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Ouvrages présentés sur cette page
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Venise la Sérénissime et la mer

Casanova l'admirable

Venise aux deux visages

Les amants de Venise

Le manuscrit de la Giudecca

Carnet vénitien

L'ange de miss Garnet

Les derniers jours du Titien

Le manteau Fortuny

Le secret de l'automate

La courtisane de Venise

Livia Grandi

Dictionnaire amoureux de Venise

Le désir et la poursuite du tout  

REQUIEM VÉNITIEN 

La Rage au bout des mots

Le livre disparu 

Les mémoires de Giorgione 

L'amant sans domicile fixe 

 

Éditions : Lafond

Le secret de l'automate

Robert Löhr

Présentation de l'éditeur :  1770. Un automate-joueur d'échec défait un à un tous les plus grands joueurs des cours d'Europe... Un roman palpitant tiré d'une célèbre escroquerie du temps des Lumières.

Jeune romancier de 33 ans qui s'est frotté aux métiers de journaliste, de scénariste, de dramaturge, d'acteur et de marionnettiste avant de devenir écrivain, l'Allemand Robert Löhr signe ici un palpitant roman qui nous plonge dans le monde féérique du temps des Lumières, un peu comme le fit Patrick Süskind avec le Parfum.

L'histoire en quelques mots : en 1770, à la cour du château de Schönbrunn, devant l'impératrice Marie-Thérèse, un automate-joueur d'échecs vêtu comme un Turc met échec et mat un joueur de qualité... Mais quel est donc ce prodige qui marque la victoire de la Machine sur l'Homme, du robot sur le cogito humain ? En réalité, il conviendrait d'aller voir qui se cache à l'intérieur même de l'automate créé par le prodigieux Wolfgang von Kempelen pour comprendre la supercherie...
Il s'agit du nain Tibor, joueur surdoué qui croupissait en prison à Venise avant que Kempelen ne lui propose la liberté en échange de quelques services sur les tables d'échec des plus grandes cours d'Europe...
Deux hommes, donc. L'un, minuscule et misérable, exploité et invisible dans les entrailles de l'automate ; l'autre, acclamé et sans scrupules, libre-penseur ivre de gloire, impitoyable arriviste. Jusqu'à ce que l'escroquerie ne soit découverte par deux femmes et que ce couple maudit ne volent en éclat...

Lu

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Razz

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Evil or Very Mad

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SUPERBE...MAGNIFIQUE...oui, vraiment Vera...sans toi, je n'aurais pas pensé à acheter ce livre...alors que c'est une petite merveille ( bien sûr...je n'engage que moi! Wink ) Merci donc. Je viens de passer un merveilleux moment de lecture... Pour qui aime les bons romans...je le conseille fortement... Le site donne envie, non? Wink
Maintenant...oui , Stef...: encore quelques jours...et à nous 2, baron Corvo!!!
Martine sur le forum le 19/02//07

Livre très agréable ... tous les ingrédients d'un vrai Dumas
Je l'ai dévoré après les pistes à La Plagne Cool
Minuscule critique : la projection dans le futur (dernière partie d'échec en Suisse) tronçonnée tout au long du bouquin m'a obligé à en reprendre la lecture "d'un coup" à la fin pour sa bonne compréhension.
Mais ce fut avec plaisir
Jas sur le forum le 22/03//07

Laurett coeur

Véra da pozzo Razz

 

 

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Éditions : Gallimard

Venise la Sérénissime et la mer

De André Zysberg et René Burlet

 

Présentation de l'éditeur :  Les éditions découverte Gallimard ont consacré un guide historique sur Venise et la mer. De superbes reproductions de tableaux racontent "l'irrésistible ascension d'une république maritime" et "l'âge d'or des galères" ou l'on comprend comment les galères marchandes ont fait bien plus pour la grandeur de Venise que les galères de combat. L'arsenal qui employait 2 à 3000 ouvriers dont deux tiers de charpentiers et de calfats. La terrible bataille de Lépante avec 120.000 soldats, le déclin de la puissance ottomane face aux chrétiens et le début du déclin de la grande Venise qui vient de perdre Chypre, un déclin qui se poursuivra tout le long du XVIIIe siècle. On trouve même dans cet ouvrage de grande qualité, un traité sur la vie quotidienne à bord des galères de la renaissance avec notamment une explication sur la technique que les galériens de l'époque utilisaient pour ramer au mieux.

Lu

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Razz

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Evil or Very Mad

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bien intéressant ce petit bouquin..
je dis petit ..car ..effectivement alors qu'on pourrait s'attendre à un grand livre cartonné..il s'agit d'un petit livre format de poche mais dans un papier de bien belle qualité et agréable à tenir entre les mains!!
dès les premières pages....on se dit.."ahhhhhhhhh zut..alors....si je l'avais eu il y a quelques mois!! Rolling Eyes  "
effectivement on aurait évité quelques recherches tous azimuts...notamment concernant cette question..74..
http://www.campiello-venise.com/rallye_2007/questionnaire_8.htm
et sûrement d'autres...je n'ai pas encore tout lu...
intéressantes et précieuses reproductions de tableaux maquettes....croquis...etc... qui illustrent un texte simple mais rempli de détails historiques et pratiques .
on apprend ainsi plein de choses sur un aspect des plus importants de la sérénissime..
Evidemment un plus grand format aurait mieux convenu pour rendre la qualité iconographique...mais d'autre part..il se compulse et se lit beaucoup plus facilement...et comme vous le faites remarquer..WL..pour le prix..pourquoi s'en priver!!
Barocco sur le forum le 09/06/07

Danielle  Razz

 

 

 

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Éditions : Belfond

La courtisane de Venise

Sarah Dunant

 

Présentation de l'éditeur :  En 1527, Rome est mise à sac par les troupes sanguinaires de l'empereur Charles Quint alliées à celles des protestants allemands. Ayant échappé de peu à la mort, la célèbre et riche courtisane Fiammetta Bianchini prend la fuite en direction de Venise, sa ville natale, accompagnée de son fidèle serviteur, le nain Bucino, avec pour tout bagage des pierres précieuses et un exemplaire des sonnets de Pétrarque. S'ensuit une longue errance à travers l'Italie. Fiammetta est affreusement défigurée. A Venise, elle fait appel à La Draga, mi-guérisseuse, mi-sorcière, afin de retrouver ses charmes perdus. Pendant ce temps, Bucino arpente la cité splendide et dépravée pour vendre diamants et perles afin de rendre à la courtisane sa vie de fêtes et de plaisirs. Mais, le jour où leur dernier et plus précieux rubis est subtilisé, ils se retrouvent sans le sou... Jusqu'à ce que le rusé Bucino découvre un ultime trésor caché, un recueil de sonnets de l'Arétin illustré de dessins érotiques...

