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Ouvrages présentés sur cette page
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Quelques cafés italiens

En observant Venise

Le Mystère Bellini

Se perdre dans Venise

Titien Le chant du cygne

La Nichina

Le voyage à Venise

Veronica la vénitienne

Le théâtre des Esprits

Venise au temps de Goldoni

Je ne veux jamais l'oublier

Venise au XVIIIe siècle

Les Fortins de Venise

L'altana ou la vie vénitienne

Mille jours à Venise

Venise est une fête

L'Air de Venise

La Venise de la renaissance

 

Éditions :Grasset

L'Air de Venise

Solange Fasquelle

Présentation de l'éditeur : 
Carla est une femme de quarante ans, encore belle, riche, et qui a « tout pour être heureuse », comme on dit, sauf l'essentiel: un amour. Veuve d'un Américain qu'elle a épousé par faiblesse pour sa fortune, cette Italienne vit dans le souvenir d'une aventure de jeunesse qu'elle n'a pas osé défendre contre les tentations de la sécurité. Qu'est devenu le jeune et beau Dino, qu'elle a jadis aimé? Vingt ans après, tout en sachant la vanité de ce retour sur le passé, Carla est revenue à Venise avec l'espoir de le retrouver, et surtout pour le plaisir amer de ressusciter son bonheur d'autrefois, dans un décor qui, lui, n'a pas changé.
Antonella, originaire d'une petite ville du sud de l'Italie, frise également la quarantaine. C'est presque une « vieille fille » déjà, sans argent, sans espoir, et pour qui ce séjour à Venise en voyage organisé est une dernière folie, dont elle rêvait depuis des années. Ces deux femmes si- semblables et si différentes à la fois se rencontreront par hasard. L'air de Venise fera le reste. Une bizarre amitié les lie soudain, éphémère et profonde. Ensemble, elles vont aller au-devant de leurs illusions, de leurs déceptions. Carla pourra-t-elle remonter le temps, abolir son passé ? Antonella saura-t-elle se libérer de ses obsessions pour accueillir la chance qui s'offre à elle

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

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1

 

Analyse de deux caractères diamétralement opposés..des longueurs introspectives ....des questionnements ...un récit qui stagne et une fin...
que j'aurais préféré différente Sad

Danielle sur le forum le 03/04/10

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Éditions :hachette

La Venise de la renaissance

Jean Aleazard

 

 

Présentation de l'éditeur :  ?????

 

 

 

 

Lu

coeur

Razz

Laughing

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Evil or Very Mad

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Bien sûr pas de grandes découvertes, l'Histoire de Venise nous l'avons lue sous la plume de bien des auteurs et non des moindres. Cette édition n'est pas neuve mais reste intéressante .L'auteur est parfaitement documenté, il connaît son sujet et le développe avec une élégante simplicité...ce qui rend la lecture très agréable. un livre à classer parmi les "utiles " et à consulter ....i Razz
Danielle sur le forum le 03/04/10

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Éditions :Albin Michel


Veronica la Vénitienne

François Pedron

Présentation de l'éditeur : 
"Pour payer la rançon de son frère chéri prisonnier des Turcs, une petite sauvageonne de la lagune devient courtisane à Venise.
Femme galante dans la plus galante des villes qui fait rêver toute l'Europe, Véronica est restée fidèle à sa vraie nature, généreuse, chaleureuse, sensuelle et réservée.
Deux hommes vont bouleverser sa vie d'opulence facile. Sa rencontre avec le célèbre peintre Titien va déclencher chez elle une série d'émotions dont elle ne peut sortir indemne.
Elle devient le modèle unique qui va régénérer le génie. Mais chez Titien, elle va rencontrer aussi le diable, un séduisant français aussi désoeuvré qu'attachant. C'est lui qui l'initiera à l'amour passion. La mort détruira ce dangereux équilibre. Le destin réservera à la chaste courtisane une surprise mémorable.
Véronica est une femme de la Renaissance, dont les visiteurs s'appellent Don Juan, Henri III, Montaigne, Philibert de Savoie, Palladio, Médicis.
Une incomparable femme de Venise, la ville sans pareille. Une femme confrontée à la seule aventure qui mérite d'être vécue : l'amour.
Une femme d'hier dans laquelle se reconnaîtront les femmes d'aujourd'hui.

Après Ambroise Paré, la reine Margot, Louise Labé, François Pédron, qui s'est voué à ce siècle fastueux et dramatique; sensuel et altier, nous donne le portrait passionnant d'une femme qui fut la gloire de Venise, courtisane et poète, femme d'amour et femme de coeur."

