniles et sur les chapiteaux des colonnes en apnée : ce n'est guère plus qu'un bain de pied. La lagune étant une bassine à peine concave, Venise ne s'est enfoncée que de quelques étages.»

Nicoletta Salomon raconte l'histoire du pacte secret qui lie Venise à la mer, en relisant tous les écrivains et historiens qui rêvèrent Venise, en parcourant le labyrinthe des images qu'elle a suscitées, en écrivant la mythologie de la ville. Pour cela, elle en assume la part poétique. Seul le prisme de la subjectivité peut rendre compte de son essence et capter quelque chose de son charme infini.

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

2

 

 

 

 

2

J’ai abandonné page 70 Confused
Arriver là est déjà un exploit … me faire abandonner un livre aussi. Shocked
Je ne sais pas combien de milliers de livres j’ai lu, ceux que j’ai abandonnés en cours de lecture ? une dizaine peut-être.
Hélas celui là en fait partie, qu'ai-je retenu de ces 70 pages ... rien
il me vient une maxime de Pierre Dac à l’esprit :
"Ceux qui parlent pour ne rien dire, feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir."
Mais bon, ce n’est que mon avis
Jas sur le forum le 01/03/08

Ben moi aussi, j'ai jeté l'éponge....
Je n'ai rien compris ni retenu et pourtant je suis revenu à la charge plusieurs fois.... Crying or Very sad
Qu'est ce que certains universitaires savent rester abscons et nébuleux, je plains leurs étudiants... Rolling Eyes
Mais il serait intéressant que Gérard ou Vecellio nous laissent leurs sentiments, s'ils lisent cet ouvrage.
Véra da Pozzo sur le forum le 01/03/08

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Éditions : CLAIRSUD

Moi Veronica Franco courtisane à Venise

Michèle Tesseyre

Présentation de l'éditeur :  "Vers le milieu de la nuit, le souverain revint frapper à ma porte, seul cette fois.
Il avait revêtu un pourpoint et des chausses de simple drap des Flandres, mais je reconnus son parfum : ambre, musc, girofle et roses de Damas. Dans l'obscurité, il me parut briller comme un astre noir." L'auteur de ces lignes fut au cœur de la vie amoureuse, intellectuelle et artistique de son temps. Elle eut pour amants les hommes les plus influents de Venise et pour amis les artistes et les écrivains les plus en vue.
Poétesse, musicienne, elle ne cessa de revendiquer une liberté d'esprit et de mœurs à laquelle bien peu de femmes pouvaient alors prétendre. Le combat - qu'elle mena avec les armes de la séduction - reste aujourd'hui encore d'une étonnante actualité. Ce récit est aussi le portrait d'un siècle d'ombres et de lumières (entre 1575 et 1577 la peste à Venise fit près de cinquante mille victimes) et d'une ville alors au faîte de sa gloire, porteuse des prémices d'une Europe humaniste.
Veronica Franco demeure une figure emblématique majeure de l'histoire vénitienne

Lu

coeur

Razz

Laughing

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Evil or Very Mad

1

 

 

 

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Eh bien, après lecture, je reste sur ma faim!
Pas beaucoup de...relief.
Certes, dans son avant-propos, l'auteur nous prévient:
"...Dans ce parcours persistaient des zones d'ombre, qu'en l'absence de preuves, j'ai renoncé à éclairer..."
En résulte un carnet de vie assez terne...
On suit, sans grande passion, Veronica à travers son journal intime. Le mot "courtisane" mérite plus de sel...
Stef* sur le forum le 03/03/08

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Éditions : Tallandier

Histoire du ghetto de Venise

Riccardo Calimani
préface d'Elie Wiesel

Présentation de l'éditeur :  En 1516, dans le quartier des fonderies - ghetto en dialecte vénitien - des juifs reçoivent pour la première fois l'ordre de se rassembler pour vivre en un lieu séparé.
Cette décision inaugure trois siècles d'une histoire singulière. Les fastes et les succès de la Sérénissime, somptueux carrefour des cultures méditerranéennes, sont inséparables de l'activité économique, diplomatique, culturelle des juifs vénitiens. Dans l'enceinte même de la ghettoïsation se déroula plus d'un épisode heureux, qu'il s'agisse du succès des imprimeurs hébraïsants ou de l'échec de l'Inquisition à Venise.
Des origines médiévales aux déportations de 1943-1944, en passant par l'émancipation française de 1797, Riccardo Calimani évoque avec force l'extraordinaire destin de cette communauté, au fil des lieux, des événements et des portraits