Lu

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Evil or Very Mad

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je suis mi -figue mi raisin..pour utiliser une expression d'origine vénitienne...(selon une enigme de Danielle!!)
pour trancher..je dirais plutôt que je suis un peu déçue...et j'espère que d'autres campiellistes pourront donner leur avis...aussi...
je trouve que ce livre n'atteint pas les espérances que la présentation faisait miroiter!!!
début assez ..hart..dans le sanguinolent et ce sont là peut-être les pages les plus "colorées" de ce roman..je m'attendais à quelque chose de plus..flamboyant...l
'histoire est superbe...les héros attachants...l'intrigue bien menée..jusqu'au bout...mais l'écriture est si lourde...on s'embourbe un peu dans les rii ....
l'auteur est excessivement bien documentée...elle mêle personnages imaginaires et réels..on "sent" Venise et les événements qui se déroulent au quotidien sont fort bien décrits..
mais je ne sais pas....ça manque de ..peps..dirons nous!!
en résumé....excellent pour le fond...mais ..pas terrible pour la forme...je ne suis pas restée accroc à lire jusque très tard....je savais poser le livre...quand il le fallait!!!  Laughing
que quelqu'un prenne vite le relais...je suis impatiente d'avoir un avis!!
Barocco sur le forum le 04/07/07

C’est le genre de bouquin piège, qui grâce au mot Venise est acheté par un bon copain qui vous l’offre parce que «tu aimes tant cette ville»...
C’est aussi un livre qu’on oublie tout aussi hâtivement, et dont la trame est d’une platitude qui ferait regretter les reliefs tourmentés de Malamocco.
Cara Barocco, j’aurai dû suivre ma première intuition à la lecture de votre commentaire : Perte de temps alors qu’il y a tant de beaux écrits sur Venise.
Je réclame solennellement la mise à l’index de cette publication par le grand & saint inquisiteur du Campiello.
Bandjo sur le forum le 28/08/07

vous me rassurez Banjo.
j'avais tempéré mon avis...de peur d'être trop négative..mais vous confirmez..le non intérêt à lire ce bouquin.....  bon..tant pis..on a "perdu" un peu de temps..mais on va se rattraper..
Barocco sur le forum le 29/08/07

Mon avis est un peu différent! Embarassed
J'ai bien aimé ce livre...il m'a fait passé un bon moment...et je vous trouve bien sévères! Surprised
L'histoire m'a plu...le début est en effet un peu "sanguinolent"...mais les troupes de Charles Quint ne donnaient sans doute pas dans la dentelle
On se retrouve et on suit les personnages dans les ruelles et campi...l'ambiance de l'époque est bien rendue.
L'affection inébranlable entre les 2 personnages principaux a un côté touchant, malgré "l'amoralité" ambiante!
Seule la fin...quelque peu à "l'eau de rose" m'a un peu surprise...mais peut-être fallait-il un peu de fraîcheur pour terminer?
Non...Bandjo...pas de mise à l'index...ça me semble bien radical!
A chacun de se faire une opinion!
Martine sur le forum le 29/08/07

J'ai terminé hier soir " La courtisane".......
j'ai passé un bon moment de lecture, le style ( mais bien sûr que dire quand c'est une traduction???) m'a plu. L'auteur rend bien l'ambiance qui devait être celle de Venise à cette époque....certains parcours du "petit" personnage sont un peu confus mais peut être est-ce parce que je me suis évertuée à les recomposer avec ma " connaissance" actuelle de la ville.
Le début m'a fait penser à "Rome"....vu récemment à la télé...très très sanguinolent bien sûr...........et après l'impasse du voyage jusqu'à Venise, une intrigue bien menée mais sans vrais rebondissements.
La fin.......me laisse sur ma faim...
Mais, ceci n'est que mon avis et je le redis j'ai passé un agréable moment de lecture.
Je dirais que c'est un roman de vacances...bien documenté cependant et attachant car la ville est omniprésente....
Danielle sur le forum le 19/09/07

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Éditions : Folio

Casanova l'admirable

Philippe Sollers

 

Présentation de l'éditeur :  Casanova est surtout entré dans les mémoires comme un "stakhanoviste du sexe". La postérité a complètement occulté sa profondeur d'esprit et son talent d'écrivain. Philippe Sollers cherche donc à réhabiliter la mémoire du grand libertin et son génie.

C'est dans un français teinté d'italianismes charmants que Casanova écrit son Histoire de ma vie, dont seule une version expurgée n'était disponible jusqu'à très récemment.

Fasciné par cet homme de l'Europe des Lumières, dont la philosophie est de satisfaire aussi bien son corps que son esprit, Sollers explore dans ses courts paragraphes les zones situées entre le mythe littéraire et le personnage historique pour le consacrer comme un écrivain majeur du 18e siècle, incitant les lecteurs à découvrir les écrits de Casanova.