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

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L'histoire romancée d'une des plus célèbre courtisane de Venise.
Un réel plaisir pour les sens!
"Obligée de devenir courtisane pour payer au Turc la rançon qui sauvera son frère"...Et pourquoi pas?
Beaucoup de suavité, un soupçon d'érotisme...le tout s'envole dans un vocabulaire "de la mort" Laughing
Vous saurez tout sur les mœurs et l'éducation de ces belles de nuit...ainsi que sur leurs soupirants de l'époque, leurs manies, leurs phantasmes...suivant la nationalité Laughing
L'ombre immense du Titien colorant le quotidien de la rousse héroïne. Je ne suis qu'à la moitié...mais quel délice Laughing
Stef* sur le forum le 11/0805

Alors oui, c'est très bien écrit avec une très bonne connaissance historique de Venise, et des mots choisis ( il n'y a presque pas de page où je ne doive quérir le dico pour un mot qui m'est parfaitement inconnu Laughing Y avait même un nouveau mot commun avec le "code de la route" que je suis en train de potasser : "bifide" Wink Laughing ).
Mais cela se présente comme un roman alors qu'en ça a plus le goût d'une biographie...Pour le stade de ma lecture il n'y a que le défilé linéaire de la vie de Véronica Franco....mais point d'intrigues, de suspense, d'envolées romanesques ...C'est ce qui me trouble quelque peu après avoir dévoré le testament du Titien ( dont l'écriture était certes bien différente Rolling Eyes Wink Laughing ) voilà voilà voilà......
Wagon-lits sur le forum le 24/11/08

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Editions Christian Bourgois

Venise est une fête

Alberto Garlini

Présentation de l'éditeur : 

Présentation de l'éditeur
Roberto est italo-américain et enseigne la littérature italienne à l'Université de Missoula, dans le Montana. Surpris par la guerre alors qu'il faisait des recherches en vue de sa thèse de doctorat, il s'est engagé dans la résistance et a vu mourir son meilleur ami Paolo. Il est venu à Venise pour rencontrer Hemingway, qui l'a connu aussi. Maria est depuis peu l'épouse du baron Persi, qu'elle n'aime pas. Jeune et extravagante, elle s'est enfuie, ce qui fait scandale dans une ville où tout se sait. Au hasard des campi et des calli de Venise, elle rencontre Roberto, qui vole à son secours. C'est le coup de foudre. Poursuivi par la police, qui prend Roberto pour un kidnappeur, le couple, aidé par Hemingway, arpente en une journée une Venise crépusculaire, un décor de théâtre dont le scénographe n'est autre que le grand écrivain américain.

Lu

coeur

Razz

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Evil or Very Mad

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Roberto et Maria, Cantwell et Renata, Ernest et Adriana.
Ils sont tous là.

Les deux coudes dans les aiguilles de pin. Tout au fond , couvrant les flancs, la table, dans un coin. Le valpolicella.
La langouste imposante. La bagarre, main enflée, sonorité du crâne sur le pavé. Le gin.

Le Gritti Le Harry's. La chasse aux canards, lagune gelée.

L'amour. La mort.    La mort. L'amour.

Venise.

Vite, très vite,
retrouver les mots d' Hemingway, et merci pour cette merveilleuse lecture ... Very Happy Very Happy
Stef*
sur le forum le 18/03/10

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Editions J'ai lu

Le voyage à Venise

Jean-Claude Simoën

Présentation de l'éditeur : 

Présentation de l'éditeur
Roberto est italo-américain et enseigne la littérature italienne à l'Université de Missoula, dans le Montana. Surpris par la guerre alors qu'il faisait des recherches en vue de sa thèse de doctorat, il s'est engagé dans la résistance et a vu mourir son meilleur ami Paolo. Il est venu à Venise pour rencontrer Hemingway, qui l'a connu aussi. Maria est depuis peu l'épouse du baron Persi, qu'elle n'aime pas. Jeune et extravagante, elle s'est enfuie, ce qui fait scandale dans une ville où tout se sait. Au hasard des campi et des calli de Venise, elle rencontre Roberto, qui vole à son secours. C'est le coup de foudre. Poursuivi par la police, qui prend Roberto pour un kidnappeur, le couple, aidé par Hemingway, arpente en une journée une Venise crépusculaire, un décor de théâtre dont le scénographe n'est autre que le grand écrivain américain.

Lu

coeur

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Evil or Very Mad

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Anthologie originale de Jean-Claude Simoën, car tout à la fois littéraire mais aussi picturale et photographique.

Ce Voyage à Venise est un ouvrage d'amoureux ; de flambeur de la mémoire.
C'est un livre-Miroir, il ressemble à Venise.
Le principe même permet d'éviter la carte postale traditionnelle : il inscrit, en effet, ce regard sur Venise dans un XIXe siècle idéalement pictural, littéraire mais aussi photographique, Goethe, de Brosses, Sand, Gautier, Turner, Bonington, Manet, Proust, pour n'en citer que quelques-uns, nous prennent par le bras comme pour mieux nous séduire.
Vera da Pozzo
sur le forum le 08/03/10

Macha  coeur

 

 

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Editions Mercure de France

Mille jours à Venise

Marlena de Blasi

Présentation de l'éditeur : 
Un jour d’automne pluvieux à Venise. Une Américaine – 45 ans environ, journaliste gastronomique et chef de bonne réputation – est là pour quelques jours en reportage. Pour s’abriter un peu de la pluie,elle entre dans le premier restaurant venu. Or, on vient, au bout de dix minutes, lui dire qu’on la demande au téléphone. Ce ne peut être qu’une erreur, et pourtant…

L’homme au bout du fil, Italien, vénitien en fait, lui dit l’avoir aperçue un soir, quelques mois auparavant, sur la place Saint-Marc et, depuis, il n’a cessé de penser à elle. Elle le croit d’abord un peu fou, mais accepte de le voir. Il est tellement charmant que… eh bien, ils sont aujourd’hui mariés et très heureux.

