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Ouvrages présentés sur cette page
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Andréa Tron, le maitre de Venise

Les papiers de Jeffrey Aspern

Le lion de saint Marc

Dans Venise la rouge

Pietro Querini

Naufragés

Lumière de la lagune

La femme du Vénitien

Venise au fil des mots

Venise au fil des temps

Hôpital Cendrillon

La conspiration Bosch

Leonora agent du doge

Caterina reine de Chypres

Venise faute de mieux

Dona Leon sans Brunetti

L’Autre Venise

Seule Venise

Un Vénitien chez les Moghols

LA BULLE DE TIEPOLO

La Fraga

Petit guide sentimental de Venise

Immersion

Lady Pirate

 

Éditions : Fayard

Série : Loredan

Leonora agent du doge

              

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Evil or Very Mad

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Les mystères de Venise, Tome 1 - 2 - 3

Présentation de l'éditeur :

Quel livre emporter à Venise ? quel roman lire à son retour pour prolonger la magie ? "Les mystères de Venise" sont nés de la fascination qu'éprouve l'auteur pour ce diamant de l'Adriatique.

En 1762, à l'apogée de sa splendeur, la Cité des Doges illumine l'Europe. Sortie du couvent où elle a été élevée, Leonora s'apprête à être mariée par son père, riche noble de Venise. Quand ce dernier est jeté dans la célèbre prison des Plombs, la jeune fille s'efforce de démêler les fils d'une intrigue machiavélique. Avec l'aide de quelques amis, déterminée et vive d'esprit, elle part à la découverte des secrets de la Sérénissime République, ses complots, manigances et luttes d'influences qui composent les mystères de Venise. Dans cette nouvelle série policière, Venise, inépuisablement romanesque, apparaît dans sa subtile ambivalence, à l'image de ses reflets marins, de son décor théâtral et de ses masques.

Je remercie les éditions Fayard de m’avoir envoyé cet ouvrage.
Je vais l’inclure dans la bibliothèque virtuelle du Campiello tout en gardant ma liberté d’appréciation comme convenu avec eux. rigole
Les points forts :
Je confirme ma première impression : « Ecriture fluide, agréable, on absorbe quantité d'informations sur la vie à Venise au XVIIIe siècle .... sans s'en rendre compte, naturellement, sans rompre le fil de l'action. » L’intrigue nous fait percevoir les rouages hyper compliqués de la mécanique administrative de la Sérénissime à l'agonie.

Ce roman développe deux enquêtes parallèles :
Une recherche d’identité de l’héroïne, recherche amusante, cynique, pleine de rebondissements et somme toute assez crédible.
Les points faibles :
La deuxième enquête nous entraine dans une intrigue politico-policière, par trop embrouillée, peu vraisemblable, qui m’aurait vite lassé si je n’y avais trouvé les « points forts » cités plus haut.
J’ai fermé ce livre un peu déçu et vaguement irrité par certaines faiblesses du scénario, et puis j’aime les histoires bien bouclées ; ici les « méchants » démasqués ne sont pas punis et ceci dans l’indifférence générale, des « criminels », comme des « victimes », y compris notre héroïne qui s’est donnée tant de mal pour débrouiller cet écheveau … mais peut-être cette histoire n’est-elle pas finie ?

Bilan : ce n’est pas du Dumas certes, mais un livre de vacances, agréable à lire sans prise de tête.
Jas sur le forum le 31/10/08

Jusqu’au milieu du livre, je me suis demandé quel souvenir lointain m’évoquait ce livre : la bibliothèque verte. L’intrigue se résume à « par chance » et « par bonheur » des choses se mettent en place qui dénouent heureusement le fil. Léonora digne sœur de Michel.
Le côté historique, par contre, est plus convaincant et l’on circule dans cette Venise du XVIII siècle agréablement.
Patrice sur le forum le 24/11/08

Loredan poursuit son exploration de la Sérénissime République au temps de Goldoni et de Casanova. Eternellement romanesque, Venise y apparaît dans sa subtile ambivalence, à l’image de ses reflets marins, de son décor théâtral et de ses masques moqueurs.
Didoom sur le forum le 18/05/09

Je craignais quelque petite chose romanesque, mais, pas du tout: un récit enlevé, une écriture alerte, un fort agréable moment de lecture!
" Je connais l'adresse de tous les hommes louches de Venise, répondit le courtisan vénitien avec une révérence. Et de quelques hommes honnêtes, aussi, bien qu'on en ait moins souvent l'usage"

Blandine sur le forum le 21/05/09

Je reprend le post de Jas...où il note les points forts et les points faibles...c'est bien vu!
Je viens juste de terminer le 1er tome; mais...en ce qui me concerne...les points faibles l'emportent...je me suis ennuyée!
Effectivement: 2 intrigues...qui se mélangent...aucune des 2 n'a réussi vraiment à m'intéresser!
Et dire que...le 2ième tome m'attend! Rolling Eyes (acheté depuis 2 ou 3 semaines! Crying or Very sad )
Martine sur le forum le 21/05/09

J'ai reçu des éditions Fayard (mille mercis) le 3ème tome ... du coup j'ai acheté le 2ème que je n'avais pas lu !!
Je confirme ma première impression : écriture agréable, description des mœurs de l'époque instructive et même pointue ...
l'intrigue ? .... est hélas traitée avec trop de légèreté mais ça se laisse lire une fois que la décision est prise de n'y voir qu'un prétexte pour nous faire vivre la Venise du XVIIIe.
Jas sur le forum le 26/03/10

Danielle  Laughing

 

 

 

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Éditions : de Fallois

Caterina reine de Chypres

Amable De Fournoux

Présentation de l'éditeur :  Voici l'histoire véridique de Caterina Cornaro, jeune aristocrate vénitienne devenue la dernière reine de Chypre. Son destin hors du commun a inspiré nombre d'historiens, romanciers, librettistes, et sa beauté troublé les plus grands peintres de son époque (Bellini, Giorgione, Dürer, Titien...) et bien au-delà. La vie romantique de cette " Fille de la République de Venise " se déroule dans la deuxième moitié du XVe siècle et au tout début du XVIe. Elle s'inscrit successivement dans le cadre prestigieux de la Venise de la Renaissance, alors à son apogée, puis dans la lointaine Chypre, dernier royaume franc fondé au Levant par les Lusignan, une famille de chevaliers poitevins, enfin dans la petite principauté d'Asolo, en Vénétie, où la reine sera exilée et animera une Cour renommée dans toute l'Italie. " Caterina contre Venise ", tel pourrait être aussi le titre de cette biographie où s'entremêlent complots, trahisons, tueries, intrigues politiques et amoureuses. Avec en toile de fond l'agonie d'une dynastie et l'apogée d'une république, le portrait d'une femme belle et fière qui, en épousant malgré elle le dernier des rois Lusignan, ne cessera de lutter pour son bonheur et sa survie.

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Je viens d'en finir la lecture...
Biographie historique et romancée de la belle (?) Caterina Cornaro. Tout savoir sur son destin hors du commun.
Se lit comme un roman d'aventure avec en prime la justesse et les précisions historiques,
marque de fabrique d'Amable de Fournoux, auteur en 2002, dans la même veine, de "Napoléon et Venise".
Stef* sur le
forum le 28/09/06

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Éditions : Zurfluh

Venise faute de mieux

Adrien De Vries

 

Présentation de l'éditeur :  Le principe de la narration subjective, où l'auteur fait parler Monteverdi à la première personne donne parfois des résultats contestables, où la pensée de Claudio Monteverdi est ainsi restituée au style direct, mais l'écriture et la vivacité des évocations rendent prenant l'intérêt de cette contribution romanesque qui s'appuie cependant sur des faits authentiques. A défaut d'être musicien à Rome où le pape Paul V demeure sourd à ses offres de service, c'est Venise, patrie de la modernité qui accueille le plus grand génie du XVIIème musical. Le dernier chapitre restituant Monteverdi dans "sa" ville, est le plus réussi. En plus d'un portrait troublant d'un vieillard habité jusqu'à la fin par l'idée d'une œuvre parfaite, l'écriture évoque aussi la ville et les mœurs vénitiennes à son époque. Lecture passionnante.