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Evil or Very Mad

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Dans la bibliothèque, j'évoquais, un peu dubitatif, quelques voyelles et consonnes de son "Dictionnaire amoureux".
Pour ce qui est de son "Casanova, l'admirable", comme je l'ai noté dans la même rubrique,
je trouve sa lecture des Mémoires fort savoureuse.
Parents de Venexiana, vous passerez un merveilleux moments avec le Giacomo de Sollers!
Mais bon...comme dans d'innombrables domaines, à chacun ses inclinations
Stef* sur le forum le 10/02/08

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Éditions : Dorval

Livia Grandi
 ou le souffle du destin

Theresa Révay

 

Présentation de l'éditeur : 

Livia Grandi ou le souffle du destin - Theresa Revay
1945. À Murano, la jeune
Livia lutte pour conserver son héritage, les célèbres Verreries Grandi. Elle seule détient le carnet rouge qui renferme le secret du verre chiaroscuro. Pressée par sa famille de vendre, en butte à de lourds soucis financiers et à la misogynie des verriers, Livia
est décidée, coûte que coûte, à prendre sa vie en main.

En Bohême, Hanna met au monde une petite fille dans un camp de réfugiés. Loin d'être un espoir, cette naissance la renvoie à la plus douloureuse des questions : comment aimer l'enfant d'un viol ?

Lu

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Voilà une autre de mes lectures...et j'ai beaucoup aimé!
Là encore: le contexte historique fût une découverte...j'ignorais tout de cet "aprés-guerre" dans les pays de l'est: la Tchécoslovaquie en particulier...Cette répression intraitable...je n'en savais rien, et ne savais rien non plus des souffrances allemandes, en signe de représailles...
L'histoire des verreries de Bohême, de Murano, de Lorraine...
C'est un vrai roman...mais voilà un beau vrai roman comme je les aime...(je vous passe le côté peut-être un peu "roman à l'eau de rose"...mais il ne faut pas s'arrêter à ça!!!....)    Oui...vraiment...j'ai bien aimé!
Martine sur le forum le 22/08/08

Totale osmose comme dirait quelqu'un... Very Happy
Un vrai beau roman, passionnant à bien des égards . j'ai bien aimé ( et oui j'ai presque terminé, je n'ai pas su me retenir Embarassed  ) le développement en parallèle de ces différentes existences qui finissent par se rencontrer, chacune de ces existences ayant sa part de souffrances et aussi de rédemption. Le coté historique est plus que prenant et j'ai, moi aussi, appris bien des choses . L'intrigue amoureuse s'inscrit bien dans cet univers secoué et , il faut bien le dire, douloureux aussi ! Et c'est bien l'amour qui nous conduit au dénouement, fut-il l'amour du verre....et la passion d'un métier
Ah, c'est une vraie bonne lecture qui laissera des traces........
Barocco.....je le passe à Edda et puis je glisse dans "la boîte aux lettres"
Danielle sur le forum le 03/09/08

Barocco coeur

 

 

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Éditions : éditions

Venise aux deux visages

Corine Javelaud

 

Présentation de l'éditeur :  A la suite d’un accident de voiture survenu en Picardie, Paul endeuillé après la disparition de sa femme et de sa fille, choisit Venise pour tenter d’apaiser son immense douleur.

C’est alors que Carla et Sirena, deux sœurs elles aussi rescapées d’un drame de la route, font irruption dans son existence.
Marquée autant que lui par le sort, Carla est convaincue que Paul sera l’homme de sa vie.
A son tour, Sirena succombera au charme du séduisant personnage, lequel perdra la mémoire en des circonstances dramatiques. Sa reconstruction sera longue et semée d’embûches.
Lutte sororale dans une ambiance digne des grandes tragédies grecques.
Qui vaincra ?

Lu

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Evil or Very Mad

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De la baie du Crotoy au Pont des soupirs, Venise aux deux visages est un roman passionnant sur la force du destin et le pouvoir de l’amour. Délicieux et estival...
Dodecania sur le forum le 22/07/08

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Éditions : Plon

Les amants de Venise

Andrea di Robillant

 

Présentation de l'éditeur : 
La fabuleuse histoire des amants de Venise débute avec la découverte, de nos jours, d'un carton rempli de lettres d'amour datant du XVIIIe siècle, oublié dans un vieux palais familial au bord du Grand Canal.
Andrea di Robilant et son père ont déchiffré le code secret des amants pour révéler aux lecteurs d'aujourd'hui la passion entre leur ancêtre Andrea Memmo, grand homme d'Etat vénitien, et Giustiniana Wynne, magnifique jeune fille d'origine anglaise. Cette histoire incroyablement romanesque, digne de Roméo et Juliette, est celle d'un amour interdit dans la Venise libertine de Casanova, où tous les jeux de la séduction étaient permis, et où l'on se dissimulait derrière des masques pour vivre des passions sans limite.

Lu

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Evil or Very Mad

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Très bon récit historique se basant sur des lettres retrouvées par le père de l'auteur qui était le petit fils de la dernière des Mocenigo (ceux de l'actuel musée du costume à San Stae).
Il s'agissait de la correspondance entre Andra Memmo et Giustiniana Wynne.
Ma lecture de ce livre commence à dater un peu, début 2004, mais on se retrouve plongé dans la Venise du XVIIIe siècle.
Véra da Pozzo sur le forum le 23/09/08

Le récit a tenu ses promesses. Est-ce que tu l’as lu, Barocco ?
Pour ceux qui ont lu avec plaisir la biographie d’Andrea Tron, pour ceux qui se sont intéressés à Smith, voici un indispensable complément.
Robilant articule son récit autour des lettres d’Adrea Memmo, retrouvées au Palazzo Mocenigo et celles de Giustiniana Wynne entre 1753 et 1760.
Outre les lettres, les témoignages d ‘époque abondent et les mémoires de Casanova viennent ajouter le piment de scènes … que lui seul sait si bien nous conter !
Alors, voici, mêlés dans des intrigues qui relèvent du roman et qui, pourtant, sont bien réelles, de nouveau, le consul Smith dont Andrea fut le secrétaire …
et qui ne fut pas loin de prendre Giustiniana pour seconde épouse, les missives vipérines de Lady de Montaigu,
le ridotto où l’on se cache derrière les masques, le théâtre et les loges si confortables de l’opéra,
les interminables négociations pour un contrat de mariage, la mère dragon, la maison de Rosa …
Et puis Paris, un fermier général très riche entouré de femmes,
une faiseuse d’ange, les tours de diablotin de Giacomo,
une naissance dans un couvent, la présentation au roi …
Un passage à Bruxelles chez l’aimable Charles de Lorraine, et puis Londres, quelque peu étriquée, la pluie, un beau baron et le retour à Venise, un mariage deux mariages … et la vie qui s’en va. Un tourbillon.
Mais, surtout, il y a Giustiniana … et ses lettres, extatiques, déchirantes, pathétiques, passant du plus fou des bonheurs « ah, si tu savais, Memmo, avec quel excès je t’adore » aux abîmes de la jalousie et de l’absence « je tremble, Memmo, à l’idée que mon trop grand amour ne t’importune : je n’ai que toi … pourquoi ne puis-point te voir ? » jusqu’aux toutes dernières, écrites de Padou « … j’humilie ma vanité, j’anéantis mes attentes, je défais mon amour propre … » Oui, nous sommes bien dans la vie, et non dans un roman.
Un témoignage précieux de la vie au XVIIIème siècle, virevoltant et léger, cruel et dérisoire.
Blandine sur le forum le 07/04/09