Ce n’est pas un conte et il n’y a pas eu que des fées autour de cette histoire entièrement vraie. L’enthousiaste et désarmante Marlena qui a liquidé en quelques semaines tout ce qu’elle avait en Amérique - une jolie maison, un charmant restaurant, une vie professionnelle bien établie – pour aller retrouver Fernando, son « bel étranger », qu’elle connaît à peine, va se heurter à pas mal d’obstacles : la langue, qu’elle ne parle pas, l’appartement sinistre de son futur mari, la solitude, puisqu’elle n’a pas encore d’amis à Venise, l’ennui, car elle n’a plus de travail…

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

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....je me l'étais offert ( ça se dit ??) afin d'essayer de meubler agréablement de longues journées d'immobilité forcée...ce fut facile et rapide à lire...je n'en garde pas un souvenir ébloui...ni même impérissable...mais cet avis n'engage que moi....pourtant je vous assure que j'avais bien envie d'être transportée d'aise.... Sad Sad Sad
Danielle
sur le forum le 10/01/10

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Editions Mercure de France

1994

La Nichina

Hugues Rebell

 

Présentation de l'éditeur : 
Nichina, une belle courtisane vénitienne, raconte, dans un salon, les aventures de sa vie. Avant d'accéder au respect et à la gloire, elle n'a pas hésité à se livrer aux pratiques les plus viles, à côtoyer les êtres les plus infâmes.
En relatant le triomphe de Nichina, c'est à la femme immorale que Rebell rend hommage. Sans doute l'une des rares qu'il traite avec un égard véritable.

La Nichina est aussi le premier des grands romans italiens de Rebell, que la Renaissance fascine. Pour faire rebondir sans cesse l'intrigue, il a recours au personnage du moine paillard, qui éructe et flatule à la demande, trousse les jeunes filles et se montre avide de bonne chère. Une fois de plus, Rebell règle ses comptes avec la religion, dont il a lui-même tant souffert et qu'il combattra toute sa vie.

Lu

coeur

Razz

Laughing

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Evil or Very Mad

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Je parcours la bibliographie de ce forum et ne trouve pas de trace de La Nichina
Ni de son auteur Hugues Rebell(1867-1905). Il s’agit d’un auteur un peu oublié dont les livres ont une odeur de soufre.
La Nichina est une courtisane vénitienne sous la Renaissance. L’ouvrage est dédicacé à Maurice Barrès « en reconnaissance de ses merveilleuses pages sur la Venise de Tiepolo, ces mémoires sur une Venise plus ancienne, mais également odieuse aux professeurs d’esthétique et de morale protestant ».
L’exemplaire que je possède est à été édité en 1980 chez J-C Lattès dans la collection Classiques Interdits et préfacée par le sexologue Gérard Zwang.
Alain sur le forum le 27/10/09

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Éditions :Fayard

Titien Le chant du cygne

Philippe Beaussant

Présentation de l'éditeur : 
Il y a des artistes (peintres, musiciens, poètes…) qui, sur leurs vieux jours, à soixante-dix, quatre-vingts, quatre vingt-dix ans, semblent entamer une nouvelle forme de l’art dont on croyait qu’ils étaient les maîtres. Que se passe-t-il ? Une nouvelle jeunesse ? La liberté enfin, quand on n’a plus de comptes à rendre ? Ou bien au contraire la mort entrevue, l’angoisse ? Ou la foi, l’espérance ? Ou la conscience de soi, la volonté de laisser sa trace ? Lorsqu’on se trouve devant les dernières œuvres du très vieux Titien, si angoissantes et d’une pâte si épaisse, comment faire le lien avec ce qu’on a tant aimé de lui quand il était jeune et qu’avec tant de délicatesse il nous faisait contempler la Vénus d’Urbino ? Que se passe-t-il dans l’esprit d’un peintre dont on pourrait se dire qu’il vieillit, et sous sa main dont on pourrait croire qu’elle tremble, alors qu’il semble murmurer : j’ai encore quelque chose à dire…

Philippe Beaussant, romancier, spécialiste de l’esthétique baroque, est l’auteur de nombreux essais, et récemment du Chant d’Orphée selon Monteverdi et de Passages, de la Renaissance au baroque.