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Evil or Very Mad

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Voilà un ouvrage au premier abord bien intéressant qui devrait ravir tous les mélomanes du Campiello
(j'en connais au moins une...Joëlle si tu nous lis! Wink) ,
ainsi que les amateurs de biographies dévouées aux célébrités vénitiennes...
Stef* sur le forum le 12/04/08

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Éditions : Loubatières

Andréa Tron, le maître de Venise

d'Anne Queruel

Présentation de l'éditeur :  Lorsque naquit Andréa Tron en 1712, Venise se remettait avec difficulté de deux siècles de guerres incessantes contre l'ennemi turc. Son trésor était vide, son empire avait disparu. Enveloppée dans un magnifique isolement, elle s'éloignait doucement de la réalité, remplaçant le goût du risque et les victoires maritimes par l'attrait du jeu et la poursuite effrénée des plaisirs.
La formation particulièrement poussée du jeune patricien, son sens aigu de l'Etat, sa compétence acquise au cours de missions diplomatiques en Europe, lui firent appréhender très jeune les problèmes économiques et politiques qui paralysaient la Sérénissime. Gentilhomme des Lumières, ami et admirateur de Montesquieu, il fut soutenu par sa femme Caterina qui animait un salon littéraire de haute volée, fréquenté entre autres par Goldoni et les frères Gozzi.
Devenu procurateur de Saint-Marc, il s'attacha à restaurer la confiance financière et à moderniser les institutions et l'université tout en combattant avec force les tentatives de rébellion contre la puissance du Conseil des Dix, seul garant à ses yeux de la primauté de l'État.
Andréa Tron mourut en 1785, douze ans avant la fin de la République de Venise, une fin programmée dont il pressentait dès le milieu du siècle, l'arrivée inéluctable. Toute son action politique, même dans ses aléas les plus contestables, n'eut qu'un but : permettre à Venise de durer.

Anne Quéruel, diplômée d'histoire, est passionnée par le XVIIIe siècle et les personnages hors du commun, souvent méconnus, qui le traversent. Elle est l'auteur d'un ouvrage consacré au général-baron Jean-Marie Vergez, Le Bigourdan oublié (Le Capucin, 2004) et d'une biographie romancée de Louis-Hector de Ségure (Loubatières, 2007), sorte de Cyrano pyrénéen, espion du roi Louis XV.

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Fort honnête biographie d'un des hommes les plus importants du 18e siècle vénitien. Il était surnommé el paron, et faillit bien être élu doge mais refusa de corrompre les barnabotti.
Lecture facile et agréable qui nous replonge dans la grande et la petite histoire de la diplomatie de la politique et des intrigues vénitiennes.
Finalement les biographies de Vénitiens en français sont plutôt rares, celle-ci m'a un peu fait penser à celle de Marcantonio Barbaro dans La Vie d'un patricien de Venise au seizième siècle, de Charles Yriarte, paru en 1874 et prédécesseur de Tron de deux siècles.
Vous pouvez y aller...
Véra da Pozzo sur le forum le 06/03/08

Très très intéressant, cet ouvrage
La clairvoyance d'Andréa Tron quant à l'avenir de la Dominante fait froid dans le dos Sad Jusqu'au bout il aura lutté pour tenter d'éviter ce grand naufrage, sans être jamais vraiment entendu........
Cet homme a dû se sentir très seul durant sa longue vie politique, respecté, certes, mais si peu écouté!
Joëlle sur le forum le 13/03/08

Je viens d’achever cette excellente biographie pour laquelle je m’étonne que si peu de commentaires aient été faits !!!
Je voudrais dire tout le bien que j’en pense : d’abord, le style, simple, élégant et fluide, c’est un vrai plaisir de lecteur. Véra vous a posté les premières lignes, elles reflètent bien le ton du livre.
Une évocation riche en descriptions de la vie vénitienne d’un grand patricien au XVIIIème siècle, le palazzo Tron qui surgit devant nous dans toute la beauté de son décors réanimé, les jardins, les fêtes somptueuses, mais aussi la vie politique, la vie économique, la société, les menaces extérieures, la diplomatie européenne, la vie d’ambassadeur à La Haye, à Paris, à Vienne, tout cela décrit avec précision et vivacité, sans une trace de pédantisme : quel plaisir de lire un texte aussi limpide et parfaitement explicatif sans un sous entendu ou un présupposé d’universitaire satisfait de lui même.
La conclusion, concise, est remarquable : elle brosse un portrait net, sans en occulter les faiblesses, d’un homme exceptionnel, brillant, érudit, ouvert aux idées des lumières, traditionnaliste et réformateur, administrateur éclairé et grand homme d’état. Son erreur fut de croire que le salut de Venise ne pouvait venir que du patriciat : il voulut le changer, le moraliser, lui redonner le gout du risque sur les grands bateaux comme au temps de la gloire, le patriciat ne le voulut pas …
Blandine sur le forum le 16/03/09

C'est mon livre de chevet du moment et je suis tout aussi emballé que Blandine.
Merci à Vera de nous l'avoir déniché : sa présentation l'année passée m'avait donné envie !
Bandjo sur le forum le 16/03/09

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Éditions : Calmann Lévy

Dona Leon sans Brunetti

De ... Dona Leon

 

Présentation de l'éditeur :  On connaissait Donna Leon en Simenon vénitien, en auteur des enquêtes du commissaire Brunetti, mais pas en Américaine à Venise ni en essayiste engagée. D'une écriture caustique, elle traite de la musique, de l'homme, de l'animal, de l'Amérique, des livres et de son lieu de résidence depuis vingt-cinq ans, sans complaisance aucune. Jamais elle ne sombre dans le cliché de carte postale : en Italie la dolce vita côtoie la mafia. Elle dépeint sa vie avant Venise ou ses voyages à travers le monde avec le même ton drolatique, la même acuité de regard. Ce recueil d'articles, écrits de 1972 à nos jours, nous révèle une femme telle qu'on la pressent à la lecture de ses romans policiers - une dure à cuire avec un sacré sens de l'humour -, au travers de ses variations sur la bureaucratie à l'italienne, la liberté à l'opéra, les bus saoudiens, les groupies de Lady Diana, les bons plans pour écrire un polar, le mâle italien, « ce macho de jour qui rentre le soir aider à faire la vaisselle », le dimanche matin des taupes, le New-Yorkais convenable, marié, homosexuel ou les deux, les funérailles de sa mère, la meilleure façon de tuer…

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mouais, ce côté détaché et pince sans rire de la chère Donna, amuse mais agace aussi un peu selon moi...
Véra da Pozzo sur le forum le 01/03/07

Donna est très pince sans rire.
Réputée plutôt snob par beaucoup de vénitiens et ceux qui l'ont lu en Anglais ou en Allemand sont effectivement choqués et disent qu'elle n'a rien compris à la société italienne.

Je préfère et de loin Michael Dibdin et Aurelio Zen, beaucoup plus proche à mon sens de la réalité des choses que les scénarios édifiants et politiquement corrects à la Leon où les criminels sont tous des avocats, des notaires, experts-comptables ou des banquiers. Bref ce qui reste de bourgeoisie locale, tristement provinciale.

Même s'il est vrai que ces gens-là sont horriblement conformistes, très faciles à caricaturer, vivent de rentes de situation et sont encore plus snob - au carré. Mais de là à en faire des tueurs en série il y a une certaine "forzatura".

Ce qui me fait penser chez Donna Leon à de l'humour au second degré, un peu comme dans ce vieux film - je crois que le titre est "Le magnifique" - où Belmondo joue un écrivain de polars style 007 ou SAS - et fait mourir dans ses aventures ses plombiers, électriciens, banquiers, policiers et éditeurs qu'élimine son double.
On voit qu'elle règle ses comptes.

Je continue cependant à lire ses livres qui décrivent assez bien l'atmosphère de Venise et le personnage de Brunetti sympathique.
Pietro sur le forum le 04/03/07

Je ne suis pas une fan de Mme Leon. J'ai jadis commencé un de ses romans qui avait rapport à la Fenice je crois pour finalement ne pas dépasser le cap des 50 pages. J'ai par la suite essayé d'en choisir un autre mais aucune des 4e de couverture ne me faisaient envie... Voilà que paraît ce recueil d'essais (enfin, textes courts). Je me suis décidée à le lire et je dois dire que pour le moment j'aime bien. Je trouve ça sympathique et léger et même drôle. Peut-être me risquerais-je à lire un roman...
Quelqu'un aurait-il une suggestion?
Livia sur le forum le 12/08/07

De mémoire j'avais bien aimé Mort en terre étrangère car il traite d'un sujet qui nous concerne tous, la disposition clandestine des déchets dangereux plus particulièrement ceux radioactifs et les tentatives
de camouflage Twisted Evil. C'est un sujet qui nous concerne tous et qui n'est pas abordé très souvent je pense.