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Éditions : Fayard
ou "Livre de Poche"

Le manuscrit de la Giudecca

Yvon TOUSSAINT

Présentation de l'éditeur :  Sous la forme d'un manuscrit retrouvé, l’auteur raconte la vie trépidante de Girolamo Aleandro. Tour à tour recteur de la Sorbonne, chancelier de l'évêque Erard de la Marck, préfet de la Bibliothèque Vaticane, procureur contre Luther à la Diète de Worms, témoin de la capture de François Ier à Pavie, nonce à Venise, il rencontre les monarques, les hauts dignitaires et les humanistes qui illuminèrent la Renaissance.
Dans sa jeunesse, Girolamo Aleandro fait la connaissance de l’humaniste Erasme, qu’il retrouvera tout au long de son parcours et avec qui il entretiendra une relation teintée tantôt d’amour et d’admiration tantôt de haine.
En revisitant la Renaissance et ses personnages marquants, l’auteur offre un passionnant tableau d'une époque effervescente : la prospérité des villes, la pompe des cours, le renouveau de l’art.

Yvon Toussaint est né à Bruxelles en 1933. Licencié en journalisme de l’U.L.B., il a successivement été journaliste, rédacteur en chef et directeur-rédacteur en chef au Soir. Après « Un incident indépendant de notre volonté », « La Mort est dans la ville » et la biographie intitulée « Les Barons Empains », il signe avec « Le manuscrit de la Giudecca » son quatrième roman. Ce roman a obtenu le Prix de Littérature 2004 décerné par le Parlement de la Communauté française de Belgique.

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Evil or Very Mad

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Je termine" Le manuscrit de la Giudecca"........costaud! Une langue d'une grande richesse..un style qui plairait à Alberto...à qui je recommande cet ouvrage ( mais peut être l'a-t-il déjà lu???)Un travail de recherche........qui laisse sans voix.... pour un ouvrage qu'il faut lire , lentement, en s 'imprégnant du contexte....parfois un peu lassant mais..l'auteur s'en explique...
Danielle  (sur le forum le 28 avril 05)

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Éditions : Gallimard,

Carnet vénitien

Liliana Magrini.

Présentation de l'éditeur :  Cet essai sous forme de journal, où la réflexion s'ajoute au tableau, parfois en simple croquis, à la note la plus brève, se situe d'une manière singulière dans l'abondante littérature qu'a inspirée depuis des siècles l'une des villes les plus belles et les plus célèbres du monde : Venise.
Dans ces pages de carnet, dont l'auteur est une Vénitienne de naissance s'exprimant en français, on trouvera une Venise intime, inconnue des touristes, une Venise bourgeoise et artisanale, repliée sur elle-même - une Venise de petites gens, celle des gondoliers et des pêcheurs de la lagune, des habitants des Îles -, une Venise provinciale et difficile.
Toutefois Venise n'est pour l'auteur qu'un prétexte. On ne devra pas s'attendre ici à une recherche du pittoresque pour lui-même. L'ambition de Liliana Magrini ne se limite pas à peindre. «Il en est, écrit-elle, des lieux comme des êtres : certains, on les aime avec mauvaise conscience. C'est parfois le cas pour Venise. Ce n'est pas qu'on ne puisse donner des raisons à cet amour, et même elles abondent : mais il se trouve qu'elles ne sont pas toujours bonnes pour un esprit et un cœur exigeants.» Il s'agit, comme on le voit, d'une méditation poursuivie à travers un charmant décor qui n'est peut-être qu'un mensonge.
«Comme le peintre, elle cerne Venise d'un crayon précis, jour après jour, tout au long d'une année. Mais ses rues, ses campi, ses maisons, ses paysages, ses petits personnages n'appartiennent pas à une cité comme on l'entend d'ordinaire. On s'étonne de les voir si exacts, si présents, alors qu'ils ne surgissent pas d'une ville, mais d'un mirage fait de vent, de soleil, de nuages, d'eaux qui miroitent, du son des pas sur les pavés, du silence des murs.»

Lu

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Evil or Very Mad

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J'ai trouvé ce livre bien écrit et rempli de très belles images, textures, couleurs, reflets. Très beau portrait de la ville
Livia  (sur le forum le 26 avril 05)

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Éditions : Lattès

L'ange de miss Garnet

VICKERS, Salley

 

Présentation de l'éditeur :   À la mort de sa vieille amie et colocataire, Julia Garnet décide de passer six mois à Venise. À peine arrivée, la ville envoûte cette communiste austère fermée depuis toujours aux plaisirs. Au fil de ses promenades dans les églises, elle découvre une peinture représentant l'histoire du livre apocryphe de Tobie. C'est le début d'un voyage intérieur qui va la métamorphoser : elle tombe amoureuse pour la première fois de sa vie. Carlo, un marchand d'art, lui révèle une partie jusque-là ignorée d'elle-même : la sensibilité à la beauté. Grâce à lui, elle fait la connaissance de Sarah et Toby, des jumeaux travaillant à la restauration d'une chapelle, ainsi que d'un Monsignore haut en couleurs. Mais ces personnages vont se montrer bien différents de ce qu'ils sont.