Lu

coeur

Razz

Laughing

Sad

Evil or Very Mad

 

 

 

 

 

 

Acheté cet après-midi...je n'ai pas pu résister! Confused
Et pourtant...je m'étais promis de lire d'abord, tous les livres de Venise qui sont dans ma bibliothèque! Embarassed
Incorrigible...que voulez-vous! Crying or Very sad
Je vous livre le résumé de l'éditeur...ne l'ayant pas encore lu personnellement! (et pour cause! Cool )
Martine sur le forum le 27/10/09

Martine, merci pour ton info. J'aime tellement Beaussant coeur coeur
Blandine sur le forum le 27/10/09

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Éditions : Bartillat

L'altana ou la vie vénitienne

Henri de Régnier

Présentation de l'éditeur : 
L’Altana ou la vie vénitienne a paru pour la première fois en 1928. Il s’agit d’un recueil d’impressions de voyages et de séjours à Venise entre 1898 et 1924. Henri de Régnier avait pris l’habitude de se rendre à Venise tous les ans ou tous les deux ans. Sa connaissance intime de la ville s’exprime à travers ces pages, où le poète d’habitude distant et préoccupé d’idées abstraites livre là des considérations sur la vie quotidienne dans la Cité des doges. Il est vrai que Venise a la particularité de tout transfigurer y compris les détails de la vie de tous les jours. L’altana est une sorte de belvédère en bois, muni d’une rampe, installé sur le toit des palais vénitiens. C’est pour Régnier un symbole de cette vie vénitienne, où accoudé à une rampe il se livre à une méditation sur les secrets de cette ville, son silence et sa beauté. Régnier fait part de ses visites aux plus belles demeures de Venise et raconte ses souvenirs de rencontres avec d’autres habitués de la Sérénissime, comme Jean-Louis Vaudoyer, Edmond Jaloux ou Madame Bulteau. Tellement épris de Venise, Régnier ne pouvait s’empêcher de repenser à Venise lorsqu’il était à Paris, et consacre un chapitre entier à Venise chez soi, où il n’écrivait qu’avec de l’encre ramené de son premier séjour là-bas. Ce livre est d’une grande fraîcheur et ne manquera pas de passionner les amateurs de Venise. D’ailleurs un connaisseur aussi avisé que Philippe Sollers ne s’y est pas trompé dans son Dictionnaire amoureux de Venise puisqu’il consacre une notice plutôt élogieuse à Régnier : « Il ne faut pas sous-estimer Régnier, ce n’est pas si mal. »

Lu

coeur

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Evil or Very Mad

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Pour ceux qui n'auraient pas encore lu ce classique d'Henri de Régnier où il raconte ses impressions vénitiennes lors de ses séjours entre 1899 et 1924.
Les éditions Bartillat ont eu la bonne idée de rééditer l'ouvrage.
Vera da Pozzo sur le forum le 02/08/09

J'ai acheté ce merveilleux livre lors de mon dernier passage à Paris,
livre que j'avais déjà lu et relu et qui figure dans mon top 5 des livres
à lire sur Venise. Il est ma bouée de secours quand Venise me manque.
J'étais donc bien contente de le voir réédité et de pouvoir enfin me le procurer !
Livia sur le forum le 03/08/09

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Éditions : de l'Astronome

Les Fortins de Venise

Pierre Legrand et Claudine Cambier

Présentation de l'éditeur : 
Ce récit est le roman d'un tableau : une œuvre clé mais énigmatique de la Renaissance italienne, " L'Amour sacré et l'Amour profane ", peint par Titien à Venise. Une hypothèse actuelle en fait un tableau de fiançailles. Mais qui sont les fiancés ? Comment comprendre que Laura Bagarotto, jeune femme noble de Padoue, arrivée à Venise en 1509, dépouillée de ses titres et de sa fortune pour trahison envers l'État, soit autorisée à se fiancer au Grand Chancelier de la République en 1514 ? L'Histoire étant muette sur ce point, il fallait un roman pour inventer une explication. Un roman qui évoque les guerres d'Italie, qui fait revivre la Venise de la Renaissance, depuis ses bas-fonds, ses lieux de plaisir, la vie quotidienne de ses rues, jusqu'à l'intérieur de ses palais, de ses fêtes, des assemblées politiques et qui évoque les peintres et les grandes figures de ce temps. Un roman documenté, nourri de vérité historique, de vérité psychologique, de sensibilité à l'art et de poésie. Les oeuvres d'art les plus obscures trouvent une explication plausible et romanesque, puisque le destin rêvé de Laura Bagarotto, à travers drames, complots et assassinats, est aussi une belle histoire d'amour.

 

Lu

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Evil or Very Mad

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« …quelque chose de magique émanait de cette toile, quelque mystère s’en échappait, sombre rayonnement qui me pris de plein fouet, paralysant et exaltant tout à la fois mon esprit et mes sens … »

Cette recherche est le « cadre » de l’histoire, recherche trépidante et tout à fait passionnante … mais sur laquelle je me permettrais de souligner la facilité un rien déconcertante avec laquelle les solutions surviennent … avec la même magie qui émane de la toile. Jean trouve les bonnes archives, Jean clic sur internet, Jean rencontre juste la bonne personne, mais enfin, on lui pardonnera de vouloir arriver très vite à nous conter l’histoire de Laura.
A parte : on se dit en lisant cela que … si le rallye c’était aussi simple, y aurait plus qu’à !!!