Do
sur le forum le 13/08/07

Brunetti, désolée, je ne l'aime pas, il ne m'est pas sympathique... j'ai calé sur le 3ème ou 4ème livre.
Il y en avait un avec un passage dans le Frioul, celui-là, ça allait, ça devait être le 1er que je lisais, j'y trouvais mon compte (mais je ne retrouve plus le livre)... un autre à la Fenice... et le reste, je ne sais plus...à Pelestrina ? Des fois, quand je suis trop en manque de Venise, ça me prend l'envie d'en ressortir un, mais au bout de quelques pages... je cale... et j'envoie promener Brunetti et toute sa famille... et sa secrétaire... et son chef désagréable... dommage ça se passe pourtant à Venise

Zen
sur le forum le 15/05/08

Pour en revenir à Brunetti, j'ai pu lire toutes ses aventures avec divers degrés de satisfaction...
Des hauts et des bas... Le dernier, De sang et d'ébène, m'a bien plu...
Stef* sur le forum le 15/05/08

Je n'ai pas encore lu "De sang et d'ébène"...mais les 2 précédents m'avaient plutôt ennuyée! Crying or Very sad
Sinon, je les ai tous lus et j'avais bien aimé le 1er: "Mort à la Fenice"...
Attention Dominique M. que votre femme ne fasse pas une overdose!
Si elle les lit les uns derrière les autres, je crains qu'elle ne s'en lasse vite! Confused
Martine sur le forum le 15/05/08

Si certains D.L...sont intéressants...faut les déguster épisodiquement... Rolling Eyes Laughing
j'avais aimé "Mort à la Fenice.." " Des amis hauts placés"...et "Une question d'honneur"..
Barocco sur le forum le 20/05/08

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Éditions : Livre de poche

Les papiers de Jeffrey Aspern

Henry James

 

Présentation de l'éditeur :  Le secret. La mort. Ce sont sans doute les deux clés de toute l'œuvre de Henry James. En ce sens, Les Papiers de Jeffrey Aspern est peut-être le plus exemplaire de ses romans.
Dans un palazzo de Venise, à moitié en ruine, la vieille miss Bordereau n'en finit pas de mourir. Elle a été, dans sa jeunesse, le grand amour de Jeffrey Aspern, célèbre poète anglais, et la rumeur veut qu'il lui ait légué de nombreux manuscrits inédits. Le narrateur, qui écrit un livre sur Aspern, est prêt à tout pour les acquérir. Prêt à tous les mensonges, toutes les bassesses, toutes les ruses, y compris tenter de séduire la malheureuse nièce de la vieille dame. Mais il n'a pas mesuré la force de celle qui, au fil des pages, devient peu à peu le plus redoutable des adversaires.
On a souvent considéré ce livre envoûtant comme l'un des ancêtres du roman « à suspense », où le secret à préserver est aussi d'ordre mental. Tout l'amour, toute la vie d'un être se jouent en quelques instants dans le silence. Et puis le silence se brise et, avec lui, la vie de celui qui le gardait.

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À propos d'Henry James, je suis en train de terminer Les papiers de Jeffrey Aspern... Je me demande si je ne devrais pas le lire en anglais, je n'ai pas du tout aimé le style en français et l'histoire m'a quelque peu ennuyée... Quelqu'un l'a-t-il lu?
Livia sur le forum le 09/06/08

Oh, Livia...justement, je me disais que je n'avais rien dit de ce livre, (Les papiers de Jeffey Aspern) terminé il y a une quinzaine de jours...et moi, en revanche: j'ai beaucoup aimé!
Un petit côté désuet qui m'a plu...une intrigue...que l'on imagine, aucun des personnages, finalement, n'est vraiment sympathique: que ce soit la tante: dictatoriale; la nièce, un peu niaise (peut-être un peu rouée?); le narrateur, calculateur...néanmoins, il s'en dégage une atmosphère. Beaucoup de choses ne sont pas dites...
Je ne lis pas assez l'anglais pour en reconnaître la subtilité! Mais franchement, Livia...quand on n'aime pas...c'est pas grave...pourquoi insister?!...
Martine sur le forum le 09/06/08

Tout comme vous Martine, j'ai également goûté avec beaucoup de plaisir ces fameux papiers
Stef* sur le forum le 09/06/08

Je n'ai pas été subjuguée par ces "papiers là"...je n'ai pas honte de le dire....j'ai lu, depuis, des histoires bien plus passionnantes
Danielle sur le forum le 09/06/08

Barocco coeur

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Éditions : Gerhart Ellert

Le lion de saint Marc

de Gerhart Ellert

 

Présentation de l'éditeur : 

Roman historique...
L'écrivain par la bouche du doge Enrico Dandolo nous livre sa vision romancée de la pseudo quatrième croisade...et du sac de Constantinople.

 

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Le vieux doge, émouvant sous la plume d'Ellert, parvient à nous faire oublier que finalement ce sont des hommes portant la Croix qui facilitèrent la tâche des Ottomans pour infliger au monde chrétien des dommages incalculables ...encore palpables aujourd'hui.
Stef* (sur le forum le 2 mai 06)

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Éditions : Payot & Rivages

Dans Venise la rouge

Bernadette Chovelon

 

Présentation de l'éditeur : 

" La postérité répétera nos noms comme ceux des amants immortels qui n'en ont plus qu'un à eux deux, comme Roméo et Juliette, comme Héloïse et Abélard ", écrit Alfred de Musset à George Sand le 2 août 1834. Il est pourtant rentré seul de Venise, y laissant sa compagne de voyage avec un nouvel amant...
Un an plus tôt, le 19 juin 1833, le poète aux boucles blondes, vingt-trois ans, et la romancière aux yeux de velours noir, de six ans son aînée, se sont rencontrés au cours d'un déjeuner organisé par Buloz, leur éditeur. Quelques semaines de marivaudage littéraire entre ces deux écrivains déjà fort célèbres ont fait naître l'une des passions les plus célèbres - et les plus orageuses - du dix-neuvième siècle. Sans doute se soldera-t-elle par un échec sentimental, mais elle inspirera à Musset La Confession d'un enfant du siècle, et à Sand les Lettres d'un voyageur, Consuelo, Elle et Lui...

Bernadette Chovelon, professeur de littérature à l'université de Grenoble, est notamment l'auteur de George Sand et Solange, sa fille (Christian Pirot, 1994) ainsi que de La Chartreuse de Valldemosa. George Sand et Chopin à Majorque, en collaboration avec Christian Abbadie

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Ou les amours de Sand et de Musset ...au fait , elle a vécu ailleurs qu'au Danieli.
Quelqu'un pourrait-il me situer la maison dans laquelle elle a vécu sa romance avec Pagello ... je crois que c 'est du côté de San Fantin .Edda et moi, nous préparons déjà notre séjour à Venise et comme nous avons encore bien des choses à découvrir 
Danielle  (sur le forum le 28 avril 06)

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Éditions : Payot - Rivages

Pietro Querini
Les naufragés de Röst

par Benjamin Guérif

Présentation de l'éditeur :  Ce récit épique se fonde sur l’authentique journal de bord du véritable Querini, personnage passionnant hors du commun, ainsi que sur les témoignages recueillis auprès de marins survivants. Grâce au pouvoir d’évocation de l’auteur, à son talent de conteur, le lecteur, captivé, vit intensément chaque instant (la tempête, le naufrage, le froid, la mort, la survie sur des îles désertiques, les saisons boréales…). Le roman est aussi extrêmement littéraire de par la qualité rare de son écriture, d’une beauté classique à la façon d’un récit de voyage ancien.

Mais ce livre est bien plus qu’un roman d’aventure historique, c’est un texte subtil, les rapports entre les protagonistes, le fond historique (un moment charnière de l’Histoire avec la fin du Moyen Age) sont évoqués avec finesse.

Enfin, Pietro Querini est une réflexion sur l’humanité, l’altérité (le monde " civilisé " à la rencontre d’un monde soi-disant barbare), la possible existence d’une microsociété idéale (partage, générosité).

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Les quelques libraires que j'ai interrogés ne le connaissaient pas avant de tapoter sur leur engin et de toute façon, il faut le commander pour l'avoir.
Pourtant les éditions Rivages augurent d'une certaine qualité.
Quelqu'un connait-il ? Mais moi, ça me tente bien de plus que cela rappellera quelque chose à plusieurs d'entre nous. C'est à partir du livre "Naufragés" que l'auteur a construit son récit.
Véra da Pozzo sur le forum le 26/09/08

Confused Confused Confused Confused
Bon alors :
Nous avions avec les rapports d’époque de Querini le capitaine, de Fioravante et Michiel matelots, la trame d’une aventure maritime exceptionnelle. La rencontre entre la civilisation la plus sophistiquée avec la plus primitive dans l’occident du XVème siècle.

J’attendais d’un écrivain, qui plus est, historien, qu’il mette en scène l’organisation d’un tel voyage, qu’il nous apprenne comment ils étaient financés, assurés … et surtout, surtout ; qu’il nous fasse « vivre » cette odyssée … je voulais avoir froid, faim, peur et espérer avec eux … Je voulais partager la vie des marins à bord d’un navire vénitien en 1431 !!!