Lu

coeur

Razz

Laughing

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Evil or Very Mad

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certainement le meilleur livre sur le sujet
Véra da Pozzo sur le forum le 13/02/08

J’en ai trouvé les 2/3 excellents … mais lassant sur le dernier tiers. Il n’en reste pas moins un ouvrage de référence sur le ghetto
Jas sur le forum le 13/02/08

Danielle  Laughing

Martine Razz

Lorenza Razz

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Éditions : L'Archipel

La cité des anges déchus

John Berendt

Présentation de l'éditeur :  "Le 29 janvier 1996, un incendie détruit La Fenice, le plus célèbre opéra de la Cité des Doges. Une catastrophe pour les Vénitiens ! Trois jours plus tard, Berendt arrive sur les lieux du drame. Sans y prendre garde, il se mue en détective au fur et à mesure qu'il se fond dans l'intimité de Venise et de ses habitants. Au cours de son enquête, Berendt rencontre un poète vénitien qui se suicide mystérieusement ; la première famille d'origine américaine à devenir propriétaire d'un Palazzo ; les membres d'une fondation privée élitiste qui aide à la conservation de la cité de Venise ; un peintre provocateur et extravagant"

L’Américain s’était posé à Venise avec l’intention d’y passer quelques temps ; il en est reparti neuf ans après, une fois la reconstruction de la Fenice achevée. Loin des procédés de la fiction mais au plus près de son âme d’écrivain, John Berendt a réussi à capter la respiration secrète de cette vie vécue au rythme des marées. Il a trouvé sa voix dans l’acqua alta

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

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Je viens de commencer ce week-end de lire La Cité des anges déchus, dans le TGV. Eh bien si vous ne l'avez pas lu, précipitez-vous !!!
L'angle pris par l'auteur est vraiment très original, on y apprend plein de chose et l'on croise des personnages rencontrés ailleurs, bref la gageure de faire du neuf en parlant de Venise est vraiment réussie.
Je vous en dirais plus lorsque j'aurais fini, mais là, je savoure ....
Véra da Pozzo sur le forum le 04/02/08

Voilà bien une démarche différente pour parcourir la ville qui nous réunit sur le Campiello.
Le narrateur tire parti de l'incendie de la Fenice et des soubresauts de l'enquête
pour communier avec Venise au travers de multiples contacts tant dans le monde politique, artistique, aristocratique
que dans le quotidien et ses personnages singuliers.

Tel le journaliste caméra au poing, il m'a emmené avec saveur d'appartements en chambres d'hôtel,
de magazzini en ateliers d'artiste et autres organisations.
De rencontre en rencontre, j'ai pris plaisir des "vérités, des demi-vérités et des mensonges éhontés" de tout ce beau monde.
J'ai pu ainsi satisfaire mes envies latentes de friandises vénitiennes "people":
Pound, Seguso, le comte Volpi, Cacciari, Costa, Cipriani, Curtis, de Luigi, Browning, Gugghenheim...

Mention personnelle pour l'homme aux rats, l'homme qui aimait les autres et "Save Venice".

Les origines de chroniqueur de Berendt offrent un rythme appuyé à l'ensemble et m'ont entraîné dans une Venise inhabituelle.
Tout profit pour un amoureux inconditionnel de la "cité des anges déchus"!
Stef* sur le forum le 14/02/08

rien à rajouter à cette bien belle critique. c'est tout à fait ça... merci Stef*
Véra da Pozzo sur le forum le 15/02/08

Comme Stef et Vera, j'ai pris grand plaisir à suivre John Berendt dans son approche multiple d'une Venise parfois bien surprenante.
L'épisode de l'homme aux rats est particulièrement savoureux. Razz
Ce livre n'est pas à la gloire des Américains à Venise... du moins de quelques-uns
J'ai maintenant envie de lire Pound et les Papiers de Jeffrey Aspern
Il y a quantités de sujets abordés et l'on ne s'ennuie pas un instant.
Macha sur le forum le 28/03/08

Désolé, dans ce concert de louanges, de dire que j'ai été déçu...
D'abord je m'attendais à un roman et pas à une enquête journalistique. La première partie, sur l'incendie de la Fenice, est bien rendue, mais je trouve qu'ensuite chaque chapitre s'étire mortellement en longueur. Bref je n'ai pas accroché.
J@M sur le forum le 29/03/08

Bien aimé aussi...
Quelquefois, je me demande si je suis toujours objective quand il s'agit de Venise Wink .
Martine sur le forum le 02/04/08