Un grand roman. Plus de 700 pages, une écriture alerte, une histoire menée de main de maître : suavité cruelle, sensualité, intelligence aigue, violence et douceur, toute la richesse de la vie à Venise en ce début du cinquecento.
Une documentation historique stricte n’empêche pas la liberté créatrice des auteurs, il faudra y donner votre adhésion : la belle Vénus endormie n’est pas de Giorgione qui n’est, d’ailleurs pas mort de la peste, mais d’une fin bien plus belle, le tableau de Jean cache un redoutable secret, le blason de Laura est plus folklorique qu’héraldique (confirmation de Véra), mais ceci est le jeu du roman, et, justement, nous sommes dans un roman !
Blandine sur le forum le18/07/09

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Éditions : Arthaud

Se perdre dans Venise

Marcel Brion et René Huygue

Extrait :
M.B. Se perdre dans Venise, c’est se retrouver, c’est se retrouver soi même. Non pas voir une ville étrangère, non pas pénétrer dans un monde exotique, différent de soi, mais, en réalité, aidé par cette ville, aidé par sa beauté, par son mystère, aussi, retrouver ce que l’on a en soi de plus essentiel et de plus profond.

R.H. Vous me faites comprendre l’illustration d’un vieux symbole, celui du labyrinthe : on erre, on erre et on finit par trouver le centre, qui est en soi même. Nous dirons que c’est le labyrinthe des ruelles vénitiennes qui donne vie à ce symbole.

D.V. Histoire et légendes, vers et prose, spleen et idéal, grandeur et décadence, tout a été déjà mis en œuvre pour traduire par des mots l’ineffable beauté de cette ville. Il en résulte beaucoup de pages admirables, mémorables même, mais non pas une qui donne la clé du mystère. Si l’on continue à écrire de Venise, c’est donc seulement pour soulager son âme, et c’est ainsi que nous parlons de Venise, notre amour en forme de ville.

Lu

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Evil or Very Mad

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Beaucoup connaissent vraisemblablement ce livre. Je l’ai découvert avec enchantement et je viens de l’achever.
Se perdre dans Venise est une conversation.
Quoi de plus agréable que de converser à Venise, de converser de Venise ?
Quoi de plus merveilleux que de s’immiscer, en lecteur attentif, dans cette éblouissante conversation entre Marcel Brion et René Huygue, auxquels vient s’adjoindre le poète Diego Valeri, sous le chinois du Florian.
Que dire de plus …
Blandine sur le forum le24/04/09

Pour ma part ce livre ne m’a pas passionné … je dirais même que je m’y suis ennuyé au fil de ses pages.
Mais peut-être n’étais-je pas réceptif ce jour là ?
Jas sur le forum le 26/03/10

Je garde un excellent souvenir de Se perdre dans Venise.
Livia sur le forum le24/04/11

J'avais acheté "Se perdre dans Venise" pour le titre, après notre premier séjour. Et je n'ai pas été vraiment passionnée par ces commentaires d'érudits parcourant Venise mais quelle merveilleuse surprise, à la fin du livre, ce "Teatro degli Spiriti" !
Macha sur le forum le09/05/11

 

Éditions : La tour verte

L e Théâtre des Esprits

Marcel Brion

Venise la nuit. Un curieux théâtre monte ses tréteaux aux détours d’une ruelle, dans un palais à l’abandon. Les comédiens qui s’y produisent sont tout aussi surprenants que leur imprésario, le Cavaliere Maruffini. Quelle est la nature de ce Teatro degli Spiriti, invisible dès que le soleil luit à nouveau sur la cité lagunaire ? S’agit-il d’une illusion, ou se pourrait-il que des spectres du passé viennent la nuit y jouer la comédie dans un but inconcevable ? Un texte inspiré, au style incomparable, à lire impérativement avant de partir à la découverte de Venise, pour comprendre sa vraie nature mystérieuse.
En complément : trois textes rares de Marcel Brion sur Venise.


Marcel Brion (1895–1984), de l’Académie française, écrivain, historien d’art et critique littéraire, a beaucoup écrit sur la Renaissance italienne et l’Allemagne romantique. Son œuvre de romancier et de nouvelliste puise en partie son inspiration dans cette double influence, en une quête raffinée d’un fantastique empreint d’une intemporelle beauté.

Collection « l’autre Venise »

Lu

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Evil or Very Mad

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Ce texte est extrait du livre ci-dessus : « Se perdre dans Venise ».
Autant Marcel Brion ne m’avait pas enthousiasmé dans son rôle de cicérone de Venise.
Autant j’ai adoré Marcel Brion auteur de fiction dans cette nouvelle décrivant la Venise nocturne si propice aux mystères et aux fantômes du passé.

A lire absolument… de nuit … à Venise bien sûr.

Les trois autres courts Textes ? oui bon … décidément Brion en tant que « guide » n’arrive pas à me passionner. (je vais me faire tirer les oreilles par Blandine).

