Rallye du Campiello    2006/2007

Questionnaire 2

Mais quittons Chioggia.
Le 11 avril 2006, grande première sur le Campiello :
Publication en épisodes d'une nouvelle de Chantal Robillard : "I merletti di Cenerentola"
 

Question 7 : * Quel est ce rio que j'ai choisi pour illustrer l'extrait suivant :

"Cependant, le suiveur a dû prendre par une autre ruelle car juste après les vertes ferronneries du pont de l’Académie, en s’engageant dans les venelles du Dorsoduro, la jeune fille perçoit de nouveau le même pas régulier, calme, décidé, qui suit son mouvement.

Lorsqu’elle se retourne, personne."

Rio San Vio

dans les plans interactifs

Chantal aime bien brouiller les cartes ... le mystérieux "suiveur" est multiple

Question 8 : A quels personnages vous fait penser le "suiveur" ?

Corto et
le juif errant de "l'amant sans domicile fixe"

En avril, refonte totale de la bibliothèque ...
Ce tableau illustre avec force ce qui fut la malheureuse odyssée d’un  navire vénitien et de ses matelots. Le valeureux capitaine qui a échappé à la tourmente a laissé son nom gravé dans la pierre , dans le froid et bien loin de Venise.

Question 9 : * Quel est le nom de ce capitaine  ?

Pietro Querini   (dans la biblio sous le titre "Naufragés")

Question 10 : Qui a peint ce tableau ?

 Francesco Guardi

Certes les Vénitiens sont passés maîtres dans l’art de travailler cette fragile matière qu’est le verre. Mais il est une autre  matière, aussi fragile, qu’ils surent exploiter avec un talent qui suscita l’étonnement et l’admiration des plus grands.

Question 11 :  De quelle matière s’agit-il  ?

Le sucre :

 Les Vénitiens avaient construit une raffinerie de sucre industrielle qui leur permettait une production importante qui générait de plantureux bénéfices. Les vénitiens les plus riches appréciaient les confiseries très élaborées. Lorsque la duchesse d’Este se rendit à Venise en 1493, elle fut conviée à un repas comportant 300 mets tous réalisés en sucre .En 1573, une réception plus ostentatoire encore fut organisée pour la venue d’Henri III.  1286 objets étaient disposés sur la table, y compris le pain, les couverts, les nappes, les serviettes , tous avaient été façonnés en sucre filé

Si vous avez eu la chance ou l'opportunité de parcourir l'enceinte de l'Arsenal, vous n'aurez pas manqué d'y remarquer une belle gargouille de marbre qui vous accueille " bouche grande ouverte".

Question 12 : Cette "belle tête" avait une fonction particulière. Quelle fonction ?

"Dévidoir de cordages"

Cette gargouille est utilitaire autant que décorative. Par sa bouche béante, la corderie délivrait des cordages aux navires en cours d’armement dans le canal voisin. Non seulement le procédé accélérait le gréage, mais il empêchait aussi les cordages de s’emmêler.

Sitôt  sortie des ateliers de l’arsenal, cette belle quinquérème , construite selon les plans de Vettor Fausto l’architecte naval le plus renommé , rallia la flotte vénitienne patrouillant en Crète. Mais elle connut un sort désastreux qui lui valut un surnom qui fait froid dans le dos. Le bateau fut bientôt désarmé et ce modèle fut abandonné. Malgré cet échec, Fausto continua à servir dans l’Arsenal comme charpentier de navires.

Question 13 : Quel surnom donna-t-on à ce bateau ?

" Le charnier "

Ce bateau fut surnommé «  le charnier ». En effet, la tempête le secoua à un point tel que l’amiral commandant la flotte, Gerolamo de Canal, n ‘osa pas faire dresser les tentes qui protégeait l’équipage en temps normal, de peur qu’en donnant prise au vent elles ne fassent chavirer le navire..Beaucoup de rameurs moururent sous la pluie glacée, serrés les uns contre les autres sur leurs bancs étroits

Sur la brillante toile de fond de l’histoire de Venise au début du XVe siècle, on peut suivre sa petite saga personnelle, histoire à la fois banale et passionnante, plus clairement que la vie de bien des personnages plus illustres. En parcourant les pages où, il explique les risques calculés qu’il prenait, on entrevoit avec quelle soudaineté un homme peut s’enrichir et quels tourbillons peuvent le ruiner.

Ruiné et sous le coup de la disgrâce paternelle, il devint « archer de la dunette » sur les galères marchandes de l’Etat. En cette qualité, il apprit le commerce et la navigation, se lia avec des négociants voyageurs. Il sut aussi tirer profit de la formation juridique ouverte aux jeunes nobles. Il devint agréé d’Etat auprès d’un tribunal de commerce.

La première page de son premier livre de comptes indique qu’il possédait 1600 ducats lorsqu’il se lança dans sa propre aventure commerciale.

Un palais sur le Grand Canal porte son nom.

Question 14 : Qui est ce commerçant audacieux ?

Andrea Barbarigo 

Précédente          Index du rallye          Suite...