Partagée entre plaisir et profond ennui... J'ai trouvé ce livre intéressant, j'y ai appris des choses que j'ignorais, mais j'ai aussi trouvé qu'il y avait des longueurs interminables! J'ai aussi bien aimé le passage de la mort au rat et aussi celui du frère Curtis un peu frappadingue (avec l'empreinte de l'orteil!). C'était divertissant. J'avais particulièrement aimé le début, l'arrivée à Venise et la découverte des lieux, de la vie de quartier de Cannaregio.
Livia sur le forum le 02/04/08

Ca y est, je viens de finir, et bien … je dirais que J Berendt nous livre ici une collection d’articles pittoresques, une galerie de portraits quelque peu hétéroclites, dont le fil rouge demeure la fascination de l’auteur pour l’aristocratie « un monde où se rencontrent l’Art, la Société, les Privilèges, l’Argent et la Culture ».
On se promène dans ce livre comme dans un musée et l’on prends plaisir à envisager ces personnages avec les traits saillants de chacun, ici l’arrogance suave, là l’extravagance, plus loin la hautaine distinction … Ce qui m’a plus : l’évocation de Palazzo Barbaro et de la famille Curtis, l’histoire d’Olga et Ezra Pound, l’histoire de Save Venice, l’homme qui aimait les autres. Même si cela tourne à une fâcheuse tendance « who’ who » vénitien, mon attention ne s’est pas relâchée et le style anecdotique en fait un livre facile d’accès, oscillant entre la plus éminente culture et la frivolité d’un magazine people !
Le livre d’ailleurs reste très centré sur les américains à Venise … et on ne peut que sourire en se disant que, décidément, ils auront toujours la conscience aiguë de sauver le monde où qu’ils passent ( ce qui reste vrai pour Santa Maria dei Miracoli au demeurant)
Blandine sur le forum le 08/04/08

Je m'inscris tout-à-fait dans l'appréciation de Blandine...j'aurais très facilement apprécié 200 pages de plus
Danielle sur le forum le 08/04/08

Jas Razz

 Barocco Razz

Zen Laughing

 

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Éditions : Télémaque

Marco Polo Les voyages interdits

Gary Jennings

Présentation de l'éditeur :  Marco Polo sur son lit de mort, est pressé par ses amis de confesser ses mensonges et affabulations.
Il leur répond : « Je ne vous ai pas dit la moitié de ce que j'ai vu et fait ! »
1re époque : Vers l'Orient (1271-1275) Des bas-fonds de Venise à la Chine de Kubilaï Khan, de la sensualité de Bagdad aux mille dangers de la route de la soie, Marco Polo révèle la « face cachée » de ses aventures, dans un récit picaresque, truculent et parfois terrifiant. Cet insatiable curieux, collectionneur de coutumes et d'expériences extrêmes, raconte enfin tout ce qu'il n aurait pas dévoilé par crainte de heurter les sensibilités de son temps... et du nôtre.
Les Voyages interdits présentent une source quasi inédite sur l'histoire de l Extrême-Orient que Jennings a enrichi de connaissances géographiques et culturelles dignes d'un anthropologue, tout en posant un regard libertin et impertinent sur les tabous de l'Occident.

Biographie de l'auteur
Gary Jennings (1928-1999) a littéralement arpenté le monde sur les traces exactes de Marco Polo pour écrire Marco Polo, Les Voyages interdits. Il est l'auteur de plusieurs bestsellers internationaux dont Raptor (inédit) et le célèbre Azteca.

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

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Superbe ! Ce livre m'a appris tellement de choses!...
C'est vrai...je ne connaissais pas grand chose...et depuis cette lecture, je me pose la question de savoir quelle est la part de vérité!
Avec Joëlle (avec qui j'en ai parlé!) nous nous sommes demandées si ce n'était pas Napoléon qui avait fait de San Michele ce qu'elle était? (dans le livre, cette île paraissait déjà être l'île des morts?)
Le côté historique m'échappe peut-être...mais quel bon moment j'ai passé!...
C'est un livre passionnant, à plus d'un titre. La façon de vivre, les mœurs des pays orientaux, les conditions féminines...les cultures de chaque pays traversé...que de choses à dire...
Cette lecture m'a été instructive...c'est pourquoi j'aimerais tant être sûre de la véracité!
En tous cas...je le conseille à tous: chacun y trouvera son compte...j'en suis sûre!
Une suite est prévue...je l'attends avec impatience! (et votre avis aussi...)
C'était, pour moi, un vrai bon moment de lecture...
Martine sur le forum le 22/08/08

Macha Laughing

 

 

 