Je recommande cependant cet ouvrage pour l’envoutant « Théâtre des Esprits »
Jas sur le forum le23/04/11

Je viens juste de le terminer...
Le livre est présenté par Agnés Brion, fille de Marcel Brion...bon!
Mais arrive ensuite la lecture du "Théâtre des Esprits"...
Quel bonheur de se laisser embarquer dans cette Venise mystérieuse! C'est un conte fantastique plein de charme...
Je suis encore plus généreuse! ma note est: coeur !

Et comme toi, Jas: pour cette nouvelle de quelques 80 pages uniquement! Et pour ça seulement, il faut lire ce petit livre!
Pour le reste, effectivement...on peut s'en passer! Embarassed
En lisant les 3 derniers récits...je me suis dit que, décidément...j'ai un peu peur de devenir "blasée"! Embarassed Venise raconté par les autres...maintenant, au fur et à mesure de mes lectures...j'ai l'impression terrible de redites...et je suis souvent insatisfaite! Confused
Martine sur le forum le24/04/11

Merci, Jas, de nous rappeler ce texte envoûtant de Marcel Brion.
J'avais acheté "Se perdre dans Venise" pour le titre, après notre premier séjour. Et je n'ai pas été vraiment passionnée par ces commentaires d'érudits parcourant Venise mais quelle merveilleuse surprise, à la fin du livre, ce "Teatro degli Spiriti" !
Je viens de le relire et je n'ai qu'un conseil : Ne résistez pas ! Laissez-vous entraîner dans la magie de la nuit vénitienne !...
Tout comme Martine, je lui accorde coeur
Macha sur le forum le09/05/11

 

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Éditions :Texto

Venise au XVIIIe siècle

Philippe Monnier

Présentation de l'éditeur : 
Depuis sa création au Vie siècle, Venise, perle nichée au cœur de la lagune, ne cesse de fasciner.
La ville des peintres relie l'Occident à l'Orient avec son architecture byzantine, son dédale de canaux et sa mosaïque de petites rues.
Au XVIIIe siècle, tandis qu'elle a perdu toute importance politique, elle voit s'épanouir la culture la plus originale d'Italie.
Elle jouit alors d'un rayonnement artistique mondial et devient capitale du plaisir.
Jamais Venise n'a été plus affranchie de l'oppression romaine, plus adéquate à son esprit léger, plus uniquement vénitienne.
Jamais elle n'a connu autant d'esprits brillants...
Philippe Monnier plonge avec brio dans les ors et les gestes de cette ville envoûtante et fait revivre l'âme de la Venise du XVIIIe siècle, avec son luxe et son faste, mais aussi sa musique, sa peinture, son théâtre, ses fêtes somptueuses, sans compter ses Vénitiens hors normes : aventuriers comme Casanova, bourgeois, marchands tout droit sortis d'un tableau signé Canaletto.

Lu

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Evil or Very Mad

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Oui une nouvelle réédition d'un grand classique du début du 20e siècle.
L'auteur, c'est Philippe Monnier, un Suisse.
Vraiment à lire.
Vera da Pozzo sur le forum le24/04/09

En effet...c'est un livre à lire...petit à petit afin de bien assimiler..et à garder à portée de main...aussi...avec quelques autres
Danielle sur le forum le24/04/09

Un livre qui ne me quitte pas pour l'excellence de son style, la précision des anecdotes, la poésie surannée des évocations.
Chaque phrase est à déguster comme un cadeau.
Un très grand plaisir de lecture.
Blandine sur le forum le24/04/09

C'est à lire en effet ... mais tout de même très suranné !
Jas

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Éditions : Plon

Le Mystère Bellini

Jason Goodwin

Présentation de l'éditeur : 
1840, une rumeur arrive aux oreilles du sultan Abdülmecid: l'un des chefs-d'œuvre disparus de Bellini aurait refait surface à Venise. Envoyé par le sultan sur les traces de l'œuvre perdue, Hachim l'eunuque délaisse les ruelles ventées d'Istanbul pour la grandeur décadente de Venise, et commence une nouvelle enquête trépidante. Avec son ami, l'ambassadeur polonais Palewski, le détective ottoman s'aventure dans une cité inquiétante de canaux silencieux et de palais désertés, où rôdent et s'épient marchands vénitiens, aristocrates déchus, brigands et tueurs. Autour du Bellini se noue alors une intrigue des plus mystérieuses. Tandis que chacun cherche l'œuvre perdue et que Palewski se sait surveillé, des cadavres sont repêchés dans les canaux, et les morts semblent tous liés à l'énigmatique et sublime comtesse d'Aspi d'Istria... Peu à peu, Hachim comprend qu'à Venise, l'art peut être un enjeu mortel. La quête du Bellini devient ainsi un cache-cache dangereux, susceptible de mettre en péril le trône ottoman et de changer la donne du pouvoir en Europe.

Biographie de l'auteur
Jason Goodwin est l'auteur d'un récit de voyage paru chez Phébus, Chemins de traverse. Après Le Complot des Janissaires (Pion, 2007) et Le Trésor d'Istanbul (Pion, 2008), Le Mystère Bellini est le nouveau volume d'une série de suspense historique. Jason Goodwin vit dans le Sussex avec sa femme et ses quatre enfants.