Mais hélas, Benjamin Guérif n’est pas Patrick O’Brian. Rolling Eyes
C’est mou, lent, sans surprise, à aucun moment on n’arrive à s’identifier avec les personnages …
bref : Guérif n’est pas un conteur. (quoi qu'en dise son éditeur)
Oubliez ce bouquin,
et relisez les textes originaux traduits du vénitien par Claire Judde de Larivière dans « Naufragés » ci-dessous
Jas sur le forum le 22/10/08

Je suis pas loin de penser comme Jas, je n'ai pas terminé le bouquin, mais ça manque singulièrement de peps et d'info sur la vie des marins au 15e s.
Pour le moment je suis déçu, pourtant quel beau récit cela aurait pu faire...
Véra da Pozzo sur le forum le 22/10/08

Certes, certes, le début est plus que laborieux et sans intérêt. On se pose même la question de l’utilité de certaines scènes … Mais le récit prend vraiment de l’ampleur par la suite, et on assiste à cette lente, terrible et inexorable chute vers un inconnu qui recule toujours et encore. Quand Jas dit qu’il voulait ressentir ce que les marins avaient ressenti dans ce voyage vers l’abîme, je trouve que l’évocation est forte et vraie.
Le moment le plus terrible, peut être, reste quand ils arrivent enfin sur l’île du bout du monde, et que l’île s’avère pire encore que l’océan … vous verrez la fin.
J’ai vraiment été très déçue, au début, mais je crois qu’il vaut vraiment la peine d’être lu jusqu’au bout !
Aller, un peu de courage …
Blandine sur le forum le 22/10/08

Oui Blandine, je l’avais remarqué Wink
Le premier tiers est un laborieux devoir de remplissage à éviter Evil or Very Mad … commencez page 97.
En effet, la tempête semble réveiller l’auteur quelque peu, mais même ainsi, Rolling Eyes ce roman n’apporte pas grand-chose par rapport aux documents d’origine qui ont au moins le mérite d’être d’émouvants témoignages direct.
Non, tout bien pesé, je persiste et signe : cette entreprise de récupération est un … naufrage. Laughing
Entre les deux, pas d’hésitation, je choisi « Naufragés »
Jas sur le forum le 22/10/08

heu, c'est que moi, je n'ai pas lu les documents d'origine Embarassed
Blandine sur le forum le 23/10/08

D'accord Razz
Je me posais la question justement, en effet pour un lecteur qui n'a pas connaissance des documents d'origine, la trame de cette épopée est suffisamment dramatique pour retenir l'attention malgré la médiocre adaptation de l'auteur.
Jas sur le forum le 22/10/08

Je viens d’achever les récits des Naufragés. Oui, bien sur, après cette lecture, on a un autre regard sur le roman.

En fait ce que je reproche maintenant à Benjamin Guerif, c’est d’avoir complètement transformé Querini : on ne peut pas dire « le personnage de Querini », parce que Guerif oublie quelque peu qu’il a été un capitaine au XVème siècle et que, dans son récit, il montre un visage radicalement différent de celui proposé par le roman.
Le « personnage » du roman, glacial et taciturne a une répugnance profonde pour Venise et son retour lui semble insupportable. Quérini dans son récit apparaît beaucoup plus attachant et, au-delà de l’histoire du naufrage, nous donne un témoignage remarquable sur ce que pouvait penser du monde, de la vie, de lui même, des rapports entre les personnes ,de son rôle de capitaine, un noble vénitien en 1430. D’ailleurs, la confrontation entre les deux témoignages est vraiment très intéressante, l’autre récit, celui de Fioravante et Michiel se plaçant sur un tout autre registre.

Pour répondre à Jas quant à la force d’évocation du récit de Querini, et bien je trouve qu’il nous entraine à sa suite avec beaucoup d’émotion : le détail de ses souffrances et de sa peur est suffisamment explicite pour qu’on ressente avec lui les épreuves qu’il a traversées ! Il apostrophe à plusieurs reprise le lecteur, ce qui me semble être tout à fait nouveau dans les récits de cette époque. Quelle aventure extrême !
Blandine sur le forum le 10/11/08

 

Éditions : Anacharsis

NAUFRAGÉS

par Pietro Querini Cristoforo Fioravante & Nicolò de Michiel

Présentation de l'éditeur : 

Des Vénitiens en Chine, soit ; mais en Norvège ! Partie de Crète pour les Flandres en avril 1431, la nef Querina n'y accosta jamais, balayée par une tempête qui, durant cinq semaines, la fit dériver toujours plus au nord. Quittant l'embarcation folle dans une simple chaloupe, les marins échouèrent sur une île déserte au large des îles Lofoten où les onze survivants furent secourus un mois plus tard, en février 1432. Captivants et terribles, les deux témoignages, divergents et complémentaires, du marchand Pietro Querini, capitaine du navire, et de deux officiers de bord, Nicolo de Michiel et Cristoforo Fioravante, ont une force et une capacité d'émotion stupéfiantes. Une première traduction qui révèle un chef-d'oeuvre d'autobiographie. Ph.-J. C.

Traduit du vénitien par Claire de Larivière

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Le Monde des livres du 27 avril 2006.

Naufragés.
"Au mois d'avril 1431, Messer Pietro Querini, de Venise, appareille de Candie, en Crête, à destination des Flandres, avec 68 compagnons et associés. Après avoir traversé la Méditerranée et remonté la façade Atlantique, sous les pires auspices après la mort, avant même l'embarquement, du fils aîné de Querini, le navire, au moment d'entrer dans la Manche, est emporté par une tempête. L'effroyable histoire des marins vénitiens dans les mers froides commence.
Pendant des semaines, leur bateau va se désagréger peu à peu, emporté par des vents contraires et secoué par une formidable houle. Si bien que, dans le froid de plus en plus mordant et l'obscurité croissante de l'hiver boréal, l'équipage évacuera le navire à bord de deux barques. Ce seront là d'autres semaines de terreurs et de privations, de désespoir, d'angoisse et de mort : lorsque, au début de janvier 1432, la terre est en vue, il ne reste plus que 16 personnes agonisantes dans une unique embarcation. Mais rien n'est encore terminé. L'île sur laquelle ils se trouvent est nue, déserte et inhospitalière. Un mois durant, les survivants vont se terrer dans un abri de fortune autour d'un maigre feu. Avant qu'ils ne soient saufs, cinq autre compagnons vont encore trépasser. En réalité, les tempêtes les ont jetés sur les rivages des Îles Lofoten, au nord de la Norvège ! La petite communauté de pêcheurs de l'île voisine - aux mœurs simples et affables que les naufragés crurent sorties tout droit du Paradis terrestre - les accueillera et leur permettra, le printemps venu, de retourner à Venise.
Les deux récits présentés ici de ce naufrage singulier, nous viennent du capitaine du navire, Pietro Querini, pour l'un, et pour l'autre de Cristoforo Fioravante, marin, et Niccolò di Michiel, secrétaire de bord. Ces voix, multiples, se font écho, disent et redisent le froid, la terreur, la faim et la soif, puis se complètent, s'éclairent les unes les autres pour nous permettre finalement de saisir, dans leurs divergences de tons, tout le poignant de leur aventure. Dans des récits aux allures à la fois d'action de grâce et de rapports de navigation, tous parlent de leur peur abyssale devant la catastrophe imminente avec une sincérité confondante. La parole en surplomb du délicat capitaine gentilhomme, homme d'instruction plus que d'aventure, se conjugue avec celle, plus prosaïque, des marins de métier, et leurs narrations, juxtaposées, se chargent d'une épaisseur, d'une densité peu communes : l'aventure de ces Vénitiens du XVe siècle, errants comme des âmes en peines dans les mers fantomatiques du Nord, devient au bout du compte une rencontre avec la peur universelle et primitive de chacun face aux ténèbres de l'Océan.
Naufragés est un livre que l'on pourrait à bon droit compter au nombre des « histoires de marins », avec ceci de particulier qu'elle prend place au Moyen Âge, qu'elle est le fait de Vénitiens échoués en plein hiver boréal à des milles de leur destination, et que de cette mésaventure a finalement éclot une découverte culinaire : les survivants ramenèrent à Venise la morue des Lofoten, ou stock-fish, et c'est ainsi que naquit le Baccalà alla Vicentina, que la « Confraternité du Baccalà », à Vicenza, non loin de Venise, déguste et fait connaître encore aujourd'hui avec passion."

En passant l'auteure est spécialisée sur la Venise du Moyen Âge, je suis tombée sur son CV en faisant mes recherches. Intéressant.
Livia  (sur le forum le 27 avril 06)

N’abordez pas ce livre comme un roman au risque d’en être déçu, quoique j’y aie trouvé la même tonalité que le début du Robinson Crusoé de De Foe.
C’est un témoignage, un captivant document d’époque (1431)  Jas

Pour répondre à Jas quant à la force d’évocation du récit de Querini, et bien je trouve qu’il nous entraine à sa suite avec beaucoup d’émotion : le détail de ses souffrances et de sa peur est suffisamment explicite pour qu’on ressente avec lui les épreuves qu’il a traversées ! Il apostrophe à plusieurs reprise le lecteur, ce qui me semble être tout à fait nouveau dans les récits de cette époque. Quelle aventure extrême !
Blandine sur le forum le 10/11/08

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Éditions : Seuil

Lumière de la lagune

Hanns-Josef Ortheil

 

Présentation de l'éditeur :  Par un soir de chasse sur la lagune embrumée, le comte di Barbaro fait une étrange découverte. Dans les roseaux s'est prise une barque ou gît un jeune homme entièrement nu et d'une fabuleuse beauté. Apparemment mort, l' " enfant sauvage " finit par se réveiller, sans pouvoir cependant se souvenir de ses origines. Une fois recueilli dans le palais du comte, Andrea manifeste l'étonnant don d'observation qui fait de lui, peu à peu, un dessinateur et un peintre génial. La jeune Caterina Nardi, voisine du comte, aimée de lui en secret, remarque le jeune homme et en fait, après son propre mariage avec le frère du comte, le sigisbée officiel admis par la société de l'époque. Celle de la Venise du XVIIIe siècle finissant, avec ses intrigues, son faste, sa vie foisonnante et surtout sa lumière, ses lumières. Flammes de l'amour tragique et couleurs somptueuses enveloppent cet étrange génie qui préfigure Turner.