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Éditions : Robert Laffont

La comtesse Tarnowska

Hans Habe

Quel beau roman, quelle splendide aventure!
En possession il y a peu, de deux photos d'époque relatant un fait divers se déroulant à Venise
- le procès d'une comtesse russe, de sang royal - subjugué, j'ai voulu en savoir plus, notamment via le Campiello! Wink
Finalement, je me suis décidé à me procurer le livre de l'écrivain allemand Hans Habe, risquant ainsi de détruire les scénarii qui occupèrent insidieusement certaines parties de mes nuits! Embarassed
Quel ne fut pas mon étonnement!
L'écrivain également découvre par hasard le même cliché de la Tarnowska sur les marches du Palais de Justice. Il en est immédiatement bouleversé ...Il veut savoir la vérité.
Il lui faudra trente années pour entamer avec son épouse des recherches soignées et approfondies, entrecoupées de nombreux voyages. Pour enfin nous livrer ce roman: Maria Tarnowska ...depuis l'enfance jusqu'au procès.
Petite interrogation ...L'auteur ne se montrerait-il pas un peu trop magnanime?
Serait-il lui aussi sous le charme dévastateur de la comtesse russe?
A votre tour de vous faire votre opinion.... Wink       Stef*  (forum le 20/09/06)

Lu

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Evil or Very Mad

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Voir sur la rubrique "Recherches dans Venise" les photos récupérées par Stef* et les précisions apportées par Claude

Martine coeur

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Éditions : du Rocher

Lettres de Venise

Baron Corvo...
...Alias Frederick Rolfe.

Attention! A ne pas mettre entre toutes les mains.
Considérée comme une des correspondances les plus sulfureuses de toute la littérature anglaise,
sont ici réunies 25 lettres adressées à Charles Masson Fox à qui Rolfe avait demandé de les détruire.
Heureusement, ce dernier ne s'est pas exécuté.
Il en ressort une grande et crue vérité, un lent et délibéré voyage vers l'enfer.
Le tout émaillé des choses qui font le quotidien de cette Venise début de siècle.
Tiens!?! Un exemple me vient à l'esprit! Wink Wink
"15 avril 1910...J'ai pu avoir une place réservée à la presse pour le procès de la comtesse Tarnowska.
Incroyable!"

Ah oui! Ne jugez pas trop vite.
Reprenez "Le désir et la poursuite du tout" (dans la biblio),
ainsi que le très riche "A la recherche du Baron Corvo" de A.J.A.Symons
et l'essai de Bulteau (traducteur des missives présentes): "L'exilé de Venise"    Stef*  (forum le 20/09/06)

Lu

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Laughing

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Evil or Very Mad

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Éditions : du Regard

Un Carnet Vénitien

Gérard-Julien Salvy

Du séjour de quelques écrivains et artistes étrangers
ainsi que de certaines personnes illustres dans le cité des doges

Présentation de l'éditeur : Avec le sous-titre de ce livre, tout est dit.
L'auteur, Gérard-Julien Salvy, vénitien d'adoption, nous présente chronologiquement 169 figures qui ont fréquenté Venise.
De Frédéric I de Hohenstaufen à Joseph Brodsky, il nous dresse le portrait vénitien de ces personnages, en quelques pages, avec les lieux qu'ils ont fréquentés et habités ainsi qu'une courte bibliographie à chaque notice
.

Lu

coeur

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Laughing

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Evil or Very Mad

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Le style est fluide et l'on n'a pas l'impression de lire un catalogue. Utile index des personnes citées, des lieux à Venise et en Vénétie. Bref vivement recommandé pour tout amoureux de la Belle.  
Véra da Pozzo
 (forum le 19/09/06
)

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Éditions :

Rendez-vous à Venise

Olga Prud'homme Farges et Eva Prud'homme

 

Présentation de l'éditeur : 

Dix rendez-vous, dix historiettes ponctuées chacune d'une note éducative sur la Sérénissime,
dix récits dans des styles et approches des plus imaginatives.
"A partir de 12 ans"

 

 

Lu

coeur

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Evil or Very Mad

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..certes la lecture est aisée mais de bons moments en compagnie de Casnova,
Vivaldi, Da Ponte, Goldoni, du petit ange à l'amphore (à gauche dans la Pieta du Titien) et de Spritz (!!!) une chatte fuyant l'aqua alta d'un certain 4 novembre 1966.....
Un bon livre pour inoculer la passion 'Venise' à nos plus jeunes! Wink
Stef*  (forum le 19/09/06)

c'est vrai, très joli petit livre et les histoires sont bien écrites et historiquement justes qui peuvent intéresser petits et grands.
j'avais ramené ce livre de Venise en juillet dernier et l'avais acheté à la librairie du musée Correr. 
Véra da Pozzo  (forum le 19/09/06)

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Éditions : ?