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Evil or Very Mad

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C'est un livre dont j'ai bien aimé la lecture.... Faut dire que l'histoire biblique de Tobie m'a toujours titillé...
On est pas très loin de chez toi, Jas...Campiello Anzolo Raffaele...
Stef*  (sur le forum le 1er mai 05)

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Éditions : Paroles d'Aube

Confidences vénitiennes. Les derniers jours du Titien

France BOREL

Présentation de l'éditeur : 
À Venise, dans le silence de son atelier, le Titien cherche à réaliser son ultime autoportrait. Sa mémoire vagabonde, il revit son existence à l’envers. Les souvenirs – la naissance des tableaux, ses passions, ses voyages, ses rencontres – se mêlent aux rêves et dansent avec la mort dans le règne d’une sensualité souveraine et mélancolique. Ce récit, sous forme de confidence, ouvre au lecteur la porte de l’atelier du grand maître vénitien ; ce faisant, il se penche sur les mystères de la création artistique. L’auteur évoque les œuvres majeures du Titien et fait revivre une ville et une époque à travers un hommage qu’elle rend au peintre.

L'auteur France BOREL est historienne de l’art, docteur en Philosophie et Lettres et directrice honoraire de l’École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre à Bruxelles. Après « Le Séducteur immobile » (éd. Séguier, 1989),

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Evil or Very Mad

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« Confidences vénitiennes. Les derniers jours du Titien » est son second roman. France BOREL a été retenue comme quatrième finaliste du prix de littérature 2004 décerné par le Parlement de la Communauté française. Le Prix a été attribué (cette année là) à Yvon Toussaint.. pour "Le manuscrit de la Giudecca.......que du beau monde et beaucoup de plaisir en perspective pour les lecteurs..
Danielle (Forum le 21 avril 05)

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Éditions : Gallimard

Le manteau de Fortuny
Gérard Macé

Présentation de l'éditeur :  «Les travaux de la fée, que j'ai toujours vue baguée d'un dé à coudre: faire passer le manteau de la mémoire à travers le chas d'une aiguille.» Depuis des semaines et des mois je tournais et retournais, dans mon esprit obnubilé par la lecture de Proust, ces quelques mots volés je ne sais où, puis tombés dans la poussière de la prose, quand le nom de Fortuny lu par hasard dans un dépliant sur Venise me rappela le fantôme d'Albertine, le manteau de la fugitive, et le voyage sans cesse remis du narrateur dans la Recherche du temps perdu. Deux fois déjà j'étais allé à Venise, mais sans rien voir ou presque, et sans autre souvenir que ceux qu'on trouve partout dans les livres. Et dans la Recherche elle-même le séjour du narrateur était curieusement resté lettre morte. Cette fois, par un effet de mimétisme auquel n'échappent guère les lecteurs de Proust (ils n'échappent pas davantage à l'hypnose et à la soumission), j'étais sûr que le nom de Fortuny serait un sésame, et que le "fils génial de Venise" m'aiderait à m'orienter dans le dédale de la ville et les souvenirs de lecture. J'ai donc suivi ce fil arraché au manteau d'Albertine, qui se retrouve aussi dans le vêtement de Peau d'Ane, le costume d'Esther et les voiles de Shéhérazade...»

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Petit livre que j'aime beaucoup lire et relire, très bien écrit, témoignant de l'érudition de l'auteur qui nous présente Fortuny à travers les récits de Proust, les tableaux de Carpaccio, les Mille et une Nuits. 
Livia   (sur le forum le 18/04/05)

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Éditions : Plon

Dictionnaire amoureux
de Venise

Philippe Sollers

Présentation de l'éditeur : 
Venise est une grande aventure historique. Elle peut être aussi une passion individuelle. C'est le cas ici.
Dans ce titre : Dictionnaire amoureux, je souligne le mot amoureux. Il ne s'agit évidemment pas d'un "guide" mais d'une expérience personnelle liée à ma vie d'écrivain. Je suis arrivé là très jeune, j'ai passé chaque année, printemps et automne, beaucoup à marcher, naviguer, regarder, respirer, dormir et m'émerveiller. Venise, voilà son secret, est un amplificateur. Si vous êtes heureux, vous le serez dix fois plus, malheureux, cent fois davantage. Tout dépend de votre disposition intérieure et de votre rapport à l'amour.
l'Amour ? Oui, et dans tous les sens : anges et libertinage, architecture, peinture, musique, roman, poésie, mais aussi air, pierre, eau étoiles. Nature et culture enfin à égalité.  Ph. S.

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Evil or Very Mad

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 Grande et magnifique érudition certes, mais, comme il en a la désagréable habitude, fort pédant jusqu'à l'obscure, le tout enveloppé d'un halo narcissique qui moi m'agace....
Décidément, "l'admirable Casanova" est à ce jour le seul de ses écrits où Sollers m'amuse...
Ce dictionnaire reste, bien sûr et à plus d'un titre, plus qu'intéressant ...fourmillant d'anecdotes que l'orfèvre écrivain émaille d'une multitude de détails...
Stef*   (sur le forum le 24/11/04)

J'en arrive aux mêmes conclusions! Embarassed J'ai lu "Venise entre les lignes" et aussi un bel album consacré à "Venise vue par les artistes et les écrivains". Il y a bien des similitudes avec le livre de Sollers , auteur que je n'avais jamais lu ( honte sur moi Question ) Bref, j'en suis presque à regretter mon achat ...je n'aime pas ce ronronnement de vieux matou satisfait Very Happy ..je m'attendais à autre chose! Suis-je à ce point
devenue difficile...? Je n'irai pas jusqu'à dire que je n'ai rien appris du tout.... Very Happy comme dit Ticha ..je sais à présent qu'il va à la messe, je sais presque dans quelle chambre il loge et qu'il achète son encre bleue à Venise Very Happy mais ça ne bouleverse pas mon existence ni l'approche que j'ai de Venise !
Comme je préfère le "Dictionnaire amoureux des couleurs de Venise" ce dictionnaire là m'autorise une promenade , livre en main, pour mieux comprendre la ville et pour mieux l'aimer encore.
Danielle  (sur le forum le 24/11/04)