Hanns-Josef Ortheil, né à Cologne en 1951, est l'auteur de quatre romans et de plusieurs essais. Après Les Baisers de Faustina consacré au séjour de Goethe à Rome en 1786, ce deuxième roman s'inspire librement de la Venise du XVIIIe siècle finissant et préfigure le genre du peintre William Turner.

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J'ai mis la main sur ce roman (mais ne l'ai pas encore lu)...extrait de la presse:

Il fallait qu'un jour un Allemand se décide à guérir ses lecteurs de la morbidité de son prestigieux aîné, Thomas Mann, à propos de Venise. C'est chose faite avec le roman délicat et lumineux de Hanns-Josef Ortheil. On connaissait la passion italienne de cet auteur de 54 ans depuis Les Baisers de Faustina (Seuil, 2001), consacré au séjour de Goethe à Rome en 1786. Mais ce voyage dans la lumière de la lagune, à la fin du XVIIIe siècle, fait d'Ortheil un des très raffinés Vénitiens de la littérature contemporaine. Ce ne sont pas seulement les péripéties, les histoires enchevêtrées de la famille di Barbaro et de la famille Nardi, très habilement construites et menées, qui font la réussite de ce livre. Ni même l'étrange Andrea, merveilleusement beau, que le comte di Barbaro découvre un soir de chasse, gisant dans une barque, apparemment mort, et qui va revivre, aimer, et surtout peindre à Venise ­ - Ortheil fait de lui un artiste préfigurant Turner et lui prête, en anticipant, certaines observations de John Ruskin sur la peinture vénitienne.
Josyane Savigneau - Le Monde du 27 mai 2005
Livia (sur le forum le 12 avril 06)

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Éditions : Abbeville

"La femme du vénitien"

Bantock, Nick
 

Présentation de l'éditeur : 

 "L'étrange et sensuelle histoire d'un voyageur de la Renaissance, d'un ordinateur et d'une métamorphose. Sara s'ennuie au musée où elle travaille à restaurer des tableaux, jusqu'au jour où un mystérieux correspondant, par message électronique interposé, lui propose de l'aider à retrouver des miniatures indiennes disparues. Sara se lance dans l'aventure, dont nous prenons connaissance par l'intermédiaire de son journal électronique. Au bout de sa quête, elle trouvera l'amour."

 

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J'ai l'impression que ce livre" la femme du Vénitien" est "un peu" particulier.
Je ne sais pas si je vais aimer ...quoiqu'il en soit, le livre, en lui même est bien beau.
Danielle (sur le forum le 20 mars 06)

Bonjour Danielle,
je serais curieuse d'avoir tes impressions sur le livre de Bancock (auteur dont j'apprécie particulièrement l'esthétique (artistique évidemment, la présentation)). J'ai ce livre depuis le mois de novembre mais je n'ai pas encore eu le temps de le lire... Livia

Chère Livia,
Hier soir, je me suis installée, bien à l'aise sous la couette, avec l'intention de mettre à profit ma soirée pour découvrir mes nouveaux achats littéraires.
j'ai pris en main" La femme du vénitien"....un beau livre, bien composé, les illustrations sont très raffinées.....j'ai commencé à lire....et je n'ai plus su m'arrêter. J' ai été séduite dès la première page , j'avais envie de savoir quel genre d'intrigue ce livre allait développer.
J'ai bien aimé le scénario très original (cet échange de courriels m'a fait penser à Venise.net...)....la langue est belle, à la fois raffinée et bien dans l'air du temps: la jeune femme s'exprime très librement dans son journal alors que son "courrier" est plus policé.

Plus brièvement, je dirai que c'est une belle recherche ...un beau cheminement....On devine bien sûr que l'héroïne va s'épanouir au fil des pages...
C'est une très belle histoire d'amour et d'accomplissement....qui traverse le temps.  Danielle  (sur le forum le 21 mars 06)

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Éditions : Pimientos

"Venise au fil des mots"

par Gabriella Zimmermann

 

 

Présentation de l'éditeur : 

Florilège de textes sur Venise, pour marcher dans les pas des grands auteurs (Aragon, Balzac, Chateaubriand, Flaubert, Musset, Proust, Stendhal, Malraux etc...) dans la cité des doges. A lire avant, pendant ou après vos visites...

 

 

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nouvelle acquisition qui vient compléter mes rayonnages vénitiens;
c'est une anthologie et un guide littéraire sur Venise.
un de plus me direz-vous.
Oui mais cet ouvrage est vraiment bien fait et original puisque à travers dix circuits, le lecteur redécouvre la Bellissima à travers les plus belles pages de la littérature française consacrées à la Sérénissime depuis 5 siècles. ( chaque chapitre étant illustré d'un plan).
En fin de livre, un glossaire, Venise pratique, bibliographie par auteurs, index des lieux et éléments cités

un livre à lire avant pendant et après vos séjours lagunaires. 
Véra da Posso
sur le forum le 08/03/06

Au fil des mots".... un peu déçue Confused
Ticha sur le forum le 23/02/07

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Éditions : Pimientos

Venise au fil des temps

par Gabriella Zimmermann

 

Présentation de l'éditeur : 

Second volet d'un diptyque vénitien, cet ouvrage vous propose de découvrir les plus belles pages de l'histoire de Venise à travers la littérature occidentale, les témoignages de voyageurs de passage dans l'illustre cité et quelques coupures de presse relatant les tout derniers événements.
Il s'agit donc d'une histoire essentiellement subjective et généralement confidentielle, dont le fil se déroule au sein d'une temporalité toute particulière, souvent vécue et retracée à la première personne. Un fil qui vous conduit en douceur dans les méandres de cette ville-État stupéfiante, et vous révèle les splendeurs et misères de cette incomparable courtisane...

Gabriella Zimmermann vit et travaille à Venise, son lieu d'élection.

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Encore une fois, l'auteure fait preuve d'originalité, bravo pour son travail de compilation.
l'histoire de Venise est divisée en 10 chapitres suivis d'un bel appareil de notes, d'une chronologie, d'une Venise en chiffres et bien sûr de la bibliographie, base de ce bel ouvrage.
Véra da Posso sur le forum le 23/02/07

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Éditions : du Gref

Hôpital Cendrillon

Chantal Robillard

Présentation de l'éditeur :  Une journée "culture à l'hôpital" : deux jeunes intervenants, comédiens et musiciens, vont lire en musique des textes aux malades. Un public inhabituel, qui souffre, physiquement et souvent moralement. Ils ont justement choisi comme thème le conte de Cendrillon. De service en service, des grands prématurés aux personnes âgées, ce seront des variations tantôt gaies, tantôt graves sur ce thème qui parle de la maltraitance.

Des textes pour rêver, des textes pour penser. Un voyage à travers les époques, les pays. Les registres de langue aussi : surveillez donc les voyelles qui font parfois l'école buissonnière ... un voyage pour oublier quelques minutes, quelques quarts d'heure, la souffrance de chacun d'entre nous.

Avec humour et humanité, Chantal Robillard nous dresse dans ce roman un portrait de nos misères, de nos espérances. A l'hôpital, précisément, où elles sont ravivées, où l'intime est confronté à la multitude et à la douleur de se reconstruire.

Née en Auvergne, Chantal Robillard vit à Strasbourg. Elle est conservatrice en chef et conseillère pour le livre et la lecture à la Direction régionale des affaires culturelles d'Alsace.
Elle publie régulièrement nouvelles et poèmes dans diverses revues, elle signe ici son troisième livre.

Chantal Robillard, Campielliste de fraîche date, s'est rapidement intégrée à la joyeuse équipe du Forum

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" I merletti di Cenerentola "  Titre d'une des nouvelles de cet ouvrage, est une variation sur le thème de Cendrillon transposé dans la Venise actuelle ... actuelle ?  ... Dans un langage clair ne manquant pas de poésie, Chantal nous entraîne par d'imperceptibles glissements dans un récit où réalité, fiction, hier et maintenant s'interpénètrent fugitivement ... jusqu'à une révélation qui va ravir, j'en suis certain, plus d'une Campielliste  ;-)
Jas ..... voir sur le site    Mais aussi : "Le deviseur du Monde"  et  "Le Doge et la Sirene"  son blog :
http://chantalrobillard.over-blog.com/

Martine coeur

 

 

 

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Éditions : Timée

La conspiration Bosch

D'Yves Jégo et Denis Lépée.