Une saison à Venise

Wlodzimierz Odojewski

 

Présentation de l'éditeur : 

 Venise, avec ses canaux, ses places et même ses gondoles, peut-elle tenir tout entière dans une cave inondée ? C'est en tout cas ce que veulent croire les occupants d'une maison par où, en ces premiers jours de guerre, se faufilent comme une eau claire les rêves d'évasion de toute une famille. Métaphore charmante, chronique d'une folie douce, ce roman simple et loufoque du polonais Wodzimierz Odojewski, né en 1930, est d'une drôlerie jubilatoire, mais de cette drôlerie qui ne peut sourdre que des événements les plus affligeants : l'adieu à l'enfance, le début de la guerre, la perte des illusions.

 

 

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J'ai trouvé ce petit livre très sympathique et original.  
Livia  (forum le 07/09/06)

C'est très bien écrit (et traduit), poétique à souhait... Venise vue au travers des rêves d'un enfant qui ne la verra jamais,
un livre sur Venise qui ne s'y déroule pas! 
Vincent (forum le 11/09/06)

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Éditions : Grasset

Le séjour des Dieux

Gilles Hertzog

Présentation de l'éditeur :  Ce roman, où presque tout est vrai, retrace la rivalité sans appel qui opposa Titien, maître de Venise, à Michel-Ange, le Maître de la Renaissance. On croyait tout savoir de ces deux monstres sacrés, sauf leur guerre secrète pour la suprématie dans l'art, avivée par une incroyable trahison, que l'auteur a exhumée des récits et témoignages d'époque.
Pour ressusciter ce monde d'intrigues, de passions et de piété, Gilles Hertzog a choisi d'emprunter la voix de Giorgio Vasari, le célèbre biographe des grands artistes italiens du Cinquecento. A travers lui, ses voyages, ses lettres, ses écrits, on revisite Venise et Rome au temps de leur plus belle effervescence. La politique s'y mêle à l'art, le sacré au profane, l'ambition à la philosophie chez des hommes tiraillés entre l'ascèse et le libertinage, la vanité et le génie ; les courtisanes se transfigurent en Madones ; le pape Paul III dialogue avec Platon et les inquisiteurs, Titien peint la Danaé, Michel-Ange le Jugement dernier, le poète Arétin jongle avec les fourberies du temps.
Glorifier la beauté de ce monde ou en inventer un plus haut ? Plaire aux puissants ou faire de la peinture un combat ? Qui l'emportera ? Titien, la sensuelle Venise et ses plaisirs terrestres ? ou Michel-Ange et Rome en quête d'absolu ?
Ce Séjour des Dieux est la fresque vivante d'un âge d'or où des hommes rêvèrent, dans l'art comme dans leurs vies, d'apprivoiser l'éternité.

Lu

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Éditions :  L' Iconoclaste

Venise racontée par les Vénitiens

Alexandrine de Mun

 

Présentation de l'éditeur :  "Qui peut mieux parler de Venise que les Vénitiens ? Une Française est allée à leur rencontre. Ils sont douze, aussi divers que les reflets de la Sérénissime : un gondolier, un maître verrier, un professeur d'Université, un pêcheur de Burano, un artiste, une visiteuse de prison  ... De père en fils, ils sont l'âme de la ville. Ils racontent les baignades dans les canaux,  les chasses dans la lagune, ils confient leur enfance, leurs souvenirs et leurs secrets. Avec eux, nous découvrons l'autre Venise : la vraie"

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je l'ai pris à la Fnac avant de prendre mon RER tout à l'heure et... j'ai raté ma station.
j'étais là haut complètement déconnecté de mon environnement....
avec les souvenirs et les anecdotes du comte Girolamo Marcello (Mare Cielo, mer et ciel...).
Véra da Pozzo  (sur le forum le 24 mai 06)

