Le livre disparu

Texte tiré du livre de : Patrice Goré

Ca y est enfin, j'arrive à Venise.
Après toute cette nuit passée dans le train, la douane, les gares suisses dont on devine une lettre ou deux dans l'échancrure du store, les voisins de compartiment qui se retournent sur leur couche, sommeil mauvais tout ça. 
Mauvais café au bar et cher.
Visage sous l'eau dans les toilettes. Ca secoue

Verona, Vicenza, Padova, Mestre. Mestre, c'est pas beau.

Et maintenant la lagune à droite, à gauche, ouf !

Les cheminées, les usines qui s'éloignent sur la côte, les bricoles, des coupoles, des campaniles qui pointent dans le ciel réveillé.

Les voyageurs récupèrent leurs valises, tu parles d'une gymnastique ! Les sacs s'entassent dans le couloir avec les gens. 
Direction un hôtel, un bateau en partance, une journée dans la ville-bulle, aller et retour, pour eux.

Nous, nous avons rendez-vous avec le Maestro et son épouse, Dorsoduro, calle della Madonna.

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