Lu

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Evil or Very Mad

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Livre terminé : il me laisse un sentiment d’étrangeté …
La recherche du portrait de Bellini s’avère plus un prétexte qu’une fin en soi.

Masques, labyrinthe, déguisements, faux semblants, motif mystérieux, faussaires, diplomatie orientale, exotisme, un rien de grandiloquence : l’énigme, en boucle, est remarquable, parfaitement brillante et filandreuse … je dirais byzantine !

J’en sors un peu interloquée, ravie par une foule de détails savoureux mais également agacée par beaucoup d’autres qui sont faux.
La présentation pesante de Venise, décatie, pourrissante et en pleine déliquescence sous la férule autrichienne a fini par m’indisposer.

J’avais adoré les récits du Commissaire Tron qui se déroulent à la même époque : le seul lien avec eux reste la réjouissante bêtise des autrichiens.

Ah, mais, on finit par le voir, le Bellini, quand même …
Blandine sur le forum le15/04/09

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Éditions : Hachette

Venise au temps de Goldoni

Françoise Decroisette

Présentation de l'éditeur : 
Au XVIIIème siècle, époque où Goldoni la choisit pour théâtre de ses comédies, Venise est en pleine transformation sociale et culturelle. Après la splendeur du XVIème siècle, cette période qui se clôt par la chute de la République, en 1797, marque la fin d'une époque mythique pour en ouvrir une autre. L'ancienne noblesse se détourne peu à peu du négoce maritime, pour s'intéresser aux fêtes et aux théâtres. Une bourgeoisie montante reprend ce rôle d'entrepreneur des mers, et tente de maintenir le prestige de Venise en Méditerranée. De multiples petits métiers animent la ville, en s'adaptant à cette nouvelle cité des plaisirs. Goldoni est beaucoup plus qu'un promeneur curieux en quête d'inspiration pour ses comédies et ses livrets. Il cherche à comprendre ce qu'est Venise, à travers la mise en scène du quotidien.
La ville est-elle vraiment devenue une ville musée ? Les marchands ont-ils abandonné tout commerce honorable ? Les nobles ne vivent-ils que pour la fête et les plaisirs ? Et les femmes sont-elles véritablement toutes «folles à lier» ?. Parce qu'il allie la mise en perspective historique et les citations de textes de Goldoni (mais aussi de Casanova ou d'autres auteurs), cet ouvrage nous replonge dans Venise telle que ses habitants l'ont réellement vécue. Les fêtes, le fonctionnement des palis, les divertissements populaires, les métiers sont replacés dans un cadre vivant, fait de places légendaires et de canaux.

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Reçu..hier matin... très agréable à lire... rien de vraiment nouveau pour nous mais une approche légère....de Venise...ponctuée d'extraits de Goldoni..(.dont on connaît l'esprit critique )...qui donnent une couleur nouvelle à certains aspects de la vie vénitienne à cette époque
Danielle sur le forum le20/12/08

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Éditions : Folio

Je ne veux jamais l'oublier

Michel Déon

 

Présentation de l'éditeur : 
Avant d'entrer dans ce qu'il appelle le cercle infernal du travail et des loisirs forcés, Patrice Belmont s'offre le répit d'un séjour à Venise auprès de sa tante, la marquise Bongiovanni, dont les manies et le snobisme l'agacent plus qu'ils ne l'amusent. Pourtant, c'est grâce à elle qu'il rencontre les deux personnes qui vont influer sur le cours de son existence : Jean Lebreuil et Olivia.
A vingt-huit ans, Patrice se sent assez détaché de tout, sauf de la beauté et de l'Italie, et passerait facilement pour cynique et blasé alors qu'il n'est peut-être que blessé par la rupture d'un amour ancien. Son esprit désinvolte séduit le financier Lebreuil qui 'l'engage comme secrétaire à son retour à Paris : offre providentielle pour un garçon qui se soucie peu d'argent mais en ressent là nécessité. En effet, pendant ces vacances italiennes, il s'est lié avec Olivia d'une amitié amoureuse bientôt transformée en passion dont la flambée l'aveugle sur cette enfant gâtée avide de coûteuses babioles.

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..je viens seulement de le commencer ... j'ai un peu de mal à entrer dans l'histoire.  Bien sûr, il y a le "style" DEON qui nous change de tous les petits romans faciles que l'on peut lire en une heure ou deux... ici il faut lire chaque mot...lire chaque phrase   .. rendez-vous dans un jour ou deux....
Danielle sur le forum le 09/01/09

Je l'ai fini il n'y a pas très longtemps. J'ai dévoré la 1ère moitié où il est question d'Italie (Venise (très peu), le lac de Côme, San Giovanni Rotondo...). Et je me suis lassée des personnages dans la 2ème moitié que j'ai eu beaucoup de mal à terminer. Une écriture très agréable pourtant mais des personnages et une histoire qui ne m'ont pas intéressée.
Zen sur le forum le 10/01/09

je ne parviens pas à cerner les personnages qui pataugent dans leurs "destinées" ..un pas en avant, deux en arrière.... le livre est sorti en 1950.. nous sommes aujourd'hui habitués à des "histoires" plus rapides... néanmoins le contexte historique est très intéressant......C'est un beau livre mais comme diraient certains jeunes... y a beaucoup de mots.
Danielle sur le forum le 18/01/09