J'allais justement mettre un mot à propos de ce livre pour demander l'avis à ceux et celles qui l'ont acheté..
moi je ne suis pas du tout aussi enthousiaste que Véra.. je dirais même que je suis très déçue. Suis je si difficile ?? j'ai presque terminé, il me reste une trentaine de pages...
je n'ai pas trouvé dans ce bouquin ce que je croyais y lire. Je m'attendais à des échanges un peu plus spontanés sur la vie quotidienne à Venise, en réalité à part quelques passages intéressants le reste me semble un discours assez convenu sur Venise et divers aspects de la vie là bas, servi dans des chapitres intitulés "le gondolier", " l'universitaire", "la visiteuse de prison"..etc.. quelques lignes qui les situent, les mettent en place, quelques anecdotes ou détails un peu pittoresques, et encore, et puis un discours sur tel ou tel problème que l'on a déjà beaucoup lu ou entendu.
Je n'ai vraiment pas l'impression que c'étaient ces personnes qui parlaient, je me demande si l'auteur qui n'habite d'ailleurs pas Venise mais Trieste, aime Venise, en tous cas je ne le ressens pas.
Dites moi si je me trompe...j'avais acheté ce bouquin pleine enthousiasme, croyant y trouver des pages d'où s'échappait l'air de Venise et l'âme des vrais vénitiens. Je suis déçue !  Barocco

Rassure toi Annette, je suis aussi déçue que toi !
Je m'attendais à des détails dont on se doute sur la difficulté et le bonheur à la fois de vivre Venise au quotidien.... des anecdotes savoureuses ou émouvantes
Mais si tous ces vénitiens aiment leur ville, il en ressort un constat bien triste, ou je n'ai rien compris
Je n'ai pas ressenti non plus cet amour .....   Lili

Idem Lili et Barocco, j'ai trouvé ce bouquin froid, pâlot ... bof ! encore une exploitation du mot "Venise"  Jas

Danielle Sad

 

 

 

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Éditions : Gallimard

Venises

Paul Morand

Présentation de l'éditeur : 

Pluriel singulier... Ils sont deux, Venise et l'auteur. Soixante ans, et plus, d'une union sans nuages. Venise fut toujours fidèle, et lui à Venise. Venises n'est pas un portrait de ville ; c'est le portrait d'un homme, dans mille Venises : un homme qui n'est pas seulement un auteur. "Le mérite de ces pages, dit Morand, c'est d'être vécues ; leur réunion, c'est une collection privée, sinon mon musée secret ; chacune présente un jour, une minute, un enthousiasme, un échec, une heure décisive ou une heure perdue. Cela pourra être revécu, récolté par d'autres, par moi jamais plus"

Lu

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J'ai été agréablement surprise en relisant ce petit livre de Paul Morand: Venises. Il ne m'avait pas laissé de souvenirs marquants à la première lecture. On pourrait le décrire ainsi: recueil de textes épars, fragments et réflexions, allant de 1906 à 1971. Écriture proche de celle du journal.
Y sont dépeints: la Première guerre mondiale, les années 20, le portrait du milieu culturel et littéraire (de nombreux noms traversent en effet ce livre, celui de Proust, Henri de Régnier, Vaudoyer, Émile Henriot, entre autres), la montée du fascisme et la Seconde guerre. Son premier séjour à Venise date de 1908. Même lorsqu'il est à Londres ou a Paris, Venise le hante toujours.
Petit florilège de citations :
"Je me sens décharmé de toute la planète, sauf de Venise."
"Les canaux de Venise sont noirs comme l'encre; c'est l'encre de Jean-Jacques, de Chateaubriand, de Barrès, de Proust; y tremper sa plume est plus qu'un devoir de français, un devoir tout court."
"Raconter le Paris d'alors n'est pas mon propos; il ne s'agit ici que d'un tête à tête avec Venise, ces pages n'ayant d'autre mouvement que celui de la vie sur ses flots."
"J'ai repris le chemin de Venise. Venise n'est que le fil d'un discours interrompu par de longs silences, où, de temps à autre, divers pays l'emportent, comme ils m'ont emporté [...] C'est surtout à travers mon passé que Venise, ainsi que Paris, fluctue sans couler."
Anecdote: "Jadis, Le Gazzettino de Venise publiait la liste des gens tombés à l'eau dans la journée; cette rubrique a été supprimée. Choit-on moins?"
Livia  (sur le forum le 26 mai 06)

Choir n'est rien .
Chut !
Comme pour le "Cyrano" de Rostand , cet habit vert , pour lequel un certain président , également adepte de belles formules pensées et écrites , ferma les yeux , eh bien notre ambassadeur anglophile et quelquefois phobe savait en tant que porteur de rapière qu'à la fin de l'envoi on touche .
Ce livre admirable restera pour moi un fleuret plus que distingué .
Un duel magnifique avec un lieu que les Français , par leur langue décochée , savent à la folie plus qu'aimer .
Une mélancolie énergique .   Gerard

C'est en effet un classique intéressant....mais je n'en garde pas un souvenir illuminé........ Very Happy
Danielle