Rolling Eyes je suis bien contente Danielle que tu penses la même chose que moi et à moins de ne pas avoir lu "Venise entre les lignes" c'est un peu un doublon
Laurett   (sur le forum le 24/11/04)

Mes "rapports" avec cet écrivain sont assez ambigus: énormément de respect à sa lecture mais tout autant de ...courroux, l'envie de pousser des gueulantes...!
J'aimerais toutefois tempérer mon 1er jugement.
Ce n'est pas le"je" qui m'indispose. C'est SON dictionnaire et qui plus est dictionnaire amoureux, son intimité dévoilée par Venise. Le "je "s'impose donc.
Ce qui m'énerve ici, c'est le côté marketing, pages de pub récurrentes vantant ses précédents livres en mentionnant le nom et le n° d'édition!
Ne manque que le prix et un n° de compte où verser l'argent!!!
Et que dire de son S comme ... Sollers!?!
Par contre, je trouve que les passages (il y en a beaucoup d'autres) concernant E.Pound se révèlent particulièrement émouvants.
Sollers, la gorge nouée à n'en pas douter, s'éclipse devant le poète qu'il nous décrit seul face à son sulfureux passé (voir Rolin Dominique). Fort émouvant!
Stef*   (sur le forum le 24/11/04)

Oui mais ... mais ....lu et approuvé les messages précédents
Jas

Bandjo Laughing

Macha Razz

 

 

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Éditions : Gallimard

Le désir et la poursuite du tout

Frédérick Rolfe
(Baron Corvo)

Présentation de l'éditeur : 

" Le désir et la poursuite de Tout s'appelle l'Amour."  Telle est la phrase tirée du Banquet de Platon qui figure au départ de ce fabuleux roman : elle est la clé qui permettra au lecteur de comprendre le sens des multiples aventures, autant intérieures qu'extérieures, dont Nicolas Crabbe, écrivain anglais vivant à Venise, sera le héros.

Frederick Rolfe, né en 1860 à Londres, est également connu sous le nom de Baron Corvo.  Il meurt en 1913 à Venise après avoir mené une vie mouvementée en Angleterre et en Italie.

Don Tarquinio de Frederick Rolfe a paru à la N.R.F. en 1962, ainsi que sa biographie : A la recherche du Baron Corvo, par A.J.A. Symons.

Lu

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Ce livre dont notre ami Stef* m'avait fait l'éloge est une ancienne édition et doit probablement être commandé comme ce fut le cas pour moi.
Je l'avais reçu juste avant les fêtes de fin d'année 2003, ce qui n'est pas une période propice à la lecture d'un tel ouvrage. J'aurais dû attendre avant de l'entreprendre... il faudra donc que je lui redonne une autre chance avant d'émettre la moindre "critique" à son encontre. 
Pourtant je voudrais donner un conseil à ceux qui aimeraient le lire : 
NE LISEZ PAS L'INTRODUCTION  de A.J.A. Symons !  Allez directement à la page 15 qui est le véritable début du livre et ne lisez l'introduction qu'après avoir terminé celui-ci !  Je sais qu'en le disant ainsi, vous risquez de vous précipiter sur l'intro pour la dévorer mais n'en faites rien. Cette introduction m'a fortement perturbé pendant la lecture !  Ce ne sera peut-être pas votre cas mais ne courrez pas ce risque, ce serait dommage !  Car si vous oubliez Rolfe pour partir avec Nicolas Crabbe, vous vivrez dans Venise, vous écouterez parler Venise avec ses raccourcis brutaux " nosiorno ! " pour " no signore, no ! "  et certains de ses lieux encore nommés à l'ancienne comme Spinalonga.
À découvrir au moins pour Venise...
Peut-être Stef* aura-t-il une autre approche que moi et pouvoir donner une seconde critique du livre car s'arrêter à un lecteur est réducteur et dangereux.
Albert(o)

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Éditions : Fayard

REQUIEM VÉNITIEN

de Vincent Engel

Présentation de l'éditeur :  Berlin, 1879. le compositeur Alessandro Giacolli entame sa trentième année d'exil. Depuis son arrivée en Allemagne, il reste infécond. Rongé par l'échec, il envoie Jonathan, un jeune disciple, enquêter à Venise où l'Histoire a fait de lui un créateur maudit, proie des fantômes et d'une mémoire sans merci .
Là-bas, en 1848, outre l'indifférence du public, le mépris du tout-puissant marquis Bulbo et le complot ourdi par une femme dépitée, Giacolli doit affronter les dangers de la guerre d'indépendance menée contre le pouvoir autrichien. Un vent de liberté souffle à peine sur la république vénitienne que, déjà, on redoute le pire dans ce combat inégal contre un empire à son apogée. La terreur envahit Venise assiégée, bombardée, livrée à la famine et au choléra. Giacolli doit fuir ; il abandonne ses partitions derrière lui, ayant perdu la foi dans les hommes autant qu'en lui-même. La folie le guette. Pour sauver son maître, Johathan sait qu'il doit renouer le fil du passé et, avec la même ferveur, s'attacher à la reconstitution d'une Venise méconnue.
Au cours de son voyage, le jeune homme croisera, parmi les ombres ressuscitées, un médiocre librettiste révolutionnaire, un orphelin à la voix ensorcelante, des musiciens du ghetto juif suspectés de soutenir l'insurrection. Ou encore les héros bien réels de cette révolution à l'italienne toute imprégnée de beauté lyrique : Verdi chantre de l'indépendance ; la Taglioni, incomparable ballerine romantique compromise avec les autorités autrichiennes ; Daniele Manin, libérateur de cette fière république. Chacun d'eux fait miroiter une facette de Giacolli ; et malgré la vérité, versatile, fuyante, Jonathan dresse le portrait inoubliable d'un artiste qui se croyait perdu pour la gloire et l'éternité.