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Éditions : Payot

En observant Venise

Mary McCarthy

 

Présentation de l'éditeur : 

Comment un peuple de commerçants mus essentiellement par l'appât du gain a-t-il pu créer cette ville " belle comme un songe ou comme un conte de fées "?
La réponse se trouve dans l'histoire de Venise, dans celle de ses peintres mais aussi dans les clichés qu'elle a suscité.
Une des meilleures introduction possibles à la découverte de la Cité des doges.

 

 

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Cet après midi, au soleil d’hiver, j’ai lu ce délicieux petit livre de Mary McCarthy. J’ai regardé, je l’espère soigneusement, s’il avait déjà été évoqué, mais comme il ne me semble pas, je vous le présente ici.

Il n’est pas récent. Paru en 1956, il n’a été traduit en français qu’en 1994. Cette édition date de 2003. Je l’ai trouvé à Venise, mais il est également disponible sur le net.

J’ai adoré le style, brillant et allègre, l’humour, l’acuité du regard, l’érudition, la pertinence et l’élégance de ce petit opuscule de 140 pages qu’il faut lire d’urgence ! A faire entrer dans la bibliothèque du Campiello et poser sur vos rayonnages personnels …

Deux extraits :

… Une chose demeure certaine :la sophistication, cette sophistication contemporaine qui impose de se démarquer, d’être paradoxal, de renverser les données, s’avère impossible à Venise. Et, avec le temps, c’est ainsi que jaillit la beauté du lieu. On abandonne le lutte, on se soumet à un sentiment traditionnel. On accepte le fait que ce que l’on est sur le point de dire, de ressentir, a non seulement déjà été dit par Goethe ou Musset, mais était également sur les lèvres du touriste de l’Iowa débarquant sur le Place Saint Marc, flanqué de son épouse avec une fourrure piquée d’une broche…

…Comment ce peuple de commerçants a t-il pu créer une cité de rêve, belle comme un songe ou comme un conte de fées ? … Venise ne peut être un accident heureux, ni un jeu de lumière. J’ai longtemps pensé à cela et il m’apparaît à présent que, comme dans le plupart de énigmes, la clef réside dans la manière dont on pose la question : Belle comme un songe ou comme un conte de fées … Il n’y a là aucune contradiction, si vous réfléchissez un instant aux images de la beauté que l’on trouve dans les contes de fées … voilà l’esprit d’enchantement dont Venise est la proie, rose et perlée, comme la Belle au Bois Dormant, intacte, au travers de siècles, pétrifiée, tandis qu’autours d’elle croît la forêt de béton du monde moderne. Venise, c’est l’inconscient du monde : le trésor étincelant d’un avare, gardée par une Bête aux yeux d’agate blanche …

J’aime !!!
Blandine sur le forum le 01/02/09

Moi aussi j'ai beaucoup aimé ce petit livre qui se lit tranquillement par un après midi de pluie par exemple.
Tintoretto sur le forum le 01/02/09

A lire en complément des Pierres de Florence du même auteur.
Aramis sur le forum le 03/02/09

Barocco  Laughing

Macha  coeur

Zen Razz

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Éditions : Du Promeneur

Quelques cafés italiens

Patrick Mauriès

 

Présentation de l'éditeur :  Avec des textes de Giovanni Comisso, Giani Stuparich, Carlo Carrà, Cesare Pascarella et Alberto Savinio.

Le sol inondé, à certaines périodes de l'année, d'un café vénitien, sous les Procuraties ; le service de porcelaine blanc et orangé du café Greco à Rome ; les murs de miroirs et de mogano, d'acajou sombre et poli, du Baratti à Turin... C'est à la fascination pour ces endroits immatériels, transitoires par essence, que ce petit livre veut donner corps. En brassant, sans fausse pudeur, réminiscences, descriptions, anecdotes, bavardages - sinon médisances - sur des rites perdus, des boissons merveilleuses, des muphtis d'Arabie, des amoureux lunatiques et des excentriques de toutes sortes, parmi lesquels le regretté Tabacchino, chien, amateur de café, dont l'émouvant éloge funèbre, qu'on lira ici, fut justement prononcé dans le lieu qu'il hanta, l'air gourmand, le regard vide, une vie durant.

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Délicieux petit livre à lire pourquoi pas au café comme je l'ai fait. On se laissera transporter par les ambiances et effluves du Florian du Pedrocchi et de bien d'autres...
Comme il est dit par l'auteur; "Ce livre cherche essentiellement à retrouver un parfum : celui, mêlé, d'espresso, de bitter, d'amande et de marsala qu'exhalent les cafés en Italie-- bien distincts des nôtres qui marient des effluves plus âcres de vin, de bière et de café crème..."
Véra da Pozzo sur le forum le 15/02/09

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