Alors, là, Mesdames.... Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked J'avoue ne pas en croire mes yeux... Shocked Shocked Shocked Shocked Les "Venises" de Paul Morand.... un témoignage, juste après les "Longues-Moustaches".... Un incontournable, selon moi....  Ticha

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Éditions : Scala

Lettres de l'Arétin

Traduites par André Chastel et Nadine Blamoutier

Présentation de l'éditeur :  Il s'intitulait "le fléau des princes", "le secrétaire de l'univers" ; on l'appelait aussi "divino" ce dont il s'amusait beaucoup.
Mal connu en France où l'on a guère retenu de lui que ses oeuvres de pornographe traduites par Apollinaire, Pietro Aretino est en fait un maître-écrivain, inventeur du journalisme pamphlétaire et politique. Doué d'un esprit mordant et railleur, de fils d'Arezzo se fait connaître dès 20 ans à Rome par ses écrits satiriques ou "pasquinades", feuilles volantes que l'on vend dans la rue.
Mais c'est à Venise où il se fixe dès 1527 qu'il perfectionne son art pamphlétaire, utilisant sa verve sous forme de lettres adressées à tous les grands du moment : François Ier, Charles Quint, Michel-Ange ... dont il tire argent et renommée.
Il mène alors, dans son palais sur le Grand Canal, avec ses amis Titien et Sansovino, une vie fastueuse et libre au milieu des polémiques incessantes, toujours au fait de l'actualité artistique.
Cet ouvrage présente pour la première fois en français un nombre important de lettres, choisies parmi le 2000 publiées par l'Arétin de son vivant ou après sa mort. Elles révèlent dans sa vitalité exceptionnelle et son authenticité d'écrivain un personnage typique de la Renaissance qu'on s'est toujours trop hâté d'admirer pour sa puissance ou de dénoncer pour son immoralisme spectaculaire.

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Mercure de France

La vie vénitienne

Henri de Régnier

Préface de Dominique Fernandez

Un des plus beaux livres écrits sur Venise, par un des grands écrivains qui ont fait la réputation du Mercure de France. Régnier raconte comment il a vécu à Venise, au cours des neuf séjours entre 1899 et 1924. Vraiment vécu : non pas à l'hôtel, mais chez des amis, dans des maisons particulières, prêtées ou louées. C'est là l'intérêt de ce merveilleux texte qui montre les gestes quotidiens du peuple vénitien. Écrit avant Heures italiennes de Henry James et Mort à Venise de Thomas Mann. La vie vénitienne - nous dit Dominique Fernandez - évite ce climat de dévotion funèbre : "comment vivre à Venise sans s'abandonner aux sortilèges de la décadence".

Voir la réédition de 2009   : "L'altana : ou La vie vénitienne"

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Éditions : Folio

Contre Venise

Régis Debray

 

 

Présentation de l'éditeur :  "Puissent quelques observations rustiques contribuer à libérer deux ou trois timides de tout remords à l'égard des vaporetti et des embarcations qui grincent. A leur permettre de rompre avec ce collage, de tenir l'incident pour clos, d'en finir avec l'Obligation.
Je crois même devoir recommander cette irrévérence aux jeunes générations sur un ton de médecine préventive. Ne consommez pas du Venise, drogue qui n'est douce qu'au premier "voyage".
Si vous vous êtes laissé entraîner une fois pour faire comme tout le monde, allez dans la boutique à culture la plus proche et voyez où l'accoutumance a mené vos aînés"

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Avec beaucoup de retard … car je viens seulement de le lire cet après-midi pluvieux.
J’ai bien aimé « Contre Venise »
Je pense que Régis Debray est un vrai Douding qui par cette « provocation » cherche à se désintoxiquer. Laughing
Il ne s’en cache gère d’ailleurs « Je prendrais la chose pour ce qu’elle est, sans parti pris, sans aigreur, avec l’œil froid de l’intoxiqué revenu de cinq cures et dix placebos, bien décidé cette fois à s’en sortir »
Et plus loin :
« Ne consommez pas du Venise, drogue qui n’est douce qu’au premier voyage »
Debray, connaît trop bien nos symptômes et nos prétentions … autre exemple :
« Vous verrez, dit le touriste dans sa trattoria en baissant la voix, sur cet itinéraire-là, pas un touriste ; Cette mutine, qui ne se ressemble pas, que personne d’autre ne connaît, qui tourne le dos au triangle fatal Rialto- palais des Doges –Salute, que le vieux connaisseur vous promet …/… c’est la plus collante. Aussi bien sera-t-elle la dernière à abdiquer. Et encore : vous devrez serrer bien fort autour du cou. »

Sans parti pris !!! … tu parles. Razz
Ne serait que sa comparaison Venise-Naples !
C’est d’une mauvaise foie évidente, Naples c’est le sud de l’Italie, qui vit avec un siècle de retard sur le nord industrialisé.
Il n’y a pas un siècle (puisque je l’ai connu) Venise était aussi bouillonnante de vitalité que Naples aujourd’hui !
Ceci étant dit : il FAUT lire ce livre, vous y trouverez des passages « casse pieds » mais aussi des réflexions très pertinentes.
De plus il est de salubrité publique pour nous autres intoxiqués …. Comme lui
Jas sur le forum le 29/02/08

Martine  coeur

Le livre commandé est arrivé... à la page 34 je décide tout simplement de le refermer.