Présentation de l'éditeur :  1510. Dans la Florence flamboyante de la Renaissance, la ravissante Gabriela Benci supplie un Léonard de Vinci vieillissant d'achever le portrait de sa mère disparue. Au même moment, dans le duché de Brabant, une série de meurtres terrifiants concentre tous les regards sur le grand peintre Hyeronimus Bosch. Sans le savoir, Gabriela est déjà plongée au coeur d'une effroyable machination. De Milan à Venise, du royaume de France au palais du Vatican, commence pour elle une enquête aussi dangereuse que fascinante.
 

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Je viens juste de le repérer en librairie. On annonce un passage de ce roman se passant à Venise et le grand Jérôme cher à Danielle.
Ca commence comme ça : la nuit ...une grille qui claque ...des bruits étranges ...un cri "muet" de stupeur ...une ombre capée menaçante ...un mort déjà peut-être...
hop chapitre suivant ...c'est sûr, ça donne envie de poursuivre... Very Happy
Toute ressemblance avec le début d'un best-seller récent....
Ce livre coûte 21 euros je crois. 
Wagon-Lits
  (sur le forum le 27 mars 06)

BOSCH.... La Conspiration..... Commentaires
Ce qui est bien avec le roman dit historique, c'est qu'il "peut" parait-il puisqu'il est "roman" prendre ses aises avec l'Histoire... Soit...! .
Je vais vous livrer un petit secret... Je tente depuis quelques temps d'écrire quelque chose, bien sur sur Venise et bien sur en partie au XVIème siècle.... Et ce qui me terrifie et m'empêche d'avancer... c'est la PEUR DES ANACHRONISME .....
Et ce livre-là en est bourré... Même si les auteurs s'excusent à la fin de quelques "fruits de leur imagination".... retrouver mes chers Léonard, Michel-Ange, Giorgione, Raphaël, réunis, complotant dans la même pièce pour envoyer Bosch au bûcher..... Shocked Rolling Eyes ; puis Léonard (pauvre pépère), à la fois en Inspecteur Colombo, puis en preneur d'otage sanguinaire ... Rolling Eyes  puis la jeune héroïne qui "admire la remarquable architecture du Ponte Rialto".... en 1510 Rolling Eyes  près de 80 ans avant sa construction (premier projet en 1524, rappelons-nous..., ça rappelle le film sur Véronica Franco et le coucher de soleil sur la Salute, vous ne trouvez pas??); ça, ils ne s'en sont pas excusés, les auteurs ...Par contre, Philippe de Habsbourg a droit à quatre années de vie supplémentaires Shocked Bref, un Giorgione la gorge tranchée.... Quelques maisonnettes sur l'ile de Murano Shocked  ...Tout cela, vous l'aurez compris, laisse un goût bizarre.... Mais pourquoi ai-je tant de scrupules ???Amateurs de polars tout à fait irrationnels... allez-y... Les autres.....
Wink  gardez vos 21 euros... 
Ticha  (sur le forum le 27 mars 06)

Danielle Laughing

Labeuquette Razz

Martine coeur

 

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Éditions : Fayard

L’Autre Venise

Predrag Matvejevitch
traduit du croate par Mireille Robin et l’auteur

Présentation de l'éditeur :  Sculpteur de lumières ou tailleur d’ombres-? Predrag Matvejevitch n’a pas peur d’affronter les évidences, car il sait pouvoir les retourner. Déjà avec la Méditerranée (Bréviaire méditerranéen, Payot-Rivage, 1995), il avait osé un bréviaire qui, après l’immense galion historique jadis écrit par Fernand Braudel, avait transformé le regard porté sur ce milieu du monde.
Dans le sillage du bréviaire, Matvejevitch s’empare de Venise avec le même art du fragment. Grâce à son étonnante capacité à rendre visible ce qui ne se voit pas, il nous donne à lire un texte étonnant. Jamais il ne tente de raconter l’histoire de Venise, jamais il n’esquisse la moindre envolée lyrique que cette ville a déjà usée jusqu’à la corde. Il se saisit simplement d’un détail et, à partir de là, tout s’éclaire. Il nous fait entrer dans une autre Venise lorsque, simplement, il raconte ses multiples variétés de pain. “Ondistinguait les quartiers – les sestieri – à l’odeur de
leur pain…
Cette érudition savoureuse est un enchantement. Le voyage immobile, que l’auteur a été obligé de s’imposer durant plusieurs mois, se transforme en une échappée belle vers la Sérénissime,
là où personne ne semble jamais être allé. Au terme de son périple, l’auteur s’interroge : “Je
me suis souvent demandé si Venise avait suffisamment la nostalgie d’elle-même.” Son récit n’est pourtant jamais nostalgique, même s’il sait que “les mots s’oublient, les choses perdent leurs noms, les crépuscules n’ont plus les couleurs d’antan”. En passeur de merveilles qui se tient bien loin du joli et de tout pittoresque, Matvejevitch nous donne
en fin de compte une belle leçon de littérature, à partir d’une simple leçon de choses. Mais tout l’art consiste à voir dans les interstices et à savoir restituer les fragments d’une ville en une constellation
restée jusqu’ici cachée parmi les ombres. “Les particularités des cités, notamment de celles qui sont proches de la mer, résident ou se dissimulent souvent dans leurs ombres. On ne saurait pénétrer dans l’intimité d’une ville, et de Venise en particulier, si on les contourne ou néglige.” Sous cette plume, les ombres deviennent lumières-!

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Reçu hier matin et terminé cette nuit. ....un beau récit très intimiste qui ne nous apprend rien de bien nouveau mais qui s'attache à tout ce qui fait la Venise mineure ( chère à mon coeur)....une belle plume au service d'une ville que l'auteur connaît bien ...et qu'il aime ..tout simplement avec douceur....et modestie, ce commentaire n'engage que moi....bien sûr.
Danielle  (sur le forum le 19 janvier 06)

J'ai lu ce livre l'an dernier et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. J'en relis d'ailleurs des passages de temps en temps. Un livre de chevet indispensable pour tous les amoureux de Venise.   Livia

c'est exactement ça, Livia, et je ferai certainement comme vous....je vais le consulter souvent car j'ai beaucoup aimé son ambiance...et puis, il foisonne d'anecdotes qu'on aime à lire et relire... Very Happy   Laurett

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Éditions : du Rouergue

"Seule Venise"

de Claudie Gallay

 

Présentation de l'éditeur : 

A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C’est l’hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge l’arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera renaître en elle l’attente du désir et de l’autre. Dans une langue ajustée aux émotions et à la détresse de son personnage, Claudie Gallay dépeint la transformation intérieure d’une femme à la recherche d’un nouveau souffle de vie. Et médite, dans le décor d’une Venise troublante et révélatrice, sur l’enjeu de la création et sur la force du sentiment amoureux.

 

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Petite suggestion de lecture : "Seule Venise" de Claudie Gallay
C'est un roman où, à l'approche de Noël, des personnages plutôt hétéroclites se rencontrent à Venise, dans une pension de famille : une fille un peu paumée (la narratrice), un vieux Prince Russe, une danseuse et son fiancé, un libraire solitaire amoureux des mots... Chacun tisse avec Venise des rapports très personnels. Venise révèle la face cachée des âmes... En plus c'est bien écrit!  Parfait pour les amateurs de Venise hivernale... Quelqu'un l'a-t-il déjà lu?
Vincent
(sur le forum le 05 sept 05)

J'ai beaucoup aimé cette ambiance intime, genre dimanche au coin du feu, avec des personnages sympathiques. Ce livre est très fluide et se lit "trop vite" comme disent les plus jeunes ....
C'est peut-être ce roman qui m'a donné envie de voir Venise en hiver et nous avons donc aussi choisi mi novembre.... Wink Wink donc j'emmène les bottes après avoir lu la consigne de Jas dans une autre rubrique, je crois !
Chris (sur le forum le 20 sept 05)

Ce bouquin m'a un peu déroutée au début par son style un peu ..disons spécial ...mais ensuite je ne l'ai plus lâché et j'ai beaucoup aimé cette atmosphère et cette intrusion dans la Venise brumeuse et froide ..à l'extérieur ..mais chaleureuse entre les êtres ...une belle histoire attachante
Barocco  (sur le forum le 13 oct 05)

Macha  Razz

 

 

 

