Une passion ... Venise

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Eh bien mes amis campiellistes, quel séjour !!!!  Comme tout cela a passé si vite.
il y eu aussi des rencontres prévues, samedi soir aux "40 Ladroni", avec Jas et Christiane, Annette (Barocco) et Christian, Lili, docteur Stef* et Véronique, mais aussi Alessandro, Maria-Luisa et Andrea.
Que du bonheur .../... la rencontre avec les campiellistes a vraiment été à la hauteur et a comblé mes espérances. (finalement je n'avais déjà rencontré que Jas et Christiane).
E
t le lendemain.... APOTHEOSE.

Au bout d'une longue calle, nous arrivons au siège de l'Arzana, Gian-Franco et Erika sont là et nous découvrons mi-émerveillés mi-admiratifs cet antre rempli des témoins d'une époque heureusement pas encore totalement révolue.

Nous sommes vraiment ravis de cette visite et allons laisser Christiane, Lili et Jean-Antoine, avec leur hôte pour une promenade en barque. (si si j'ose l'avouer, à ce moment là, je suis vaguement jaloux )

Mais nous n'avons pas vu s'éclipser Gian-Franco et Alessandro. Ils sont allés chercher une barque plus grande pour que nous puissions tous participer à une magnifique et inattendue surprise.
Nos amis vénitiens nous montrent encore une générosité incroyable....

Gian Franco rame à l'arrière et Alessandro à l'avant.
C'est une première pour moi et je crois ne pas être le seul.
Une heure et demie d'émerveillement, mais le temps passe vite.

Encore merci à Gian Franco et j'espère sincèrement qu'il trouvera quelques soutiens dans son combat si sympathique pour la sauvegarde des modes de navigation traditionnels. (Véra da Pozzo)


 

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Ici il convient de faire une pause.
Notre amoureux est à un tournant crucial de l’évolution de sa passion. Il commence à fréquenter des Vénitiens.
C’est le stade euphorique, il est aux anges,
il a le sentiment de ne plus visiter …

... mais de vivre Venise.

Les heures vénitiennes avec Philippe sont comme une vaste mosaïque, de celle que l’on voit sur les voussures et sur les sols millénaires, de celle que l’on arpente avec les yeux du cœur.

J’ai rassemblé chaque tesselle et j’ai tout mis dans un panier pour emporter commodément ces heures au fond de ma mémoire.

Pour vous je le renverse et les fragments de lumière se déversent, roulent et se mêlent les uns sur les autres au gré de cette cascade de couleurs : dans ce brillant amoncellement émergent, fugaces étincelles, des morceaux sans suite, une fugue discontinue de phrases, d’images, de puits et de patères, de palais, de portego et de corte secrètes, de choses indicibles.

Blandine

   
   

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