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à lire, absolument !!!
le roman de Vincent Engel : "Requiem vénitien" (édition Fayard) dont l'action se déroule pendant le soulèvement de Venise avec à sa tête Daniele Manin, contre les Autrichiens. Mérite amplement d'être placé dans la bibliothèque du site.
Oui ... oui !  Barocco  (sur le forum le 13/03/04)
j'ai lu ce livre l'an dernier et je l'ai trouvé magnifique ...après un début un peu "difficile" cette histoire nous entraîne de Berlin à Venise à la poursuite de partitions ...mais aussi de toute une vie,....à lire absolument....et autant être chauvin....j'ajouterai que l'auteur est belge ...professeur de littérature contemporaine à l'université de Louvain, il a déjà publié quelques romans dont le fameux "retour à Montechiarro",des nouvelles et essais...
Albert(o)  (sur le forum le 13/03/04)

Danielle  Laughing

Barocco coeur

Macha  coeur

 

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Éditions : Henri

 

La Rage au bout des mots
et
Quelque part là-bas 
entre Zattere et Giudecca

d'Albert Valée .... dit : Albert(o)

Présentation du webmaestro : 

Voici un livre que j'ai un triple plaisir à présenter, d'abord il y a deux tomes ! on aimerait bien qu'il y en ait un troisième … pour le triple plaisir mais … patience ;-).
Ensuite c'est l'œuvre d'un fidèle du Campiello, bonjour Albert(o), c'est d'ailleurs comme ça qu'on l'a connu, il demandait sur le forum quelques renseignements sur la prison de Venise pour finir son bouquin … là il ne pouvait pas mieux tomber car je suis bien placé pour parler de la prison de Venise … enfin … quand je dis "Je" c'est plutôt ma maison qui est bien placée, qu'alliez vous penser là !

Mais enfin et surtout, Ils sont très bien ses bouquins à Albert(o), la preuve ? la meilleure :
Je les ai reçu juste avant Noël et malgré cette période d'agapes ininterrompues, ils m'ont aiguisé suffisamment l'appétit pour les dévorer tous les deux en une lecture presque non-stop.
Il se lisent comme on respire, naturellement, en oubliant même que l'on les lit.

Lu

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On suit avec l'inquiétude d'une mère poule les tribulations de son antihéros, Henri Paulaint, (non ! pas le frère de Jean, ni du suivant d'ailleurs), Henri n'est pas un petit Saint  … quoiqu'il ait la vocation du martyre, c'est la victime née, un rêve pour SS ou autres Gestapistes en jupons, car ses tortionnaires à lui ce sont les femmes.
Sans vouloir dévoiler l'histoire sachez seulement que partit de Belgique après un bref séjour sur la côte Méditerranéenne notre héros de petites lâchetés, en fuites honteuses, fini par s'échouer à Venise, il s'y perd et s'y retrouve, s'y régénère, car Venise est une matrice.

Alors ?… moi j'ai aimé et je vous invite à déguster cette tranche de vie, c'est souvent drôle, parfois amère, jamais mièvre ni sirupeux, il n'y manque ni le sel ni le poivre et puis ça se passe à Venise !!!!

Jean-Antoine (Jas)

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Éditions :

Patrice Goré

Le livre disparu

Lu

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de : Patrice Goré
(Tirage limité à 50 exemplaires numérotés)   Epuisé

Patrice, vous fait revivre votre quête au travers de ce livre, écrit à l'intention du Campiello, dont nous avons adapté de larges extraits pour les besoins du Rallye.   jas

Barocco coeur

 

 

 

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Éditions : de Fallois

Les mémoires de Giorgione

Claude Chevreuil

Présentation de l'éditeur :  Septembre 1510, la peste décime Venise. Un jeune peintre, atteint par la maladie, vient finir ses jours dans le village qui l'a vu naître. On l'appelle Giorgio de Castelfranco, mais son génie l'a fait surnommer Giorgione, le grand Georges.
Dans une longue lettre d'adieu à son élève le plus aimé, il revoit sa vie, son enfance à la ferme, son entrée dans l'atelier de Bellini, ses années d'apprentissage ...
Et puis c'est l'envol, la création de son propre atelier à Venise, dans une joyeuse ambiance de jeunes artistes, au premier rang desquels figure Titien, futur rival ....
Fondé sur une chronologie sûre, ce livre s'appuie sur les dernières découvertes de la critique concernant (Giorgione) l'initiateur de la Renaissance italienne.

Epuisé chez Fallois .... réédité en livre de poche

Lu

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Un ouvrage très intéressant qui nous ouvre enfin la porte des ateliers des grands maîtres vénitiens, nous fait saisir ces moments délicats où l'élève égale puis surpasse son maître, chaque génération se hissant sur les épaules de ses prédécesseurs.
Pour savourer pleinement ce récit, il convient de le lire avec, sous les yeux, les reproductions des tableaux décrits. L'auteur nous fait vivre l'évolution des compositions et des techniques picturales au travers de ces trois artistes vénitiens de génie : Bellini, Giorgione et le Titien.
Jean-Antoine (Jas)

C'est avec un Giorgione séduisant (bel homme et fin compagnon ), qui nous présente Bellini, Léonard de Vinci, Titien, Dürer, d'autres, que nous marchons au fil de canaux douteux vers des prostituées fatiguées, des jeunes filles "drôlement " faciles, une Laura belle comme Vénus, en nous arrêtant dans les plus somptueux palais, jusqu'à la peste. Tout cela mêlé à l'ambiance des Ateliers dans lesquels on innove, on pastiche, on reproduit, où d'infimes détails ouvrent des voies insoupçonnées. Ce livre est riche, jamais pompeux, jusqu'aux dernières pages bienvenues, parce qu'explicatives de bien des choses.
( Si, en plus, vous avez la chance de découvrir chez un bouquiniste, ce livre de 1958: " La Peinture Vénitienne, ses débuts, son apogée, son déclin ", écrit par J.L. Vaudoyer, éditions Aimery Somogy, et de le lire en parallèle du Giorgione de Chevreuil, le plaisir est complet. Les reproductions ne sont pas de très bonne qualité ( c'est un livre de 58 ) mais le texte est agréable, facile, et survole en quelques pages concises le Duecento au Settecento. – 
Cela dit, tout autre livre sur le même sujet pourra sans doute procurer les mêmes plaisirs.
S'engouffrer dans ce livre : Giorgione, dans ces livres en duo, c'est se préparer un beau voyage.
Patrice Goré