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Éditions : Phébus

Un Vénitien chez les Moghols

de Niccolo Manucci

Présentation de l'éditeur :  Après Marco , Niccolo
En 1653 , Niccolo Manucci , agé de quinze ans , s'embarque clandestinement sur une tartane à destination de Smyrne , en Turquie . Très vite découvert , il échappe à la mort grâce à l'intervention d'un lord anglais qui le prend à son service ...
Le livre est le récit fidèle et le plus souvent sans fioritures romanesques ( la mort de sa femme tient en trois lignes , celle de son plus fidèle ami en une seule ) de plus de cinquante années de tribulations en Asie . A l'époque , pas question de tourisme , voyager c'était à tout moment se mettre en danger de mort !
Cela commnce par la Turquie et ses moeurs barbares . Niccolo découvre le peu de considération et même la servitude et le mépris que doivent subir ses frères chrétiens . Il continue en Iran qui lui apparait un tout petit peu plus civilisé et après la mort de son protecteur s'installe en Inde malgré tous les dangers . Il y sera canonnier ( à l'époque , l'Orient est en retard en matière d'artillerie et les soldats européens sont très recherchés pour leur bravoure et la précision de leur tir .)
Il participe à de nombreux combats . Les princes moghols , dominateurs mahométans du pays , passent leur temps à faire la guerre , à intriguer , à se trahir , à ravager et à pressurer le pays majoritairement hindouiste . Ils savent utiliser les capacités des Européens et en particulier celles de Niccolo qui sera le confident et l'ami des plus grands et même leur ambassadeur , couvert de cadeaux un jour , jeté dans un cul de basse fosse le lendemain . Il rendra de grands services comme médecin (autodidacte) . Il soignera gratuitement les plus pauvres et bénéficiera de la gratitude des uns et des autres . Pourtant il ne se fait aucune illusion .
" Ils n'ont rien à offrir , dit-il , qui séduise l'Européen et lui inspire l'envie de vivre parmi eux . Le pays ne vaut rien au corps et encore moins à l'âme : pour le premier , comment pactiser avec ce qui-vive constant qui vous contraint de garder les yeux grands ouverts car vous ne pouvez jamais rien prendre argent comptant , vous devez toujours envisager le pire et croire le contraire de ce qui se dit . Oui , vraiment , le proverbe local ne ment pas , qui affirme : " Bons mots , mauvaises actions .""

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Un livre passionnant dans lequel la réalité dépasse largement la fiction . On ne peut s'empêcher de penser au fameux "Livre des Merveilles" de Marco Polo , la fantasmagorie en moins ... 
Danielle
  (sur le forum le 7 sept 05)

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Éditions : Gallimard

LA BULLE DE TIEPOLO

Philippe Delerm

 

Présentation de l'éditeur : 

 «Toute une foule, vue de dos ou de profil, assistant à un spectacle invisible. Au loin, la mer. Une facture surprenante. Des personnages saisis dans des attitudes familières au cours d'une scène publique. Mais le vrai secret, c'était le personnage grimpé sur un tabouret et qui tient à la main une longue badine, ou une espèce de perche, dont l'extrémité atteint le centre de la scène. Quel sens donner à son geste ?»

 

 

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Je viens de lire la critique (bonne) de
"LA BULLE DE TIEPOLO" de Philippe Delerm (Editions Gallimard)... Quelqu'un en a-t-il entendu parlé. Ou mieux, lu ??? Depuis la déception du "Piéton de Venise"... Je ne me jette plus la tête la première... Ça fait cher, à force !
Ticha  (sur le forum le 16 mai 05)

je viens de lire dans la revue POINT de VUE..une petite analyse critique du dernier livre de Philippe Delerm...je vous la livre...
Un critique d'art français et une jeune auteure italienne se rencontrent autour d'un tableau découvert aux Puces. Apparemment anodine, la toile leur est précieuse à tous deux pour des raisons différentes mais également valables.
A Paris puis à Venise, ils enquêtent ensemble, percent quelques secrets(y compris les leurs), partagent un peu de joie. Plus qu'à l'histoire proprement dite, plus qu'aux personnages eux -mêmes, le charme du texte teint au climat. Une atmosphère en demi-teinte, pudique mais non dépourvue de force. Une atmosphère, surtout, où le détail, qu'on confond souvent avec l'anecdotique, révèle la véritable valeur des choses.
Philippe Delerm, on le sait, affectionne la qualité discrète des "plaisirs minuscules". Dans ce court roman tout imprégné de Proust, il développe un peu plus son esthétique du ténu, de l'impalpable, du fugace. Parfois trop didactique, "La bulle de Tiepolo" n'en est pas moins la plupart du temps un juste, un très juste milieu entre le sérieux de la théorie et la légèreté ambitieuse de la rêverie
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Barocco 
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Embarassed  Euh.... Pour tout dire.... Je n'avais pas résisté à la tentation plus de 24 heures.... Pas ma faute... Je tombais toujours dessus, chez le libraire, sans le faire exprès...... Bôf ! ..... Ouaip ! ..... Moi, je veux bien gagner 10,90 euros pour si peu.....(de pages).... On dira "GENTILLET" ......  Ticha

Je viens de commencer la lecture de ce petit livre et je dois dire que pour le moment ça me plaît. On y parle pas mal du campo situé près du Campiello (campo Santa Margherita). Y'en a-t-il d'autres qui l'ont lu ? 
Livia
(sur le forum le 20 août 05)

...il était dans le rayon nouveauté de la bibliothèque communale, je n'ai donc pas hésité à le prendre.
La bulle de Tiepolo
donc... c'est du Philippe Delerme pur et tendre qui contraste certainement beaucoup avec le style beaucoup plus direct et parfois plus "gore" d'une Amélie Nothomb (que je lis également) pour prendre un autre exemple de littérature, mais qui n'est pas pour me déplaire... loin de là.
En fait, je crois que j'y trouve ce que je cherche dans tous les livres que j'ouvre... un support à faire fonctionner mon imagination, une possibilité nouvelle de rêver et non une description crue d'un monde qu'il suffit d'ingérer sur n'importe quelle "mauvaise" chaîne de télévision.
- C'est pas une critique, ça, Albert(o) !
- Bon, ben... pour résumer : si vous chercher de l'action, des descriptions chirurgicales et des mystères à rebondissement, vous serez déçus. Dans ce cas précis, dirigez-vous plutôt vers la série noire car ce petit livre n'est tout au plus qu'un instant de vie saisi au hasard d'une rencontre.
Le reste n'est qu'une question de goût !  

Albert(o) (sur le forum le 20 août 05)

Danielle Laughing

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Macha Razz

Martine Sad

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Éditions : Gallimard

La Fraga

Danièle Sallenave

 

Présentation de l'éditeur :  Venise, 1893. Le passé glorieux de la ville est derrière elle, mais sa beauté dégradée demeure saisissante ainsi que la vie intense des quartiers populaires. Il ya là de quoi changer un destin, faire basculer une vie.
Fille d'un pasteur de Nouvelle-Angleterre, Mary Gordon est venue à Venise avec la jeune fille dont elle est la gouvernante. Au moment de quitter la ville, ses couleurs, ses odeurs, la façade ruinée de ses palais, son histoire partout présente, elle a une révélation : elle ne repartira pas. Retrouver la Nouvelle-Angleterre  ? Épouser un pasteur  ? Tel est son destin de jeune femme douée, cultivée, mais pauvre

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"La fraga"
Tout chaud...tout chaud le dernier livre de Danièle Sallenave!
"Venise 1893..."..il ne m'en fallait pas plus pour craquer...La suite on appréciera à la lecture.
Par contre, je suis en train de lire un roman de François Pédron pas tout jeune (le roman!)...1991 chez Albin Michel: "Véronica, la vénitienne"... L'histoire romancée d'une des plus célèbre courtisane de Venise.
Un réel plaisir pour les sens!
"Obligée de devenir courtisane pour payer au Turc la rançon qui sauvera son frére"...Et pourquoi pas?
Beaucoup de suavité, un soupçon d'érotisme...le tout s'envole dans un vocabulaire "de la mort" Laughing
Vous saurez tout sur les moeurs et l'éducation de ces belles de nuit...ainsi que sur leurs soupirants de l'époque, leurs manies, leurs phantasmes...suivant la nationalité Laughing
L'ombre immense du Titien colorant le quotidien de la rousse héroïne. Je ne suis qu'à la moitié...mais quel délice Laughing
Stef* (sur le forum le 11 août 05)

Lu dans "Point de vue " de cette semaine...
Bridget Jones ..au temps des puritains.
Le XIXe siècle, période rigide et puritaine par excellence est le cadre parfait des destins romanesques. A Venise alors que s'étirent lentement les dernières années du siècle, Mary Gordon, une gouvernante au service de la fille de riches négociants bostoniens, est sur le point de fêter ses trente ans. Un âge fatidique à l'époque. Pour la jeune femme, fille d'un pasteur de la Nouvelle Angleterre, ce sera une renaissance. Un vers de la Traviata, entendu un soir à la Fenice, fait basculer son destin:"L'amour est le souffle de l'Univers".
Ce qui n'est qu'une intuition, perçue à travers les odeurs, les couleurs et la vie bruyante de la Sérénissime, va peu à peu se transformer en certitude. La vie a mieux à offrir qu'un sage mariage avec un pasteur américain ! Sa décision est prise : elle ne retournera jamais à Boston.
Dès lors la jeune femme découvre toutes les libertés que son éducation lui avait interdites. La plus importante d'entre elles sera sa vocation de peintre. A l'image de la cité des Doges ouverte sur la mer et l'Orient, Mary absorbe les multiples influences étrangères ,se laissant imprégner par l'esprit de modernité et de rébellion qui souffle dans les grandes capitales européennes. Cet apprentissage artistique et amoureux l'emmènera jusqu'à Vienne, où elle étudie l'Art nouveau avant de revenir à Venise, mûrie, totalement délivrée de ses fantômes et de ses chaînes.