Cothraige sur le forum le 04/02/12

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Éditions : du Rocher

La Maîtresse Vénitienne

Bernard Spindler

 

Présentation de l'éditeur : 
1867: Rodolphe, un jeune peintre de 20 ans, part à la découverte de Venise. Sa tante l'accompagne et ils entretiennent des rapports ambigus (...). Rodolphe tient un journal intime de son étrange voyage italien où il fera la connaissance d'un mentor inattendu : le vieux marquis Francesco Foscati...
En 60 jours d'un frais printemps vénitien, le vieil homme peuplera de rêves et de fêtes l'univers du jeune homme, jusqu'à la révélation tragique d'un terrible secret......

 

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Éditions : ZULMA

Un Vénitien dit le Canaletto

Alain BUISINE

 

Présentation de l'éditeur :  Du peintre vénitien dit le Canaletto ( 1697-1768 ), on connaît les célèbres vues urbaines de Venise. mais on ne sait presque rien sur sa vie, sa démarche créatrice, ses bonheurs et tristesses d’artiste. Dans ce quatrième ouvrage consacré à Venise, Alain BUISINE opte pour un livre à deux voix. D’une part, il retrace les scènes majeures de la vie du peintre, à partir de quelques éléments biographiques connus, de l’autre, il réagit, avec érudition et passion, face à sa peinture et à Venise, telle qu’elle était et telle qu’elle est devenue. Un Vénitien dit le Canaletto donne ainsi à l’histoire de l’art une véritable dimension romanesque.

 

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Je pense que je vais relire ce livre avec des reproductions  à portée de main afin de mieux comprendre les analyses des quelques tableaux de Canaletto dont il est question dans ces pages. Car, comme on sait très peu de choses sur Canaletto, il s'agit pour l’auteur d'extrapoler à partir de ses tableaux, dont la majorité est conservée en Angleterre. Il s’en suit un récit qui aurait gagné a être moins dilué, une alternance entre le point de vue de l’artiste et celui de l’auteur . Alain BUISINE est un passionné de Venise et ses comparaisons ,parfois subjectives, entre les images de la  Venise solide et pérenne de Canaletto et celle que nous connaissons aujourd’hui, ,  trouvent cependant quelques échos dans l’ approche que j’ai de cette ville dépositaire d’un passé lourd de richesses et d’histoire , responsable de son présent et surtout , à l’heure actuelle, de son avenir au sein d’une Europe plus que jamais multiculturelle.  Danielle

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Éditions : Zulma

Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise

Alain BUISINE

 

Présentation de l'éditeur :  «  Dans cet étonnant dictionnaire, Alain BUISINE envisage chacune des couleurs de Venise dans son histoire, ses codes politiques et culturels, ses dimensions vestimentaires, et bien sûr, dans sa beauté propre. Car la couleur investit tout à Venise , aussi bien la peinture que les coiffures féminines, aussi bien les façades des palais que les verreries de Murano.

Si le livre prend la forme du dictionnaire, il n’en constitue pas moins une promenade amoureuse et artistique dans la fameuse polychromie de la cité des Doges, dans sa merveilleuse et fascinante palette picturale. les Vénitiens ont toujours aimé les couleurs jusqu’à la folie, parce qu’elles les aidaient à surmonter les angoisses de leur milieu naturel, marécageux et lagunaire. et pendant des siècles les riches Vénitiens ne pensèrent qu’à embellir et colorer leur cité pour oublier qu’ils habitaient dans l’eau »

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Sous ses fards Venise prend corps, réveille nos sens , suscite la caresse des regards. On a envie de toucher, de palper ! Bref, elle nous en met plein la vue !Chaque détail s’habille d’un nouveau symbolisme. Chaque façade  dévoile un peu plus de son mystère.
A lire absolument avant de se rendre à Venise et à emporter dans ses bagages afin d’apprécier in situ les appréciations et commentaires de l’auteur. Danielle.

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