Un ami m'a prété ce livre... Oui, je sais, il est dans la bibliothèque depuis fort longtemps.... Mais j'ai tant de plaisir à le lire ... que je ne pouvais m'empêcher de dire à ceux qui le trouvent à leur portée et qui ne l'ont pas lu de se précipiter.... Un vrai moment de bonheur... Bien écrit, et pas trop "transgressé"....
Ticha

On en a déjà parlé..enfin il me semble mais je n'ai pas retrouvé l'endroit sur le forum..soit !
Moi, je viens seulement de l'acheter ,de le lire...et de vous en parler tant ce livre m'a plu... Giorgione adresse cette longue lettre à un de ses amis proches et on a l'impression d 'être cet ami auquel il confie tant ses défauts et faiblesses que toutes les heures passionnantes qu'il a vécues.
Venise est là, présente à chaque page avec ses trésors, ses grandes familles et ses personnages hauts en couleurs..
Cette longue confession romancée mais très érudite n'est jamais ennuyeuse.L'auteur nous donne envie, à chaque instant, de suivre la progression de l'artiste...dans Venise mais aussi sur la terre ferme ( j'ai très vite repris ma carte afin de mieux situer les actions...) et bien sûr....il m'a plu d 'avoir sous les yeux les tableaux présentés et disséqués, expliqués par "Giorgione lui même"..enfin par l'auteur dont il faut lire aussi avec beaucoup d'attention les pages consacrées à ses recherches...
Donc un livre à lire.....ah."La tempête.".que d'interprétations possibles !!!
Danielle sur le forum le 03/03/10

Je l'avais prêté à Ticha ... qui l'a emporté sur son altane Wink  .... Je passe commande de suite Cool
Jas sur le forum le 03/03/10

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Éditions : du Seuil

L'amant sans domicile fixe

de Fruttero et Lucentini

 

Présentation de l'éditeur : 

Venise en hiver. Une riche princesse romaine court les salles de ventes à la recherche d'œuvres d'art ; un accompagnateur érudit guide un groupe de touristes minables. Mais qui est au juste M. Silvera ?

Amour et mystère, tendresse et ironie s'entremêlent selon la meilleure tradition romantique dans cette "aventure vénitienne" de trois jours, entre l'arrivée d'un avion et le départ d'un bateau.

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La rencontre de deux mythes, Venise et ..... 
Un roman tout en finesse, inoubliable.                   Jean-Antoine

Elle: Italienne comme seules les Italiennes savent être belles, droite et légère, vêtue de quelques petits riens, maquillée avec art, un long sillage dans la calle.
Lui: un homme de nulle part, - il ne peut être Français trop social, ni Italien, trop enveloppant – un voyageur lointain, un personnage à la Laurence Durell.
Ils: ils vont flâner dans Venise, l'arpenter, la marteler de leur pas avec, au détour d'un canal, une intrigue esquissée qui n'est pas le principal.
Ce livre est une escale, autant pour les personnages que pour nous.
Patrice Goré

L'Amant sans domicile fixe" je l'ai A-DO-RE. Je le relis même de temps en temps, tant pis s'il n'y a plus l'effet de surprise Smile
Joëlle

Danielle ...J'ai "achevé"..hier soir..."L'Amant sans domicile fixe"....conclusion.....un seul mot " Ah..."..ceux qui ont lu ...comprendrons... Very Happy

Barocco ... (je dirais même plus) Aaaah ...
je viens de terminer la lecture de "l'amant sans domicile fixe"....me voilà donc faisant partie du club des initiés...aux "ah".... Wink   je ne peux que conseiller cette lecture... Razz  un peu dure à accrocher au début...on se demande où l'on va...(c'est bien le cas de le dire...)
ce recit à la fois étrange et passionnant nous tient en haleine jusqu'au bout....et on a qu'une envie..retourner à Venise pour vérifier ..tant de détails....ah......
VITE.... prenez le TEMPS de le lire...quoique.... le temps.....c'est intemporel !!!!!!!! Wink

Stef* ... J'ai une tendresse particulière (Tiens, j'en ferais bien une chanson, style...Goldmann Laughing ) pour ce roman.
C'est le premier livre que j'ai lu sur Venise après être tombé foudroyé par cette dernière!

Alors, comme promis, j'ai repris ce livre et l'ai lu entièrement. Je suis désolée de dire que je n'ai pas beaucoup aimé. Ce livre mis à part les quelques descriptions de quartiers (sestieri) de Venise m'a ennuyée. Mais bon, quand j'avais 17 ans, Proust aussi m'a ennuyée et maintenant j'en raffole! Je vais plutôt continuer ma lecture de l'anthologie d'Agnès Michaux (Le Roman de Venise) et celle de James Morris "Visa pour Venise" que j'ai finalement réussi à avoir par prêt entre bibliothèques.
Livia  (sur le forum le 11 juin 05)

leur roman sur Venise reste mon préféré... on a créé à propos d'eux l'expression "polar philosophique".
Chantal  sur le forum le 16/04/08

Vraiment à lire et découvrir pour tout amoureux de la Belle et amateur de polar.
D'autant qu'il vient d'être réédité, il y a quelques mois, aux éditions Robert Laffont.
Véra da Pozzo sur le forum le 21/04/08

Very Happy je viens de finir "l'amant sans domicile fixe", je comprends maintenant le "Ah" de vos différents messages !!!
et oui... "Ah " !!!
J'ai adoré ! maintenant que je l'ai fini, je suis bien triste, je lis quoi à présent ???
Avec ce livre, j'étais comblée : on vit dans Venise avec l'indication précise des lieux parcourus ; l'étude des caractères, des sentiments était fouillée ; une histoire d'amuure, ça se refuse pas ;... et l'histoire : Ah !!! Wink Shocked
Zen sur le forum le 15/05/08

Macha coeur

Martine Sad

 

 

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