Prix Renaudot pour Les Portes de Gubbio en 1980 , Danièle Sallenave règle sa machine à remonter le temps avec la précision d'une magicienne...

Alors Steph...on attend ton avis éclairé et reposé...... Rolling Eyes  Wink    Barocco

Je viens de terminer..La Fraga"..........c'est dire que ce roman m'a plu car je l'ai lu presque d'une traite.........Au fil des pages, on suit les déplacements de l'héroïne dans Venise, on situe l'histoire..et puis ...enfin je parle de mon "ressenti" (sais pas si le mot existe Shocked ).....j'avais envie de voir les tableaux de Mary......et si en tapant son nom sur Google????????? Very Happy Wink
Un beau livre........une belle histoire de femme..courageuse et particulière Very Happy
Danielle
(sur le forum le 11 août 05)

Zen Sad

Macha Razz

 

 

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Éditions : Seuil

 Petit guide sentimental de Venise

Paolo Barbaro.

Présentation de l'éditeur :  Qui n'a pas rêvé d'avoir pour compagnon de voyage à Venise un vrai connaisseur qui le guide dans le labyrinthe? Parce ce qu'il aime sa ville plus que tout au monde, Paolo Barbaro a écrit ce «petit guide sentimental» à l'usage des visiteurs qui ne se satisfont pas d'un week-end hâtif dans la cité des doges. Ce sont les Vénitiens de souche qui apparaissent dans ces pages, avec leur tracas et leurs bonheurs, leurs émerveillements qu'ils partagent avec nous, leurs protestations contre la dégradation de leur ville. Grâce à quelques cartes précieuses, un glossaire, un index, nous voici parés pour nous aventurer le long des canaux dérobés, dans les ruelles qui échappent au flux des touristes. Et nous écoutons la voix d'un grand écrivain qui accepte de livrer ses secrets pour nous faire mieux connaître et aimer sa ville, pour nous convaincre d'y revenir et, qui sait, d'y vivre.

Sur l'auteur:
Paolo Barbaro, Ennio Gallo de son vrai nom, est originaire de Vénétie et vit à Venise. Comme nombre d'autres écrivains italiens réputés, citons ici Primo Levi ou Emilio Gadda, Paolo Barbaro partage sa vie entre l'écriture littéraire et l'exercice d'une profession technique, il est en effet également ingénieur spécialisé en hydraulique. Ce qui du reste explique de son angle d'attaque de Venise qu'il explore depuis les années 1980 à travers l'écriture littéraire.

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J'ai commencé ce bouquin il y a peu donc je ne vous en dirais pas grand-chose hormis que ça s'annonce assez bien... Paolo Barbaro, l'auteur, vénitien de naissance, revient vivre à Venise après plusieurs années 'd'exil" professionnel si j'ai bien compris. Mais ce que je trouve étonnant, c'est qu'en lisant ce livre, je fais souvent le rapprochement avec Jas. J'avais même souligné ça dans mon message mais j'ai effacé en me disant que ce n'est qu'une impression...C'est pas un roman, c'est pas un guide, c'est mieux que le Vircondelet (moins pompeux). Quelqu'un peut-il en parler??????? 
Joëlle
  (sur le forum le 7 sept 05)

TITE JOËLLE.... C'est bien, tu commences à découvrir les "arcanes" du Campiello, comme me disait Danielle, il n'y a pas si longtemps.... Le "Petit Guide Sentimental", comme les Lunaisons Vénitiennes et tous les livres de Paolo Barbaro, sont pour nous, les campiellistes, des "must" incontournables depuis bien longtemps.... Il est ingénieur hydraulique, et ne s'appelle pas du tout Paolo Barbaro....... Si tu visites bien le site de JAS... tu trouveras son vrai nom.... Bonne lecture.... Ce livre est à apprendre PAR COEUR... Wink Wink Wink Wink   Ticha

Mon impression:
Ce livre aurait pu s'intituler «Chronique de la vie ordinaire à Venise». Barbaro nous promène avec lui dans sa vie de tous les jours, dans les calli, les campi, sur les rii et sur la lagune. On est donc loin de la Venise touristique. C'est la Venise des petits détails qui trop souvent passent inaperçus.
«Chacun a son image, son rêve, son idée... Venise engendre par nature une myriade d'images, réelles, et reflétées, les plus disparates, de la transparence à la confusion, au renvoi, au rejet, à l'envoûtement. Elle multiplie les comparaisons avec les autres villes, différentes pour chacun de nous; elle crée continuellement les tensions les plus étranges, souvent opposées, impensables ailleurs.» p.151  
Livia
  (sur le forum le 7 sept 05)

J'aime beaucoup , Livia , la seconde partie de votre évocation .
Et j'aime cette Venise froide , âpre et inhospitalière tant il est vrai que pour qu'un peuple , à l'instar des arbres , donne ses plus beaux fruits - ceux de la civilisation - , il faut le contraindre , lui imposer de fortes coercitions .
Rien dans la facilité .
La douce Venise n'en fut pas vraiment exemptée . Gérard

Je réveille un bien ancien post !

Je viens juste de lire « le petit guide » de Paolo Barbaro.

Effectivement Joëlle et Ticha j’ai les mêmes sentiments que l’auteur, cette inévitable nostalgie. Je crois que ce livre s’adresse avant tout aux vénitiens, j’en avais la gorge serrée à certaines pages …

Mais le déplacement des habitants des centres historiques urbains vers la périphérie, n’est pas un phénomène uniquement vénitien, il est identique dans toutes les anciennes métropoles de la vieille Europe.
En 60 ans les territoires de Venise situés en terre ferme, (Mestre pour faire simple) sont passés de 20.000 habitants à 200.000 actuellement si l’on ajoute le Lido en fait la commune de Venise n’a perdu qu’environ 7.000 habitants ces 50 dernières années.

Ma note : coeur  Jas (sur le forum le 19/08/2013)

 

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Éditions : L'Infini

Immersion

Alain Fleischer

 

Présentation de l'éditeur :  À Venise, ville indéfiniment plongée dans ce que les photographes appellent un bain d'arrêt – entre révélation et fixation des images –, le narrateur, David Fischer, est à la recherche d'une histoire dont on ne sait s'il doit la retrouver ou l'inventer. Il rencontre là deux figures essentielles : celle du vieux maître à penser, l'éternel survivant (le prince juif Avigdor Sforno), et celle de la jeune maîtresse perdue, l'éternelle revenante (une nageuse praguoise en qui il voit la réincarnation d'une noyée de Buenos Aires : Stella). Le premier n'est là que pour disparaître, après avoir survécu à tout, remettant enfin son destin entre les mains de son biographe. La seconde, après être réapparue, n'est là que pour survivre – vivre plus – en se dédoublant encore, pour déjouer le double, ou la doublure, que son amant voit en elle.

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Ma période préférée de l'année!!
J'ai rapidement repéré un roman qui semble se passer à Venise. En voici un extrait :
« Toujours on meurt de ce que l'on a vécu. Et toujours, vivre n'est que survivre à ce dont on n'est pas mort. Parce que cette ville, depuis des siècles, flotte entre deux eaux plus encore qu'elle n'émerge, avec ses noyés, les Vénitiens, elle et eux prêts à l'engloutissement définitif d'un jour à l'autre,
Venise est la capitale de l'humanité survivante... » : le livre dont je suis venu chercher ici le point de départ, ou alors la suite, le prolongement, pourrait commencer ainsi, se dit David. Une autre entrée, ou une autre continuation serait celle-ci : « C'était quand j'étais vieux, maintenant je suis trop jeune pour me souvenir de tout cela... » 
Livia
( sur le forum le 2 sept 05)

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Éditions : Paris

Lady Pirate

Mireille Calmel

 

Dans la série Lady Pirate..."La parade des ombres"...grosse brique de 492 pages...Mireille Calmel (Le lit d'Aliénor, Bal des loups) entraîne pour sa deuxième aventure, l' héroïne à. ..Venise Laughing
La période de congé brûlant à nos portes ...cela devrait être pour le moins assez délassant.
J'espère qu'il ne faut pas avoir lu le premier pour saisir l'affaire.
quoiqu'il en soit....j'ai pas pu résister Laughing Laughing Laughing
Qui lira, verra!

Stef*  (sur le forum le 27 juin 05)

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J'ai suivi une émission il y a quelques semaines sur Europe 1, qui avait comme thème ce bouquin. L'auteur ne m'a pas emballée ( je redoute un peu cette littérature de bonne femme, pleine de clichés) mais le récit m'a tout de même paru bien documenté. Donc, Stef*** à toi de jouer et de te lancer....Tu nous diras Razz Razz Razz Razz   Joëlle

Joëlle, ton impression, après lecture, est mienne.
Psychologie abrégée, rapports entre les protagonistes entendus et attendus...
Malheureusement l'épilogue les agite tous et non ...le contraire.
N'en reste pas moins une juvénile épopée de pirates et...(bonheur) de salutaires embruns qui ont délavé les quelques souvenirs boucanés de ma trop brève existence seychelloise.....  Stef*

 

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